Insidious : Chapitre 3

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Insidious : chapter 3
Genre
Pays
USA
Date de sortie
25/11/2015
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Jason Blum, Oren Peli
Scénaristes
Leigh Whannell
Compositeur
Joseph Bishara
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
97
Support
Critique de Julien Sabatier

L’histoire

Souhaitant communiquer avec sa mère décédée, une adolescente devient la victime d’un spectre malveillant.

Critique

Et de trois. Après Insidious (2010) et Insidious : chapitre 2 (2013), voici donc logiquement ... Insidious : chapitre 3 (2015), un titre qui permet à Leigh Whannell, scénariste des deux premiers opus, de faire ses premières armes derrière la caméra.

L’arrivée de ce troisième volet, un prequel (comme c’est original ...), n’a rien d’étonnant. Rappelons en effet que le principal producteur de la série n’est autre que Jason Blum, spécialiste de l’horreur marketée bien connu pour sa propension à exploiter les filons jusqu’au bout (cf. la franchise Paranormal Activity ...). Malgré une hausse sensible des budgets (1.5 puis 5 puis 10 millions de dollars), les Insidious demeurent toujours un investissement très rentable, une profitable opération financière. On peut donc douter que les chapitres 2 et 3 aient été conçus pour l’amour de l’art et gager que ce troisième volet ne sera pas le dernier ...

Flash-back. 2010. Film d’épouvante bigrement efficace, Insidious s’impose d’emblée comme une réussite indéniable et permet à James Wan d’ajouter une pièce majeure à sa filmographie. A la fois classique et résolument moderne, ciselé, personnel, le métrage est une petite pépite horrifique. 2013. Trois ans plus tard, c’est la débandade. Avec Insidious : chapitre 2, pourtant orchestré par la même équipe, on passe du très bon au mauvais. Victime d’un scénario indigent (bâclé ?), ce deuxième chapitre trébuche là où le précédent parvenait à conserver un précieux équilibre. Un raté d’autant plus incompréhensible que James Wan parvient pourtant à signer, la même année, l’excellent Conjuring : les dossiers Warren. Bref, voilà pour l’historique. Un rappel opportun puisque, sur le plan qualitatif, Insidious : chapitre 3 se situera justement quelque part entre les deux premiers opus. S’il n’aura jamais le panache du premier, il surclassera néanmoins le deuxième. Détaillons.

Naviguant en eaux tièdes, Insidious : chapitre 3 oscille entre le bon et le moins bon. Parfois efficace, souvent basique. Commençons par ce qui fâche : un sérieux manque d’audace. Fuyant toute originalité, ce troisième Insidious joue la sécurité, reste sagement dans une zone de confort. Timoré, il cherche toujours à se raccrocher à l’opus fondateur (Elise et ses impayables acolytes sont de retour, tout comme la vieille femme et le démon rouge) plutôt que de s’en émanciper. Zéro prise de risque, tel semble être le credo de Leigh Whannell. Autre défaut majeur : un casting fadasse. Si l’on est heureux de retrouver Line Shaye, Stefanie Scott et Dermot Mulroney font, en revanche, bien pâle figure comparés à Rose Byrne et Patrick Wilson. Emotionnellement, le métrage en pâtit. Cela étant dit, le film a aussi ses qualités. On pense ainsi au fait qu’il prenne son temps et refuse de jouer la carte d’une vaine surenchère. Exploitant notamment nos peurs ataviques (l’obscurité, la chose sous le lit, etc.) avec une sensibilité évoquant parfois l’épouvante nippone, Whannell signe une mise en scène correcte et ménage quelques moments de trouille (des jump scares qui électrisent le palpitant), pour peu que l’on se laisse prendre au jeu. C’est d’ailleurs l’un des enjeux qu’induit le côté « train fantôme » du film. On se laisse embarquer ou l’on repère les artifices.

Verdict

Relativement sympathique mais sans plus, Insidious : chapitre 3 est un film moyen. Un titre qui aurait pu être pire (le départ de Wan ne laissait rien présager de bon) ... ou mieux, c’est selon. A chacun de juger si le verre est à moitié vide ou à moitié plein.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Une restitution impeccable. Affichant un piqué parfait, une gestion des couleurs très soignée et un encodage discret en toutes circonstances, cette édition Blu-Ray nous offre des conditions de visionnage optimales. Une image irréprochable. Rien à redire.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Très important dans le film, le son est ici traité avec les honneurs, bénéficiant de pistes DTS HD Master Audio 5.1 du plus bel effet. Quelle que soit la langue choisie (anglais d’origine ou français), le résultat est particulièrement efficace. L’ensemble est limpide, parfaitement spatialisé et dynamique en diable. L’effet des nombreux plans-chocs s’en trouve décuplé. Sursauts assurés.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 61 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

- Featurettes (54 minutes) : Cinq modules thématiques assez bien faits (quoique promotionnels) qui nous apprennent à peu près tout sur le film. Un bonus relativement intéressant, surtout lorsque sont abordés les maquillages et le travail sur le son.

- Scènes coupées (5 minutes) : Trois scènes écartées dépourvues d’intérêt.

- Bandes annonces (2 minutes).