Xanadu

Catégorie
Cinéma
Pays
USA
Date de sortie
24/08/2016
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Lawrence Gordon, Joel Silver
Scénaristes
Richard Christian Danus, Marc Reid Rubel
Compositeur
Barry De Vorzon, John Farrar, Jeff Lynne d'Electrict Light Orchestra
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
96
Support
Critique de Charly Halper

Pour la fin de l'été (et le 24 août précisément), l'éditeur indépendant Elephant Films a la très bonne idée de ressortir en DVD et Blu-ray une festive collection de comédies -musicales ou non- marquées seventies au possible : « Car Wash », « Sweet Charity » et ce « Xanadu» (ici critiqué, comme les deux autres titres).

Comédie musicale ambitieuse qui pourtant sabota les carrières
d'Olivia Newton-John et Michael Beck de leurs propres aveux, ce poétique « Xanadu » (qui veut qu'il ne faut pas laisser tomber ses rêves, même les plus fous) est, donc, le premier film du producteur Robert Greenwald en tant que réalisateur... mais surtout connu pour être un des plus célèbres navets (le journaliste et publicitaire John Wilson décidant même de créer ses Golden Raspberry Awards -ou Razzies Awards, récompensant les pires films et tout le reste- pour ce film) de ce tsunami musical et culturel qu'a été à travers le monde la mode du disco.

Si le groupe français Ottawan aura épelé sur plus d'un dancefloor ce mot (avec leur titre « Disco »: en tête des charts européens) en 1979, notre Sheila nationale enflammé la planètre disco en compagnie des Black Devotion (mais si, souvenez-vous de leurs « Love Me Baby » et « Spacer », etc) entre 1977 et 1980, Hollywood également n'aura pas hésité à surfer sur cette vague à l'orne de la décennie MTV et de l'explosion de clips esthétiques, super visuels et chiadés.
« La Fièvre du samedi soir », film de John Badham de 1977 (dans lequel Tony Manero -John Travolta- oublie sa condition ouvrière les nuits de week-ends venus sur ces pistes de danses dont il est le roi), restant une inconstestable référence sur ces années disco seventies, même si le film n'aurait été monté que sur une article fake soi-disant sociologique: 282 millions de dollars au box-office international, de mutliples nominations aux Oscar et Golden Globe, une consécration mondiale pour son jeune acteur d'origine irlando-napolitaine (John Travolta), le statut de bande originale de film la plus vendue au monde parmi d'autres (pas moins de 25 millions d'exemplaires à la date du 1er mai 1979) en plus d'un Grammy, ce « Xanadu », sorti trois ans plus tard, la même année que les autres films catalogués comme disco « BIM Stars (The Apple) » (fiction futuriste de Menahem Golan dans laquelle le monde est passé sous contrôle des compagnies de spectacle) et « Rien n"arrête la musique » (biopic librement inspiré sur la création des Village People avec Steve Guttenberg et qu'Olivia Newton-John déclina!), peut-on dire ne va pas jouir de la même aura.
Et ce, même malgré la profusion de néons et autres effets strombscopiques qui entourent de leurs halos les séduisantes danseuses et actrices de ce film.

Construit sur la glorieuse notoriété sirupo-chantante de la blonde actrice et chanteuse Australienne Olivia Newton-John sortant du triomphe international de « Grease" avec John Travolta, deux ans plus tôt (1978), cet espèce de remake -entre autres- de « L'Etoile des étoiles (Down to Earth) », film de 1947 d'Alexander Hall dans lequel une muse incarnée par Rita Hayworth descendait sur Terre pour corriger les erreurs de la future pièce d'un producteur de Broadway concernant les muses, signé par Richard Christain Danus et Marc Reid Rubel (scénaristes débutants à l'exception d'une comédie adolescente sortie en 1978: « Almost Summer »), n'était intialement prévu, sans aucune prétention, que comme un petit film mêlant disco et ce phénomène du roller envahissant les salles et rues américaines, avec un budget minimal (4 millions de dollars) à la suite des films « Skatetown, USA » (avec Scott Baio et Patrick Swayze) de William A. Levey et « Roller Boogie » (avec Linda Blair) de Mark L. Lester (oui, celui de « Class 1984 » et « Commando »!) sortis en 1979.

Sonny Malone est un peintre talentueux (même s'il ne fait que reproduire à plus grande échelle les pochettes d'albums pour les afficher dans des vitrines ou sur des devantures et murs) en quête de reconnaissance et qui a bien été obligé de retourner à ce travail alimentaire quand ses rêves passés de gloire ont échoué.
En conflit avec cet ancien employeur qui a bien voulu le reprendre (non sans exiger qu'il s'en tienne à reproduire uniquement ses pochettes, sans aucun écart artistique personnel), Sonny, chargé de reproduire une pochette, donc, va être séduit par la jeune femme posant dessus (alors qu'aucun modèle n'était présent durant la séance photo)... qu'il va rencontrer le matin même! Et celle-ci l'embrasser, bouleversant sa vie et sa destinée...
Car, Kira (tel serait son nom) est, en fait et sans vous spoiler quoique ce soit, l'une de ses muses grecques revenue sur Terre... pour, en plus de faire du roller dans L.A., inspirer cet artiste. Comme elle semble l'avoir déjà fait par le passé.

Peut-être plus passionnés et rêveurs que réalistes, les producteurs (Joel Silver et Lawrence Gordon, entre autres), le directeur de la photo (Victor J. Kemper) et le réalisateur débutant de ce joli conte féérique moderne mêlant mythologie grecque, disco, rollers et abus de néons fluo voient, malgrè ces 4 millions alloués, les choses en grand: rêvant de ressusciter les grandes comédies musicales d'antan (dont le film s'inspire en partie également dans certaines de ces scènes: « Chantons sous la pluie », « Pour moi et ma mie »,...), comme cette scène de roller dans le club ayant nécessité 60 danseurs sur pantins et autres artistes et performers à l'ancienne, où les caméras pouvaient naviguer et sembler danser au rythme de la chorégraphie, l'équipe n'hésitera pas à faire construire un plateau du dit club dans les Hollywood Center Studios y envahissant rien que moins un million de dollars de ce budget!
Sans compter une écriture quasi quotidienne du film, dont Greenwald et Silver n'auraient eu qu'une légère trame en tête, selon leur actrice principale (qui n'est pourtant pas connue pour être une donneuse, mais plutôt comme une gentille et jolie Australienne sur laquelle il est parfois bon de détourner les caméras -comme lors de scènes de danse), et vous pouvez imaginer ces lourds handicaps qui auraient du pénaliser ce sympathique et innocent projet. Mais surtout et peut-être les raisons qui pousseront Ned Tanen, boss d'Universal, à évincer Joel Silver -à moins que ce ne soit cette anecdote célèbre qui veut qu'il ait enfermé trois jours un de ses scénaristes tant que ce "fils de p***
» ne lui aurait pas livré les pages qu'il désirait!

Viré par la grande porte, le producteur parviendra pourtant à revenir par la petite porte (sans allusion sexuelle graveleuse) en allant s'en plaindre auprès de son ami et mentor Lawrence Gordon, également producteur de ce film, qui le reprendra de suite... et les deux hommes de voir étonnement leur projet augmenter de 13 millions de dollars (le budget total du film étant tout de même estimé à 20, somme conséquente à l'époque), leur permettant d'obtenir ce qu'ils veulent et de faire rêver leur public restreint avec l'architecture paquebot magnifique du Pan Pacific Auditorium du Beverly Boulevard hollywoodien pour inspiration du club Xanadu, des effets spéciaux pleins de lignes horizontales lumineuses et colorées (signes de modernité et d'entrée dans le futur du cinéma... depuis kitsch) et autres halos fluo détourant des actrices apparaissant et disparaissant ou filant à la vitesse de la lumière, comme leurs carrières filantes mais qui ne seront pas sans rappeler le film « Tron » (1982), une séquence d'une autre comédie musicale oubliée de 1984 « Rock Aliens » (Pia Zadora s'y transformant, elle aussi, en éclair flashy dans une scène de danse) ou la série oubliée « Automan », et autres magnifiques effets visuels étudiés et élaborés (transitions, etc).
Qui pourtant ne compenseront pas le travail de débutant de Robert Greenwald ou l'absence de travail de sa script-girl (que de faux-raccords!) sur un scénar' déjà assez peu probant l'avons-nous vu...

Mais, peut-être, en représailles, Universal et/ou Ned Tanen sabotèrent leur film, en avançant la date de sortie de six mois (de Noël 1980 à l'été), empêchant Greenwald, Silver et Kemper d'élaborer tous ces effets spéciaux qu'ils fantasmaient et les obligeant à lancer une promotion marathon et matraquée dès le mois de mai: Olivia Newton-John, Gene Kelly et Cliff Richard (le rockeur britannique qui double tous les titres censés être chantés par Michael Beck) partant interpreter plusieurs titres sur de nombreux plateaux TV ou 20 minutes de scènes (qui compteront des effets et titres radicalement différents restant désormais inédits en plus de scènes coupées ou étendues) diffusées en convention.
Et les mauvaises langues de s'écrier que tout ça ne sera pas les seules raisons d'un tel échec...

Car, si dans une comédie musicale, on s'attend à en prendre plein les mirettes et voir les acteurs et chanteurs danser et chanter en même temps, sous des paillettes et multipliant les décors et saynetes, dans cette mignonne mais si rigolote féérie moderne « Xanadu », on ne peut pas dire que nos deux acteurs principaux (Newton-John et Beck) soient particulièrement à l'aise sur ces rollers, et cette gaucherie de les empêcher de donner de la crédibilité à certaines scènes majeures, déjà difficiles à concevoir mais ici chantées et « dansées »: le héros des « Warriors, les guerriers de la nuit » n'étant pas chanteur (comme mentionné plus haut) et les équipes de « Grease » ayant déjà tenter de camoufler les mauvais pas de danse de l'Australienne en détournant les caméras vers d'autres acteurs, pour exemples.
Swan des Warriors (qui vit s'ouvrir beaucoup de portes dans le monde du cinéma avec le film de Walter Hill et « Xanadu » les lui reclaquer en pleine face aussi sec) n'étant un peu qu'une dernière roue du carosse, quand Andy Gibb des Bee Gees pour qui fut écrit le rôle ne put se libérer, Travolta le refuser et cet inconnu Mel Gibson proposé par sa compatriote bondissante ne pas intéresser la production: pour dire, tout fut capitaliser sur le physique et le récent succès en salles du magnifique « Warriors », puisque l'acteur au physique de jeune premier aux mèches longues, Beck, n'eut finalement pas de casting à passer, sans savoir danser ni chanter!
Sa belle et douce partenaire Australienne (Newton-John) ayant, elle, été, par contre, de toujours envisagée comme la star féminine et principale de ce film (qui devait lancer sa carrière solo... et non pas la faire se crasher comme une météorite et non s'envoler comme une étoile trop filante): déclinant, comme évoqué plus haut, le film « Rien n'arrête la musique » de Nancy Walker, et allant se fracturer le coccyx lors de la scène de roller de « Suddenly » (malgré la participation technique et en conseils -en toc?- de Peggy Fleming, skateuse olympique)... mais trouver, au moins, l'amour hors caméra sur le plateau dans son malheur et ce naufrage -en la personne de Matt Lattanzi (l'interprète du jeune Danny McGuire dans un souvenir dansant et chantant de Gene Kelly).

Seul acteur (et quel acteur, quel star!) à tirer son épingle de ce jeu de quilles: Gene Kelly, le roi de la danse!
Le film se tournant près de chez lui, la vieille star de « Chantons sous la pluie » et « Les Demoiselles de Rochefort » accepta de reprendre dans un semblant de fausse suite son rôle quasi-similaire de Danny McGuire de
« La Reine de Broadway (Cover Girl) », comédie musicale de Charles Vidor dans lequel son personnage, chef d'un big band, tenait un club (la happy end de 1944 semblant avoir disparu au profit de cet ancien propriétaire de club qui aura perdu et celui-ci et sa muse). Greenwald, Danus et Rubel allant lui permettre de reprendre nombre de ses grands shows d'antan en d'élaborés et référentiels clins d'oeil.
Et tout cela se voit à l'écran, tant l'acteur et chanteur de 67 ans semble s'y éclater et s'amuser comme dans cette scène de roller où il entraine à sa suite tous les figurants et danseurs ou une incroyable et humouristique (malgré elle) scène d'essayage de haute couture marquée de ces eighties vestimentaires criardes qui ne sera pas sans rappeler le futur
« Pretty Woman », le disco et la petite chansonnette poussée par le trio en plus.

Dernier film de la légende Gene Kelly et chant du cygne d'Olivia Newton-John et Michael Beck sur lequel il y aurait encore tant à dire (la beauté de l'ouverture chronologique du logo Universal, le tournage intimiste de la scène de danse entre Kelly et Newton-John, l'ajout quasiment à la dernière minute de cette scène animée par un Don Bluth ayant quitté Disney et avant de se lancer dans « Le Secret de NIMH » et « Fievel » pour inclure un titre supplémentaire, « Don't Walk Away », multiplication des faux-raccords méritant un article à eux seuls, et d'autres secrets de tournage), « Xanadu » traine derrière lui une lourde casserole de nanar tape-à-l'oeil, peut-être à cause de son échec catastrophique en salles (alors que comme nombre de nanars décriés il réussira à obtenir un certain statut de culte, lui aussi -dans la festive communauté gay, quitte à ne pas rompre d'aussi lourds clichés) alors qu'à bien y regarder ce film n'en est pas moins et pas plus que d'autres films grotesques, excessifs voire désormais hyper kitsch et désuets de cette période un réel et pur produit (un brin coupable ou honteux, selon votre tolérance cinématographique et collectionnite dévédévoresque) de ces exubérantes, aveuglantes et encore insousciantes eighties utopiques que le sida n'a pas encore sacrifié sur l'autel de la mort sexuée et alors que le dieu dollar des yuppies tout puissant de Wall Street gain de l'american dream way of life de Sonny et Danny n'a pas encore corrompu celui de toute une génération de doux rêveurs... portés par l'amour et guidés vers celui-ci, disparu ou à venir, comme semble vouloir le conter ce film incompris.

Fans ou non de Farrah Fawcett plus que du film futuriste de Norman Jewison (« RollerBall »), enfilez à nouveau vos rollers, anciens clients de cette Main Jaune parisienne, allez démonter les fils de néons que le cousin Philou à coller sur sa Punto Tunning Cup Diablo customisée, et historiens du cinéma à la petite semaine, précipitez-vous donc sur ce joli coup de coeur positif à assumer... à la fois pour briller en société (lors d'un diner un mercredi soir) et replonger dans une belle ambiance musicale qui n'est pas fait que de « You're the One That I Want » et « Staying Alive », ah, ah, ah...
Si vous vous attendiez à quelque chose en rapport avec la série (se déroulant dans le milieu pornographique) de Jean-Philippe Amar et PodZ, passez votre chemin, par contre.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Editeur indépendant (qui nous a déjà gratifié de rééditions comme la collection Cinema Monster Club ou « Les 39 marches » d'Alfred Hitchcock), Elephant Films propose avec l'une de ces trois galettes inattendues dans la galaxie musicale et cinéphilique un travail de haute facture.
Son master brillant de mille feux ou du moins des sept couleurs de cet arc-en-ciel flashy de néons pour rappeler à certains que les eighties et surtout en Californie c'était aussi tout cet étalage de fluo au-delà des bandanas, chaussettes montantes et shorts en brin trop courts, on peut dire que ce lifting numérique HD 1080p du film (au format 1.85:1 respecté) vous donnera du coeur en joie à défaut de vous filer un coup de soleil ou un coup de je t'aime.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne

Comédie musicale oblige, le travail d'Elephant Films se devait d'être excellent... et il l'est: proposés dans deux versions originales (Anglais boosté en DTS-HD Master Audio 2.0 mais surtout 5.1) et une version française (en DTS-HD Master Audio 2.0 mono d’origine -des sous-titres français à votre grè et sur les chansons également!), le film mais surtout les numéros de chants vous permettront de pousser la chansonnette à défaut des meubles pour quelques pas de danse(s) sur ces hits de l'été 1980 (la bande originale de ce « chef d'oeuvre » allant, au contraitre du film, se hisser au sommet des ventes de l'époque: double platine aux USA et numéros dans de nombreux autres pays) signés du groupe de rock britannique E.L.O. (Electric Light Orchestra) et de John Farrar de « Grease », tout en profitant de la cristalline mais un brin nasillarde voix entétante d'Olivia Newton-John...

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 38 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Karaokés

Dans un ligne éditoriale commune à ces trois sorties de « comédies musicales », Elephant Films propose dans ses éditions combo Blu-Ray et DVD (dont seul le BR a été testé) en suppléments (après un précédent DVD zone 2 « général » en import pauvre chez Universal) :
- le film par Xavier Leherpeur: « Xanadu» en 13 minutes ou presque par le critique de« La Septième Obsession », qui au-delà des présentations des intervenants principaux, replace le film dans son contexte de l'époque et en dévoile certains secrets
- les bandes-annonces (d'époque en VO sous-titrées) des trois comédies musicales sortant ce 24 août: « Car Wash » (02:37), « Sweet Charity » (01:51) et « Xanadu » (02:09)
- une galerie photos (01:11)

- et ces
crédits de remerciements.

Mais, surtout ce disque compte un bonus supplémentaire qui ravira plus particulièrement toutes les quarantenaires nostalgiques et fans de Pauline Sampeur qui n'ont pas connu ces eigthies bênies du mauvais goût kitschissime: un
karaoké de cinq chansons!
-
Le « I'm Alive » (03:41) d'ouverture d'ELO avec force de synthé et effets sur les voix et choeurs nous replongeant dans ces eighties,
- cet animé
« Don't Walk Away » (02:37) d'ELO évoqué plus haut, joli slow avec ces claviers que vous pourrez chantonner à votre belle (ou votre mignon),
- cet aigu
« All Over The World » (04:02) électronique d'ELO (qui illustre la scène à la « Pretty Woman »),
- le sirupeux slow des plus disco
« Suspended in Time » ( 03:58) d'Olivia Newton-John
- et le final
« Xanadu» (03:21) titre partagé par la starlette Olivia Newton-John et le groupe ELO et qui si vous survivez au chant de l'Australienne vous martélera l'esprit comme moi une semaine durant (cette version karaoké vous épargnant le pot-pourri ad nauseum de différents styles typiques des eighties rivalisant avec les musicals des années 40 à l'ancienne y associé dans le film)