Ray Donovan

Catégorie
Série TV
Genre
Pays
USA
Date de sortie
19/11/2014
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Coffret
Producteurs
Bryan Zuriff
Scénaristes
Ann Biderman
Compositeur
Divers
Editeur
Edition
Coffret
DureeFilm
632
Support
Critique de Emmanuel Galais
L’homme qui gère les crises, Ray Donovan peut régler tous les problèmes sauf les siens. Ray est l’homme à tout faire de la population huppée de Los Angeles, dont il efface toutes preuves des dérapages mais façon Boston. Masi son père, Mickey Donovan, un gangster irlandais, est le genre de soucis que même Ray ne peut pas gérer. Désormais en liberté conditionnelle, Mickey revient réclamer sa famille, sa vie et cherche à se venger de ce fils qui l’a envoyé en prison il y a vingt ans. Ray peut-il réparer les multiples fissures de sa famille avant qu’elles ne les détruisent ?

« Ray Donovan » est une série surprenante, par le ton, par la structure narrative en constante évolution, avec des rebondissements cohérents permanents, dans lesquels rien ne semble laissé au hasard, mais également une interprétation qui s’amuse à recycler toutes les caricatures du genre : le héros ténébreux, le père entre deux eaux, le frères mi homme mi enfant, et l’autre blessé par la vie, un gymnase de boxe et une coach black et sage. Tout y est et pourtant la série est d’une redoutable originalité, par la manière dont la créatrice Ann Biderman qui avait déjà travaillé sur des films tels que « Public Enemies » ou encore « Peur Primale ». 

Car la scénariste ne s’arrête pas simplement à une description un peu caricaturale de la face cachée  de la richesse de Los Angeles, elle s’amuse à transgresser les genres en y insufflant un esprit familial emplit des valeurs de l’Amérique avec ses rites, ses obligations, ses règles également. Le père n’hésite pas à utiliser des méthodes peu orthodoxes pour réparer les écarts de ses riches clients, mais lorsqu’il rentre chez lui, il est avant tout un père avec toutes ses responsabilités et notamment face à ses enfants, à qui il doit apprendre les règles de la vie. Certainement la mission la plus délicate pour cet homme aguerri aux combats de l’existence. En se basant ainsi sur une intrigue familiale complexe, elle parvient à créer un série parfaitement menée qi passionne littéralement le spectateur. D’autant que les  divers rebondissements parsemé au long des 12 épisodes que compte la série, ne font pas dans l’exagération, bien au contraire, ils surprennent chaque fois par leur suites logiques, mais également par la simplicité et parfois même l’évidence avec laquelle ils sont assénés.

Côté distribution, Liev Schreiber (Le Majordome) incarne son personnage avec beaucoup de précision, ce qui est rare dans une série. L’acteur s’amuse à enchainer les contradictions, en étant à la fois froid et distant lorsqu’il s’occupe de ses clients, mais avec une sensibilité précise lorsque son personnage doit affronter les méandres en pleine désintégration de son cercle familial qu’il pensait naïvement solides. Il se retrouve face à un Jon Voight (Benjamin Gates et le trésor des templiers) particulièrement en forme qui oscille en permanence entre le père cherchant à tout prix une rédemption et l’immonde personnage qui n’hésite pas à menacer ses enfants pour défendre ses intérêts. L’acteur se prête à merveille à cet exercice qui consiste à perdre le spectateur dans la compréhension de son personnage. Car, il est difficile de définir de quel côté le personnage interprété par l’acteur, et cela pour notre plus grand plaisir.

En conclusion « Ray Donovan » est série criminelle particulièrement bien écrite, qu’une réalisation pointilleuse, qui n’est d’ailleurs pas sans rappeler les films de Scorese ou de Cimino, la série reprend tous les code du genre, mais s’amuse à en faire une série impliquant également les valeurs que l’on peut retrouver dans la plupart des séries américaines familiales. La distribution y est totalement réjouissante et l’on suit cette série avec une certaine addiction.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1
La réalisation ayant soigné le détail, il aurait été dommageable que l’édition ne soit pas à la hauteur. La lumière est parfaitement mise en valeur, et la texture des tissus bénéficie d’un rendu remarquable, avec des couleurs précises et des contrastes bien tenus qui offre une qualité de nuances à la hauteur de l’attente. 
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste sonore bénéficie en VO d'une piste Dolby True HD  en VF d’une piste Dolby Digital 5.1 assez bien structurée, avec une réparation soignée qui laisse la place belle aux dialogues et ne se laisse pas déborder par les effets sonores qui apparaissent parfois en arrière. La dynamique est remarquable et la dynamique plus en retenu se mêle bien avec l’ensemble. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 30 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Chaque Blu-ray (il y en a 6) possède ses bonus propres. Même si on peut regretter leur durée particulièrement expéditive, on pourra tout de même apprécier les différentes interviews de l’équipe, ou encore les dessous de l’épisode 1 ou encore le travail des costumières souvent oubliées dans ce type de message.