Person of interest : Saison 4

Catégorie
Série TV
Genre
Pays
USA
Date de sortie
27/08/2016
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
JJ Abrams et Jonathan Nola
Scénaristes
Divers
Compositeur
Divers
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
924
Support
Critique de Emmanuel Galais
Ils sont maintenant des cibles : »Samaritain », une intelligence artificielle malveillante est en ligne, qui surveille et manipule les citoyens afin d’accomplir ses desseins diaboliques avec le soutien du gouvernement américain, tout en traquant les membres de l’équipe Person Of Interest. Reese, Finch, Shaw, Root et le détective Fusco ont réussi à échapper au Samaritain sous couvert de fausses identités, mais ils continuent de se mettre en danger en acceptant les missions de La Machine pour protéger les citoyens. L’arrivée d’un nouveau gang « La Fraternité » va rendre leur combat contre le crime encore plus périlleux.

Depuis « La passion du Christ » de Mel Gibson, Jim Caviezel avait disparu des écrans radars de la planète hollywoodienne. Il est revenu finalement, là où on ne l’attendait pas : A la télévision. Dans une série télé qui mêle action, espionnage et anticipation, une série qui mélange le concept « Big Brother » et les nouvelles de Philip K. Dick comme « Minority Report ». Instiguée par J.J. Abrams devenu depuis plusieurs années maintenant le spécialiste du recyclage cinématographique comme « Star Trek » et « Star Wars ». Côté Télé, le monsieur est à l’origine de l’une des plus belles réussites : « Lost ». 

Car c’est bien de cela qu’il s’agit dans « Person of interest », dans lequel un  milliardaire met au point un logiciel qui permet de repérer les futurs crimes de sang à venir. Lorsqu’une personne est repérée par le logiciel, un ancien agent de la CIA se met à la recherche de la vérité : Victime ou coupable. La patte du réalisateur producteur est tout de suite reconnaissable : Un rythme soutenu dans les enquêtes, une intrigue bien ficelée et une sorte de déconnexion avec la réalité, cette fois des moyens High-tech pour rendre l’ensemble original et en même temps reconnaissable. On pense donc à « Minority Report », bien sûr ou à « 1984 » mais aussi « Ennemi d’état ». La série oscille en permanence avec surveillance vidéo, traçage par portable et ainsi de suite.

Et pour cette quatrième saison, il fut décidé de mettre les membres de l’équipe, qui s’est formée durant les saisons précédentes, dans des situations plus délicates en étant obligés de se cacher pour mieux protéger le citoyen. Alors même si l’arrivée de ce nouveau gang permet de donner un nouveau souffle à la série, il ne vient pas renouveler le concept et lui laisse au contraire encore la part belle. Alors du coup ce qui faisait la faiblesse des saisons précédentes (Une règle suivie à la lettre de manière quasi obsessionnelle) devient encore une fois la faiblesse de celle-ci. Car si le rythme est maintenu pour tenir en haleine le spectateur, il n’y pas de grande surprise, on joue toujours au faux coupable en début d’épisode pour qu’un retournement de situation fasse apparaître la réalité. Et si le concept marchait sur la première saison, il montre ses limites au bout de quatre. Notamment parce que les intrigues ont été maintes fois vues dans d’autres séries.

En conclusion, « Person of interest » pour sa quatrième saison, n’arrive pas encore à trouver une nouvelle intrigue qui puisse renouveler son schéma habituel. Du coup on se laisse porter sans trop de conviction entre le poulet et le fromage. Espérons que les auteurs arrivent à trouver de véritables nouvelles idées pour les saisons à venir. 
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
La réalisation ayant soigné le détail, il aurait été dommageable que l’édition ne soit pas à la hauteur. La lumière est parfaitement mise en valeur, et les textures en tout genre bénéficient d’un rendu remarquable, avec des couleurs précises et des contrastes bien tenus qui offre une qualité de nuances à la hauteur de l’attente.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste sonore bénéficie en VO comme en VF d’une piste 5.1 assez bien structurée, avec une réparation soignée qui laisse la place belle aux dialogues et ne se laisse pas déborder par les effets sonores. La dynamique est remarquable et la spatialisation plus en retenue se mêle bien à l’ensemble. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 45 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Côté bonus, c’est un peu la déception également avec pour commencer un documentaire « Music of Interest : Une incursion au cœur du travail musical du compositeur Ramin Djawadi » qui, comme son titre l’indique, nous embarque au  cœur du travail de l’un des plus grands compositeurs de films et de séries de notre époque. C’est peut-être le seul moment passionnant de la section bonus.

Car ensuite nous avons « Dans les décors de la série avec Root et Finch : Une visite du nouveau QG avec le chef décorateur Rick Butler », qui ressemble plus à une visite de parc d’attraction qu’à un véritable documentaire passionnant. D’autant que les informations données ne sont pas forcément révolutionnaires.

Puis la présentation de « Person of Interest 2014 » au Comic-Con panel

Et enfin un bêtisier pas forcément passionnant.