Agents très spéciaux Code U.N.C.L.E.

Catégorie
Cinéma
Titre Original
The Man From U.N.C.L.E.
Genre
Pays
USA
Date de sortie
03/02/2016
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
John Davis, Steve Clark-Hall, Lionel Wigram et Guy Ritchie
Scénaristes
Guy Ritchie et Lionel Wigram
Compositeur
Daniel Pemberton
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
117
Support
Critique de Emmanuel Galais
Au début des années 60, en pleine guerre froide, Agents très spéciaux - Code U.N.C.L.E. retrace l'histoire de l'agent de la CIA Solo et de l'agent du KGB Kuryakin. Contraints de laisser de côté leur antagonisme ancestral, les deux hommes s'engagent dans une mission conjointe : mettre hors d'état de nuire une organisation criminelle internationale déterminée à ébranler le fragile équilibre mondial, en favorisant la prolifération des armes et de la technologie nucléaires. Pour l'heure, Solo et Kuryakin n'ont qu'une piste : le contact de la fille d'un scientifique allemand porté disparu, le seul à même d'infiltrer l'organisation criminelle. Ils se lancent dans une course contre la montre pour retrouver sa trace et empêcher un cataclysme planétaire.

Une chose est sûre, depuis un certain nombre d’années le réalisateur Guy Ritchie a trouvé une place dans le cinéma mondiale. Une place particulière, faite de pépites d’humour british à l’instar de « Arnaques, crimes et Botaniques » ou encore « Snatch » et de blockbusters estampillés Hollywoodiens, les « Sherlock Holmes ». Tout ces films ont un commun une véritable signature visuelle et scénaristique. Un humour très British, pince sans rire et flegmatique, des plans à vous couper le souffle et une inventivité récurrente. En fait le réalisateur utilise toujours les mêmes méthodes, mais les adapte en permanence à son sujet.

Ainsi pour l’adaptation sur grand écran de la série des années 60 : « Des Agents Très Spéciaux », le réalisateur n’a gardé que les personnages ainsi que le contexte historique, pour ensuite tisser une histoire dans laquelle se mêlent ses principaux traits de caractère : de L’humour, de l’action et un hommage très prononcé aux serviteurs des services secrets de sa majesté. Car il est évidemment impossible de ne pas voir dans cette adaptation un clin d’œil aux James Bond, notamment à travers le personnage interprété par Henry Cavill, dont le flegme est d'une désarmante assurance quelles que soient les circonstances. Charmeur, cogneur et surtout particulièrement instinctif dans ses décisions, le personnage de Napoléon Solo reprend tous les codes de l’espionnage British.

Et son alter ego russe, interprété par Arnie Hammer, n’est pas en reste, loin de là ! Il vient compléter les failles de son acolyte imposé et apprend tout en donnant des leçons à son embarrassant comparse. Mais bien sûr tout cela ne coexiste et ne prend corps que par la capacité de Guy Ritchie à donner forme à une grosse machine, tout en lui dessinant tous les aspects d’un film simple et désarmant. On garde toujours la matière de départ, des personnages décalés qui se font en permanence échos dans toute la carrière du réalisateur et des situations complexes que le ou les héros vont devoir démêler sans jamais perdre une once de leur fierté.

Mais surtout, Guy Ritchie impose une signature, une mise en scène continuellement inventive, en mouvement perpétuel, comme David Fincher le fait également, à sa manière, le réalisateur ne reste pas sur un plan simple, il doit toujours lui donner une texture particulière, comme lorsque les deux héros ouvrent un coffre, la position de la caméra donne à la scène une sensation incroyablement vertigineuse. Pareil dans la course poursuite en bateau, Guy Ritchie casse les codes pour mieux imprégner les choix opérés par ses héros et les changements intérieurs.

En conclusion, « Agents Très Spéciaux : Code U.N.C.L.E. » est une preuve supplémentaire de la capacité de Guy Ricthie de s’approprier un sujet très américain et de lui donner une texture volontairement so British. Le résultat est sensationnel ! On rit beaucoup, l’énergie ne baisse jamais d’un cran et la mise en scène est d’une inventivité désarmante.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.40:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Le support met parfaitement en lumière le travail de l’équipe qui avait particulièrement bien soigné les décors et les détails pour reproduire les années 60 et l’aspect kitch, un peu pop british en faisant contraste avec les couleurs plus sombres du Berlin de l’époque soviétique
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Néérlandais
Oui
Oui
Non
 
 
 
Une piste Dolby Atmos est proposé pour la VO, compatible avec tout système Dolby. Le mixage es à l'image de direction de Guy Ritchie, relativement inventif. De fait les bruitages utilisent au mieux les possibilités du Dolby Atmos en créant d'une part une meilleure couverture globale mais également en positionnant sur le dessus un appui sans exagération mais réel. L'arrivée de l'hélicoptère, la tombée du missile ou encore la plongée de nos compères sont des moments ou l'on ressent parfaitement tout l'intérêt de ce type de mixage.
Sinon ? Et bien pour une configuration 5.1 / 7.1 traditionnelle vous aurez droit à une belle enveloppe sonore, parsemée de nombreux effets et une parfaite intégration des graves, pas trop appuyée mais bien percutante.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 45 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
« Les gars de U.N.C.L.E. » nous plonge dans les coulisses d’un film dont le tournage est toujours aussi surprenant de décontraction. Guy Ritchie impose une ambiance résolument décontractée qui repose principalement sur l’alchimie entre les acteurs. On y voit une équipe  soudée qui s’amuse autant qu’elle invente des plans particulièrement soignés.

« Vue D’espion : Recréer les années 60 » est un focus particulièrement bien pensé sur les dessous de la création des décors, des costumes et de l’ambiance en générale du film. A noter pour les amateurs deux focus autour des voitures du film.
 
« Les motos Métisse : Classes et très British » : Les motos de la marque Métisse sont mythiques et on y découvre un Armie Hammer comme un enfant qui découvre un nouveau jeu. C’est surtout intéressant parce que l’on y découvre un artisan passionné de moto qui offre certaines des plus belles sensations du cinéma.

« Un homme de talents extraordinaires », comme d’habitude les studios ne peuvent s’empêcher de glorifier leur star, voici donc un focus sur Guy Ritchie le réalisateur du film.