Le Terminal

Catégorie
Cinéma
Titre Original
The Terminal
Genre
Pays
USA
Date de sortie
07/04/2014
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Steven Spielberg, Laurie MacDonald et Walter F. Parkes
Scénaristes
Jeff Nathanson, Sacha Gervasi et Andrew Niccol
Compositeur
John Williams
Critique cinéma
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
129
Support
Critique de Emmanuel Galais
Viktor Navorski est l’un des milliers de touristes, venus des quatre coins du monde qui débarquent chaque jour à l’aéroport JFK de New-York. Mais à quelques heures de son arrivée, voilà qu’un coup d’état bouleverse sa petite république d’Europe centrale, mettant celle-ci au ban des nations et faisant de Viktor… un apatride. Les portes de l’Amérique se ferment devant lui, alors même que se bouclent les frontières de son pays. Viktor est bel et bien coincé dans la zone de transit.

Inspiré d’une histoire vraie, « The terminal » de Steven Spielberg est surtout l’occasion pour le réalisateur de mettre en lumière les absurdités d’une situation hors normes, tout en utilisant l’ensemble des qualités de son cinéma afin de donner l’humanité nécessaire à sa trame. Car avant tout « The Terminal », c’est l’histoire d’un homme simple, porté par une promesse faite à son père malade, et qui se retrouve coincé dans un imbroglio hors norme, où son pays se retrouve, suite à un coup d’état, subitement inexistant et celui qui l’accueil incapable de lui proposer une solution adaptée à sa situation. Mais derrière cette histoire, on retrouve les stigmates d’un 11 Septembre encore très présent, notamment dans la scène où Viktor comprend que son pays est à feu et à sang. Le réalisateur prouve à nouveau, avec toujours autant de couleurs et d’intelligence, la place de l’étranger dans une société occidentale qui vit dans une sorte de paranoïa permanente. Car autour de Viktor, gravitent plusieurs personnages qui doivent à leur manière, par leurs histoires, vivre et parfois même survivre dans un monde où il est préférable de devenir invisible pour ne pas être la proie des traumas post 11 Septembre 2001. Spielberg et son scénariste trouvent alors toute la finesse nécessaire pour faire s’opposer deux mondes qui pourraient en venir une fois de plus à se détester.

Ici, les minorités sont en bas de l’échelle sociale, et les américains en haut, mais dés lors que la situation devient complexe, les deux mondes s’échangent leur place et le colosse laisse apparaître un pied d’argile, pendant que les minorités prouvent par leurs dons de solidarité qu’ils peuvent être en fait le support de tout empire. Loin d’une peinture simpliste de cette histoire hors norme, Steven Spielberg nous brosse un portrait sans concession, même si délicatement distiller, d’une société qui se perd dans sa rigidité, dans sa paranoïa, pour, au final, être démunis face à l’imprévu. On ne sait pas ? On laisse faire le temps ! Un peu le syndrome de l’Autruche. Et puis dans une réflexion parallèle, l’histoire de l’Amérique arrive au grand jour, des émigrés volontaires ou non se rencontrent et s’unissent pour faire naître les valeurs d’une nation. Un discours  faussement nationaliste qui apparaît d’un seul coup universel.

Bien sûr tout repose en majeure partie sur la prestation de Tom Hanks (Il faut sauver le soldat Ryan), qui montre une fois de plus toute la finesse de son jeu. Même lorsqu’il force le trait comme dans toute la première partie, il instigue à son personnage une naïveté plutôt bienvenue, qui traite ainsi l’histoire avec humour et sensibilité. On éprouve forcément de la sympathie pour ce personnage perdu dans une histoire qui le dépasse et l’on s’émeut de cette histoire d’amour presque impossible entre une hôtesse de l’air, interprétée par une Catherine Zeta-Jones tout en émotion et en séduction. 

En conclusion, « The Terminal » est un film drôle et émouvant qui offre un regard sensible et intelligent d’un réalisateur à l’humanité toujours grandissante.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1
L’univers du film ne se prête pas aux différentes effusions d’effets spéciaux, mais la qualité du support blu-ray lui donne une brillance nouvelle et un éclat remarquable, qui mettent en valeur tout le travail minutieux des chefs opérateurs et des décors. Les contrastes offrent plus de profondeur à l’ensemble et les couleurs sont ravivées. 
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Allemand
Oui
Non
Non
 
 
 
La piste DTS-HD Master audio 5.1 se remarque par le mise en ambiance assez précise. Si la répartition est parfois  en avant elle ne manque toutefois pas de précision, et entraine ainsi beaucoup mieux le spectateur dans les méandres de cette histoire. La spatialisation est brillante et les dialogues sont particulièrement bien mis en valeur. Seule ombre au tableau la VF se fait en Dolby Digitale 5.1 et manque ainsi de précision.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Il faudra quand même m’expliquer les raisons d’une sortie Blu-ray d’un tel film sans Bonus, un non sens !