Les nouvelles aventures de Green Arrow/Oliver Queen, combattant ultra efficace issu de l'univers de DC Comics et surtout archer au talent fou, qui appartient notamment à la Justice League. Disparu en mer avec son père et sa petite amie, il est retrouvé vivant 5 ans plus tard sur une île près des côtes Chinoises. Mais il a changé : il est fort, courageux et déterminé à débarrasser Starling City de ses malfrats...
C’est toujours avec un peu d’inquiétude que l’on voit les chaines de télé se lancer dans des adaptations de DC Comics. On se souvient notamment de la série « Batman » des années 60, ou encore du « Frelon Vert » dans les mêmes années avec un côté kitsch à souhait que le ridicule à finit par faire entrer dans le panthéon des séries cultes. Mais il y avait aussi « Wonder Woman » qui avait eu le bon sens de ne faire dans la caricature mais de donner une véritable structure narrative à l’héroïne qui porte si bien le maillot aux couleurs du drapeau américain. Et c’est bien de ce côté-là qu’il faut se pencher pour aborder « Arrow ».
Car la série donne corps à l’un des héros les plus emblématiques de la sphère DC Comics, et surtout garde un esprit sombre et lugubre au personnage. Car comme Bruce Wayne/Batman, Oliver Queen, a deux visages : L’héritier arrogant et insouciant et le héros nocturne taciturne et déterminé.
Et la réussite est évidente, parce que les créateurs de la série, imposent d’emblée un style narratif, proches des séries que nous avons l’habitude de voir actuellement sur nos écrans (comme Revenge et son besoins de vengeance), ici le héros doit accomplir la tâche que lui a donné son père juste avant de mourir. Il se doit de nettoyer la ville de la corruption et des criminels qui la gangrène. Une histoire proche de celle de « Batman », d’autant que le héros n’a pas de super pouvoir, simplement un entraînement rigoureux t intense qui lui permet d’anticiper en permanence les coups de ses adversaires et lui a permis de développer ses qualités de tireur à l’arc.
Ce qui est intéressant dans la série « Arrow » c’est bien évidemment la qualité de ses intrigues. Car il y a bien sûr, celle qui consiste à suivre la liste du père, et de ce côté-là chaque épisode au moins présente son lit de surprises, mais il y a aussi les histoires par épisode, avec des méchants plus ou moins réussit ou caricaturaux, mais toujours un goût pour une écriture rigoureuse en créant des personnages récurrents et secondaires moins linéaires que ce que l’on a l’habitude de voir. Il y a le flic soucieux de faire tomber ce jeune héritier, la fille qu’il aime mais qu’il n’a pas le droit d’aimer et plus encore. Tout est fiat pour plusieurs lectures et pour que tout le monde s’y retrouve.
Et la mise en scène nous réserve également beaucoup de surprises avec notamment des combats, enfin, parfaitement chorégraphiés, avec une véritable dynamique qui ne fait pas dans le bas de gamme et n’a pas à rougir des grandes productions cinématographiques. L’action est parfaitement calibrée et les narrations en flash-back viennent justifier les qualités du héros.
Côté distribution, Stephen Amell s’est physiquement métamorphosé pour correspondre aux critères plastiques du personnage. Il compose avec une certaine justesse (même si parfois il en fait un peu trop, ou pas assez) son personnage taciturne et volontairement arrogant lorsqu’il doit apparaitre en public.
En conclusion, cette première saison de « Arrow » est une réussite sur tous les points et nos donne forcément envie de connaitre rapidement la suite des aventures de ce héros masqué d’une capuche et armé d’un arc.