Résumé
Après avoir échappé à la mort, Stonebanks (Mel Gibson) a pour seul objectif d'éliminer l'équipe des Expendables. Mais Barney (Sly) a d'autres plans... Il décide d'apporter du sang neuf à son unité spéciale et d'engager de nouveaux équipiers plus jeunes, plus vifs et plus calés en nouvelles technologies. Cette mission se révèle rapidement un choc des cultures et des générations, entre adeptes de la vieille école et experts high-tech.
Critique
Réunir une belle brochette d'acteurs de Films plus ou moins has-been pour faire le film d'action ultime. Sylvester Stalone avait osé, il a réussi. Le succès public a appelé un second opus avec forcément plus de stars et plus d'action.
Voici donc le troisième film et, cette fois, l'histoire écrite par Sly himself (enfin on peut imaginer qu'une armée de coscénaristes l'a aidé) va mettre en scène des petits nouveaux jeunes... mais aussi de nouveaux anciens !
Le scénario tenant sur un timbre poste et de servant qu'à enchaîner les scènes d'action, je ne le détaillerais pas trop ! Le film est en quatre temps, introduction avec les anciens, recrutement de petits nouveaux, les petits nouveaux se font avoir et les anciens viennent à la rescousse. D'une durée de plus de deux heures, le film se suit plutôt bien de par les scènes d'action parfaitement chorégraphiées et le montage dynamique. Mais j'ai personnellement trouvé que la dernière partie tire en longueur et qu'un montage avec 15 bonnes minutes de moins serait bénéfique.
Pour les cascades, c'est le jeu, il faut en faire plus que les autres films aussi, il ne faut surtout pas chercher la moindre vraisemblance : bateau qui atterrit sur un camion, immeuble bourré de C4 pilonné par plusieurs chars, mais qui attend bien sagement la fin du compte à rebours pour exploser, véhicules qui défient la gravité, etc. Reste que le film reste assez jouissif à suivre.
Pour le casting, il n'y a pas à dire, on retrouve que du beau monde. Je vous laisse consulter la fiche information en haut de la critique, mais l'implication des têtes d'affiche est assez variable. N'espérez pas voir Schwarzy plus de 3-4 scènes; idem pour Jet Lee. On voit également les héros souvent de loin ou de dos ce qui permet la production de doubler au maximum les acteurs. Mais on notera la prestation plutôt correct de Stalone, Jason Statham et surtout Mel Gibson qui prouve qu'il assure mieux en méchant qu'en héros. Harisson Ford et Dolph Lundgren cabotinent, mais le nouveau personnage, joué par Antonio Banderas, apporte une touche d'originalité de par son décalage et l'humour bienvenu qu'il introduit.
Verdict
Sans être un chef d'oeuvre, Expendable 3 remplit haut la main le contrat niveau casting et cascade. Scénario minimaliste, quelques longueurs et une implication très inégale des acteurs gâchent un peu le plaisir.
DVD : Image aux tons froids, mais correcte pour le support DVD. Les mouvements de camera rapides et l'action non-stop apportent naturellement quelques artefacts de compression, mais rien de bien méchant.
Blu-Ray : <à venir>
DVD : Une bonne claque avec le mixage en dolby digital qui n'oublie pas d'exploiter au mieux les enceintes arrières. L'application d'un filtre de re-égalisation sur les arrières (nommé "reeq", "cinéma" pour avoir moins d'aiguës) évitera un son trop agressif. Dynamique et spatialisation sont au top. Le décodage en 7.1 donne des résultats démonstratifs.
Blu-Ray : <à venir>
Menus sonorisés et animés. Mais bande-annonce à l'insertion du disque pour le prochain Sin City.
Liste des bonus :
- Scène allongée : le singulier est important pour une scène trop longue dans le film et allongée de quelques secondes ici.
- Les expendables en France : sur la croisette, avant-première, - interviews. Opération marketing sans le moindre intérêt.
- Prises ratées : bêtisier sympathique.
- Bandes annonces (mais ne comprend pas Expendable 3)
Seules les scènes coupées représentent un intérêt.