Ils sont maintenant des cibles : »Samaritain », une intelligence artificielle malveillante est en ligne, qui surveille et manipule les citoyens afin d’accomplir ses desseins diaboliques avec le soutien du gouvernement américain, tout en traquant les membres de l’équipe Person Of Interest. Reese, Finch, Shaw, Root et le détective Fusco ont réussi à échapper au Samaritain sous couvert de fausses identités, mais ils continuent de se mettre en danger en acceptant les missions de La Machine pour protéger les citoyens. L’arrivée d’un nouveau gang « La Fraternité » va rendre leur combat contre le crime encore plus périlleux.
Depuis « La passion du Christ » de Mel Gibson, Jim Caviezel avait disparu des écrans radars de la planète hollywoodienne. Il est revenu finalement, là où on ne l’attendait pas : A la télévision. Dans une série télé qui mêle action, espionnage et anticipation, une série qui mélange le concept « Big Brother » et les nouvelles de Philip K. Dick comme « Minority Report ». Instiguée par J.J. Abrams devenu depuis plusieurs années maintenant le spécialiste du recyclage cinématographique comme « Star Trek » et « Star Wars ». Côté Télé, le monsieur est à l’origine de l’une des plus belles réussites : « Lost ».
Car c’est bien de cela qu’il s’agit dans « Person of interest », dans lequel un milliardaire met au point un logiciel qui permet de repérer les futurs crimes de sang à venir. Lorsqu’une personne est repérée par le logiciel, un ancien agent de la CIA se met à la recherche de la vérité : Victime ou coupable. La patte du réalisateur producteur est tout de suite reconnaissable : Un rythme soutenu dans les enquêtes, une intrigue bien ficelée et une sorte de déconnexion avec la réalité, cette fois des moyens High-tech pour rendre l’ensemble original et en même temps reconnaissable. On pense donc à « Minority Report », bien sûr ou à « 1984 » mais aussi « Ennemi d’état ». La série oscille en permanence avec surveillance vidéo, traçage par portable et ainsi de suite.
Et pour cette quatrième saison, il fut décidé de mettre les membres de l’équipe, qui s’est formée durant les saisons précédentes, dans des situations plus délicates en étant obligés de se cacher pour mieux protéger le citoyen. Alors même si l’arrivée de ce nouveau gang permet de donner un nouveau souffle à la série, il ne vient pas renouveler le concept et lui laisse au contraire encore la part belle. Alors du coup ce qui faisait la faiblesse des saisons précédentes (Une règle suivie à la lettre de manière quasi obsessionnelle) devient encore une fois la faiblesse de celle-ci. Car si le rythme est maintenu pour tenir en haleine le spectateur, il n’y pas de grande surprise, on joue toujours au faux coupable en début d’épisode pour qu’un retournement de situation fasse apparaître la réalité. Et si le concept marchait sur la première saison, il montre ses limites au bout de quatre. Notamment parce que les intrigues ont été maintes fois vues dans d’autres séries.
En conclusion, « Person of interest » pour sa quatrième saison, n’arrive pas encore à trouver une nouvelle intrigue qui puisse renouveler son schéma habituel. Du coup on se laisse porter sans trop de conviction entre le poulet et le fromage. Espérons que les auteurs arrivent à trouver de véritables nouvelles idées pour les saisons à venir.