Lucas, l’ex-détenu devenu sherif, et son ancienne complice Carrie Hopewell sont de retour. Avec son père, le chef de gang laissé pour mort, Carrie est tiraillée entre la loyauté envers sa famille et la fidélité à Lucas, qui a fort à faire avec le meurtre d’une adolescente de la tribu Kinaho, la rivalité entre un caïd Amish et le chef de la tribu, ainsi qu’un visiteur importun. Plus que jamais le sang va couler à Banshee.
Et c’est rien de le dire ! Créée par Alan Ball, à l’origine de « True Blood », la série ne fait pas dans le détail. Avec un style qui n’est d’ailleurs pas sans rappeler la série avec les vampires, particulièrement lorsque la scène se passe dans le bar de Sugar Bates : « Le Savoy », mais également dans l’entourage du héros avec Job qui n’est pas sans rappeler « Lafayette » dans « True Blood ». Après pour ce qui est de l’identité de la série, la comparaison s’arrête là ! Plus de vampires ni de créatures en tout genre, juste un ex-détenu qui arrive au bon moment dans un lieu qui se révèle bien plus proche qu’il n’y parait.
« Banshee » c’est une série où tout est trop, tout y est exagéré, le héros s’en prend dans la figure à un rythme effréné et de toutes les manières sans pour autant flancher. Il parcourt les épisodes avec une régularité désarmante. Et même lorsque son monde est sur le point de s’écrouler, il parvient toujours à se relever et à trouver la solution même si cette dernière n’est pas forcément la meilleure.
C
e qui fait toute la qualité de cette série, c’est surtout le soin apporté à l’ambiance de la série. La réalisation y est précise et même si certains épisodes paraissent décousus, le résultat est captivant, et il devient difficile de lâcher prise. Et cette seconde saison implique un peu plus le héros dans une ville dont il n’est qu’un fantôme en fait. Les intrigues le plonge un peu plus dans le mensonge. Et même lorsque la situation se complique, la trame est suffisamment intelligente pour sortir le héros de la mauvaise passe tout en le maintenant en équilibre. Un montage qui joue sur les flash-back, pour mieux ancrer le présent dans le passé. La saison 2 joue également un peu plus la carte de la surenchère dans les meurtres, les intrigues la présence des méchants dans une ville qui n’en demandait pas tant !
E
n conclusion, cette deuxième saison de « Banshee » affirme les premiers pas de la saison précédente. Elle implique un peu plus son héros dans son mensonge pour le plus grand plaisir du spectateur qui reste captivé de bout en bout. L’ambiance y est magnifiquement retranscrite et le spectateur est happé pour ne plus être lâché !