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Echo
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Critique de
Emmanuel Galais
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Editeur
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Metropolitan
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Edition
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Standard
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Label
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Zone / Région
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2
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Durée Film
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95 min
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Support
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Tuck, Munch et Alex sont les meilleurs amis du monde. Mais la construction d’une autoroute passant à travers leur quartier force leur famille à déménager et menace leur amitié. Quelques jours avant leur départ, le groupe découvre une série d’étranges messages cryptés sur leur smartphone. Convaincus que cela cache quelque chose, ils décident de se lancer ensemble dans une dernière aventure et vont faire une découverte au-delà de l’imaginaire : échoué sur Terre, un mystérieux petit extraterrestre se cache et est activement recherché par le Gouvernement.
Assistant réalisateur sur le « Spiderman 3 » de Sam Raimi et réalisateur d’une série sur des Zombies, Dave Green n’est pas à proprement parlé un débutant. Et cela se voit assez rapidement dans les premières minutes de son premier long métrage : « Echo », qui suit une petite bande de jeunes garçons partir à la recherche de quelque chose sui les appelle vie une carte sur leur portable. Mais il y a surtout pour ces gamins l’envie de passer une dernière nuit ensemble avant d’être séparés par des déménagements imposés à leur parents pour laisser la place à une autoroute.
De ce côté-là le scénario est une belle trouvaille, celle de parler de ces enfants qui voient différemment le monde qui les entoure, et notamment qui ne parviennent pas à accepter que leur monde s’écroule au profit du capitalisme galopant et de ce rouleau compresseur de l’état qui consiste à exproprier des familles pour construire une route. Dans l’esprit des enfants, il y avant tout une sensibilité, celle de ces amis qui ont peur de ne plus se voir, alors qu’ils avaient partagés tant de choses. Et puis après, on passe à l’aventure fantastique, dans laquelle, les enfants découvre un petit être extra-terrestre qui réclame leur aide pour pouvoir rentré chez lui. Cela vous rappelle quelque chose ? Normal, on rentre sur le terrain de l’hommage évident des auteurs du film pour le cinéma de Spielberg.
Et là pour le coup, le film se prend les pieds dans le tapis. D’abord parce que si sur le papier, l’hommage est correct, il se révèle trop rapidement, comme étant une pâle copie. Des scènes qui rappellent beaucoup trop le chef d’œuvre de Spielberg : Le petit robot caché dans une grange qui n’a qu’une obsession rentrer chez lui, la question obligée : « C’est un garçon ou une fille ? », les services secrets qui quadrille la ville à sa recherche, la course poursuite avec des vélos obligatoire, etc…. Tout dans la mise en scène se révèle d’un manque évident d’originalité et ce qui devait être un hommage devient tout d’un coup, une copie maladroite maquillée par l’utilisation du style « Found Footage » pour donner un aspect plus contemporain. Mais même là, les incohérences s’invitent à la fête et plombent le projet.
En conclusion, « Echo » relevait d’une bonne idée, mais se révèle trop rapidement une copie maladroite de film de Spielberg : « E.T. » dont certains plans ont été entièrement copiés. On ne parle pas de la direction d’acteur qui laisse trop de liberté ce qui donne un jeu manquant de fluidité. Dommage !
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Définition
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Couleurs
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Compression
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Format Vidéo
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16/9 anamorphique couleur
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Format Cinéma
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2.35:1
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Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Les différences de qualités voulues par le réalisateur qui joue sur plusieurs textures pour donner plus de résonnance à son film sont parfaitement bien retranscrites dans cette édition de qualité.
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Langues
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Format
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Bonus
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Commentaires
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Spatialisation
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Dynamique
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Effets surround
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Langues
Type
Format
Sous Titres Film
Sous Titres Bonus
Sous Tit. Comment.
Spatial.
Dynamiq.
Surround
Une piste Dolby Digitale DTS-HD Master Audio 5.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix sont magnifiquement mises en valeur, particulièrement lorsque l’on entend les commentaires des personnages durant les séquences de dans le désert. La dynamique de l’ensemble est suffisamment bien équilibrée pour ne pas se laisser déborder par les musiques ou les effets sonores.
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Supléments
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Menus
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Sérigraphie
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Packaging
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Durée Bonus
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30 min
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Boitier
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Amaray
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Making of
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Documentaire |
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Scènes supplémentaires
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Bonus
Un making of en plusieurs parties qui revient principalement sur la collaboration entre le réalisateur et ses acteurs, et les effets spéciaux particulièrement autour la scène remarquable du camion. C’est intéressant mais pas assez pour nous faire changer d’avis sur le film.
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