Annabelle

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
11/02/2015
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
James Wan
Scénaristes
Gary Dauberman
Compositeur
Joseph Bishara
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
99
Support
Critique de Julien Sabatier

L’histoire

Une famille est tourmentée par une poupée diabolique.

Critique

Gravitant autour de la poupée maléfique aperçue dans Conjuring : les dossiers Warren, Annabelle est un spin-off de ce dernier. James Wan ayant passé la main (il se contente d’un poste de producteur), le métrage est confié à John R. Leonetti. Réalisateur à l’occasion (on lui doit Mortal Kombat : annihilation et L’effet papillon 2), Leonetti est avant tout un directeur photo (The mask, Piranha 3D) ayant œuvré à plusieurs reprises pour James Wan (Dead silence, Death sentence, Insidious, Conjuring, Insidious 2). Voici donc un choix qui semble pertinent, du moins sur le papier.

Dans notre contrée, Annabelle a surtout défrayé la chronique en raison de « débordements » (dégradations, bagarres, insultes, jets de popcorn, miction) survenus lors d’une poignée de séances. Exaspérés, certains exploitants sont allés jusqu’à faire intervenir la police et déprogrammer le métrage. Notons que le phénomène n’est malheureusement pas nouveau (des faits similaires furent déplorés à la sortie de Paranormal activity 4) et que les fauteurs de trouble ont toujours le même profil (il s’agit d’adolescents décérébrés et surexcités). Pitoyable. Toujours est-il que ces évènements portent préjudice au cinéma horrifique, un genre qui n’en a clairement pas besoin (mauvaise image dans l’opinion publique, difficultés à se frayer un chemin jusqu’aux salles obscures) et cristallise un regrettable fait de société : beaucoup de gens ne savent plus se tenir dans une salle de cinéma. Désespérant.

Quid de la qualité artistique du métrage ? Et bien celle-ci n’est guère fameuse, loin s’en faut. Annabelle est un film médiocre, « plat », fade, convenu (ficelles narratives énormes, poncifs éculés). Affichant une réalisation fonctionnelle ponctuée de basiques effets de manche, un script bondieusard et lourdement explicatif ainsi qu’un casting insipide, le film fait pâle figure à côté de Conjuring. A aucun moment il n’atteint l’efficacité de la « séquence Annabelle » des Dossiers Warren. Son seul mérite : souligner les qualités de l’œuvre de James Wan (écriture, mise en scène, interprétation). S’il propose certes quelques (très rares) passages angoissants, le métrage de John R. Leonetti déçoit fortement et s’avère même un brin ridicule aux entournures (on se croirait parfois chez les frères Wayans ...).

Verdict

Production opportuniste ne parvenant jamais à camoufler sa nature purement mercantile, Annabelle est un piètre film horrifique. Amateurs d’épouvante de qualité, passez votre chemin.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Une image d’une redoutable précision. Affuté, le master offre une restitution visuelle ultra efficace. La définition est optimale, la gestion des couleurs exemplaire. Une revue dithyrambique qui se poursuit avec la compression, l’encodage sachant demeurer invisible en toutes circonstances. Du bel ouvrage, assurément.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Deux pistes 5.1 DTS-HD Master Audio du meilleur effet. Immersives en diable, elles offrent un son particulièrement pointu. Le rendu audio est limpide, énergique et parfaitement réparti sur les différents canaux. On conseillera d’opter pour la version originale, mieux équilibrée et plus agressive lors des scènes tendues. De très bonnes conditions sonores.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 40 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Déception côté suppléments avec une série de brefs modules très promotionnels (SAV standard) : La malédiction d’Annabelle (5 minutes) sur l’affaire réelle (?) à l’origine du métrage, Larmes de sang (5 minutes) dédié au travail de mise en scène, Poupées du démon (4 minutes) sur le design des poupées et Un processus diabolique (5 minutes) consacré à la conception du démon vu dans le film. Bref, rien de folichon. Même constat pour des Scènes coupées (21 minutes) très anecdotiques et dont le visionnage s’avère hautement dispensable.