Tom Little, le plus petit de son royaume, est fou amoureux de la princesse. Alors qu'une sorcière jette un sort à la famille royale, le Roi décide d'offrir la main de sa fille à celui qui les libèrera du sortilège. Tom accepte la mission et se lance dans une aventure pleine de surprises, pour gagner le cœur de la princesse.
Un film d’animation Espagnol, avec une partie d’équipe Cubaine, ça suscite normalement l’intérêt, même si l’on ne s’attend pas forcément à un chef d’œuvre. Parfois la surprise est bonne et parfois non ! Ici l’avis est un peu mitigé, d’abord parce que l’histoire en elle-même, n’est pas inintéressante, puisque le film se base sur les « Contes Bleus » d’Edouard Laboulaye, qui de la même manière que JRR Tolkien (Et dans un autre registre) écrivit ces livres pour ses petits-enfants. Du coup les personnages sont surprenant, plein de magie et de courage et le discours mêle plein de thème : l’amour, la fierté le courage et le respect de l’autre.
Le scénario d’ailleurs, mêle un certain nombre de personnage issus des comptes et Tom Pouce, qui lui vient d’une inspiration britannique, comme l’auteur des contes bleus vécus principalement aux Etats-Unis, on pardonnera aux réalisateurs cette petite digression. D’ailleurs le scénario n’est certainement pas la faiblesse du film, bien loin de là. On découvre une histoire bien écrite avec une trame suffisamment naïve pour parler aux enfants et suffisamment bien écrite pour parler aux parents.
Non c’est plutôt du côté de l’animation que le bas blesse. Car si les arrières plans sont soignés et que les personnages bénéficient d’une esthétique originale, la technique laisse à désirer. En effet, même si le cinéma Européens se caractérise par un retour aux essentiels de l’animation dans une sorte de rébellion face aux techniques des mastodontes américains. Ici on se retrouve avec une animation de bas étage, avec des personnages qui glissent sur les arrières plans, eux-mêmes figés avec des perspectives mal dessinées.
Le doublage est aussi une déficience, notamment les bruitages trop en avant et sortis d’une mauvaise bibliothèque sonore. A un tel point que l’on peut croire à une mauvaise blague des Monthy Pythons. L’ensemble est hystérique comme les sous-produits que l’on retrouve à 1€ dans les rangs des supermarchés. Une défaillance qui rend difficile l’intérêt que l’on pouvait trouver au dessin animé dans sa présentation première.
En conclusion, « Tom Little et le miroir Magique » est un film d’animation dont le scénario intelligemment écrit ne peut masquer une animation ratée et des graphismes originaux mais mal adaptés aux besoins de l’animation.