The amazing Spider-man 2 : le destin d'un héros

Catégorie
Cinéma
Titre Original
The Amazing Spider-Man 2
Genre
Pays
USA
Date de sortie
16/09/2014
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné
Producteurs
Avi Arab et Matthew Tolmach
Scénaristes
James Vanderbilt, Alex Kurtzman, Roberto Orci et Jeff Pinkner
Compositeur
Hans Zimmer
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
141
Support
Critique de Emmanuel Galais
Ce n’est un secret pour personne que le combat le plus rude de Spider-Man est celui qu’il mène contre lui-même en tentant de concilier la vie quotidienne de Peter Parker et les lourdes responsabilités de Spider-Man. Mais Peter Parker va se rendre compte qu’il fait face à un conflit de bien plus grande ampleur. Être Spider-Man, quoi de plus grisant ? Peter Parker trouve son bonheur entre sa vie de héros, bondissant d’un gratte-ciel à l’autre, et les doux moments passés aux côté de Gwen. Mais être Spider-Man a un prix : il est le seul à pouvoir protéger ses concitoyens new-yorkais des abominables méchants qui menacent la ville.  Face à Electro, Peter devra affronter un ennemi nettement plus puissant que lui.  Au retour de son vieil ami Harry Osborn, il se rend compte que tous ses ennemis ont un point commun : OsCorp.

Bon, faisons taire immédiatement toutes les mauvaises langues qui ont toujours tendance à clouer au pilori, un film pour le seul défaut d’être un remake (Ici notamment nous allons parler d’un Reboot (relance d’une licence) : « The Amazing Spiderman : Le destin d’un héros » n’est pas un mauvais film, on pourrait même dire qu’il est loin d’être raté. Seulement, il souffre du même syndrome que la plupart des grosses licences  du genre : le trop ou pas assez de tout ! 
Pour les plus accros, évidemment on regrettera un manque évident de scènes spectaculaires, malgré celles particulièrement remarquables déjà présente dans le film. Car, si le début démarre fort, que la transformation de Max en « Elektro » et son affrontement avec Spider-Man, le reste de ce film de 2h21 est une succession de paroles, de recherches et d’interrogation. Alors effectivement si l’on compare ce film à la version de Sam Raimi, on note tout de suite que le réalisateur de la première trilogie avait su distiller au fil de ses trois films toutes les interrogations du héros pour les rendre plus digestes. Dans cette nouvelle version Marc Webb, livre tout en une fois, et c’est peut-être là le premier mauvais choix du réalisateur et du studio, car le film du coup pèse lourd et manque parfois de dynamisme.

Pourtant, en même temps, de la même manière que Ang Lee l’avait fait avec « Hulk » ou Brian Singer avec « Superman », le parti pris artistique reste de montrer le héros dans ses doutes et dans ses faiblesses, pour le rendre encore plus exceptionnel. Un parti pris qui joue moins la carte du spectaculaire pétaradant, pour privilégier la cohérence. Un choix risqué, malheureusement, souvent condamné par le public, qui veut du spectacle et de la pyrotechnie pour se sentir rassasié. Un choix Cornélien qui amène souvent les studios à pousser les scénaristes et les réalisateurs à en rajouter dans les méchants pour combler la perte de rythme dû aux interrogations et aux amours du héros. 

Mais c’est également un choix souvent mal dosé que de mettre une multitude de méchants, car du coup le public ne s’y retrouve plus. Alors si le troisième volume, de la trilogie de Sam Raimi, souffrait effectivement d’une abondance de méchants, qui ne permettait pas aux scénaristes de bien les ciseler, dans ce deuxième volume de Webb, on ne peut compter que deux méchants (le troisième ne servant strictement à rien), que les scénaristes amènent avec beaucoup d’intelligence et avec une cohérence redoutable. Ces deux méchants agissent comme un miroir dans l’existence du héros, ils ne deviennent méchants que par leur propre détresses, alors qu’ils n’étaient pas destinés à vouloir la destruction du monde ou du héros.

En conclusion, il faut être honnête avec « The Amazing Spider-Man : Le destin d’un héros », le film repose sur une cohérence redoutable et préfère s’intéresser aux personnages plus qu’aux scènes spectaculaires, qui pourtant n’ont pas à rougir, particulièrement celle se passant sur « Time Square ». On regrettera seulement un humour assez bas de gamme, qui vient un peu plomber l’ensemble. Dans l’ensemble, ce deuxième d’ « Amazing Spiderman » est une réussite dans bien des points. Une seule question demeure tout de même : « Pourquoi un reboot, seulement 5 ans après une trilogie remarquablement maitrisée de la main de Sam Raimi ? »
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.40:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Les effets spéciaux qui fourmillent tout au long du film sont magnifiquement mis en valeur, à l’image de la première scène suivant Spider man plongeant dans la ville, ou encore toute celles autour d’Elektro. Le support se révèle d’une très grande efficacité pour mettre en lumière et en beauté le travail de l’équipe du film.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste Dolby Digitale DTS-HD Master Audio 5.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. Mais qui pêche tout de même par un décalage évident entre les dialogues et les effets spéciaux qui peuvent rapidement devenir envahissant. L’usage de la télécommande se fait nécessaire pour moduler les agressions sonores.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 130 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Les bonus jouent clairement la carte de l’immersion totale dans les dessous de la construction de ce nouvel opus remarquable par des effets spéciaux de toute beauté, que ce soit autour du personnage de Spider-Man, comme celui d’Elektro et particulièrement les scènes où il interagit avec l’électricité. Avec plus de 100 minutes de featurettes (le procédé est un éreintant !)  qui plongent littéralement le vidéaste dans les véritables défis que se sont lancé la production.

Le salaire de l’Héroïsme revient déjà un peu plus sur les dessous de la réalisation et les besoins de Marc Webb de se démarquer du travail de Sam Raimi, tout en prenant en compte les remontés des fans après le premier volume.

Toujours en exclusivité pour l’édition Blu-Ray, une fin alternative dans laquelle Peter rencontre son père.
Puis les bonus plus conventionnels : les scènes coupées, les commentaires audio et le vidéo clip d’Alicia Keys « It’s on again »