Revolution : Saison 1

Catégorie
Série TV
Pays
USA
Date de sortie
09/07/2014
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Coffret
Producteurs
Athena Wickham, JJ Abrams, Robert M.Williams jr
Scénaristes
Divers
Compositeur
Divers
Editeur
Edition
Coffret
DureeFilm
860
Support
Critique de Emmanuel Galais
Imaginez votre monde qui bascule lorsque l’électricité cesse de fonctionner : Plus d’ordinateur, de voiture, de téléphones, de lumière : une ambiance post-apocalyptique ! 15 ans plus tard, Ce sont des milices et des groupes paramilitaires qui sillonnent les terres et « maintiennent l’ordre ». La vie d’une femme est alors bouleversée lorsque la milice locale tue son père. Dans un monde où le danger est omniprésent, elle va réaliser que ce blackout n’est pas une coïncidence et surtout que ce n’est peut-être pas permanent.

Il est de plus en plus difficile pour une série d’exister, voir même de survivre au milieu d’une production toujours plus importante d’année en année. Et même les signatures telles que Jon Favreau (Iron Man) ou encore J.J. Abrams (Lost) ne suffisent plus à garantir la qualité d’une série si imaginative soit elle. Et « Révolution » fait partie de ces séries qui ne parviennent pas à trouver suffisamment de rythme pour être totalement emballante, ni d’originalité pour se sortir du lot. Ici, le principe est de se dire que le monde redeviendrait un brin primaire si l’électricité venait à disparaitre. Fort bien ! Allons-y acceptons que nous redevenions une sorte de communauté féodale, avec ses populations vivant d’agriculture, de chasse et de pêche, que toute la structure démocratique se soit écroulée au profit d’une milice mettant à mal le moindre citoyen décidé à se rebeller ou à montrer une sorte de mouvement de colère. Tout cela part d’un bon sentiment, particulièrement lorsque la patte J.J.Abrams se fait sentir avec une seconde intrigue sous-jacente laissant apparaitre des personnages cachés dans l’ombre et détenant la vérité sur ce chaos qui a plongé l’humanité dans le noir.

Mais voilà, les scénaristes ne parviennent jamais à trouver le rythme suffisant dans une narration qui se fait à la fois volontairement explicite et naïvement complexe. En situant leur action dans un monde qui nous est finalement proche, le spectateur ne se sent pas dépaysé et surtout ne parvient pas, malgré tous ses efforts, à croire une seule seconde à l’intrigue. Quant à la mise en place, après un pilote plutôt bien maîtrisé, la série s’enlise dans des épisodes complexes et laborieux qui nous ressortent des personnages tout droits sortis de la littérature adolescente dont la production hollywoodienne nous inonde actuellement. On peut ainsi y trouver du « Hunger Games », du « Divergente » et une bonne part de tout ce qui se lit ou ne se lit pas.

Côté distribution, c’est également le calme plat, avec des acteurs un peu absent ou trop caricaturaux pour être réellement convaincants y compris Giancarlo Esposito, qui nous régalait dans la série « Breaking Bad », qui vient ici assumer un rôle similaire, mais beaucoup moins bien ciselé que dans la série susnommée. Même la jeune Tracy Spiridakos qui nous ravissait dans le pilote de la série et nous laissait espérer de grandes choses, finit par perdre pied et au fil des épisodes devient de plus en plus étriquée dans son jeu.

En conclusion « Revolution » ne parvient jamais à totalement trouver un rythme suffisant pour combler l’attente que le pitch nous donnait le droit d’espérer. On finit par une série qui ne tient jamais ses promesses, et malgré quelques bonnes idées scénaristiques, ne nous laisse pas espérer de bonnes choses pour la saison suivante.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.78:1
La réalisation ayant soigné le détail, il aurait été dommageable que l’édition ne soit pas à la hauteur. La lumière est parfaitement mise en valeur, et la texture des tissus bénéficie d’un rendu remarquable, avec des couleurs précises et des contrastes bien tenus qui offre une qualité de nuances à la hauteur de l'attention toute particulière apportée aux décors. 
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste sonore bénéficie en VO d’une piste DTS-HD Master Audio 5.1 assez bien structurée, avec une réparation soignée qui laisse la place belle aux dialogues et ne se laisse pas déborder par les effets sonores qui fourmillent de part et d’autres. La spatialisation est remarquable et la dynamique plus en retenue se mêle bien avec l’ensemble. Mais la piste VF en Dolby Digitale est tout juste une insulte aux vidéastes qui souhaitent regarder leur programme dans la langue qu’ils maîtrisent. La série perd un bon tiers du peu d’intérêt qu’elle présentait. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
5 Webisodes
La section bonus s’intéresse particulièrement au pilote dont la réalisation est signée Jon Favreau. Impossible d’être étonné puisqu’il s’agit du meilleur de la saison. Le making of, comme son titre l’indique : « Un regard en profondeur sur le pilote », plonge à chaque étape de la construction de l’épisode.

Un autre documentaire « Découvrez les décors à couper le souffle au travers des artistes les ayant créés ». Attention toutefois aux superlatifs, le documentaire s’intéresse aux décors effectivement, mais qui n’ont rien pour « couper le souffle ».

Puis 5 Webisodes qui viennent compléter (ou pas) l’intrigue, le bêtisier et les scènes inédites.