Les animaux fantastiques

Résumé

New York, 1926. Le monde des sorciers est en grand danger. Une force mystérieuse sème le chaos dans les rues de la ville : la communauté des sorciers risque désormais d'être à la merci des Fidèles de Salem, groupuscule fanatique des Non-Maj' (version américaine du "Moldu") déterminé à les anéantir. Quant au redoutable sorcier Gellert Grindelwald, après avoir fait des ravages en Europe, il a disparu... et demeure introuvable. Ignorant tout de ce conflit qui couve, Norbert Dragonneau débarque à New York au terme d'un périple à travers le monde : il a répertorié un bestiaire extraordinaire de créatures fantastiques dont certaines sont dissimulées dans les recoins magiques de sa sacoche en cuir...

Critique

Si je n'ai lu le court livre de J. K. Rowling, J'ai été étonné de découvrir le film. Après la saga Harry Potter (dont je suis fan aussi bien en livres qu'en films), je ne savais qu’attendre des Animaux Fantastiques. J'imaginais un film imprégné de Sorcellerie, mais se détachant au mieux de la précédente saga.
Ce visionnage en tous cas aura été une complète surprise.

Adieu donc l’Angleterre puisque l'histoire se passe sur le continent américain. Une fois encore, sorciers et non-sorciers vivent sans trop se mélanger. Nobert Dragonneau débarque depuis le vieux continent avec une valise remplie d'Animaux plus bizarres les uns que les autres. Déjà il faut savoir que les francophones vont perdre une grande partie des subtilités de l'opposition américains/anglais. Avec le doublage tout le monde parle le même français.

Ensuite, si le film se concentre sur un acteur anglais, les vraies héroïnes sont féminines et l'intérêt principal de l'histoire n'est pas forcément l'aventure avec les animaux, mais les sentiments entre les personnages. Le film n'est pas du tout dans la même optique qu'Henri Potier. "Les Animaux Fantastiques" réussit malgré tout à rebondir sur le monde des sorciers (70 ans avant les aventures d'Harry), mais en gardant une bonne distance.

Malgré tout, je reste septique sur le succès qu'aurait pu avoir le film s'il n'avait pas été signé et co-produit par J. K. Rowling. L'histoire est assez lente et la réalisation aurait pu être plus travaillée pour donner du dynamisme au film. Beaucoup de plans sont totalement statiques. De plus, si on n'a pas trop de problèmes avec la direction d'acteurs, les effets spéciaux numériques sont parfois bien trop artificiels et mal intégrés.

Verdict

Une découverte d'un nouveau monde mais une semi-déception pour ce premier film de la nouvelle saga. Au lieu de vouloir refaire une sage de 5 films sur la base de cette nouvelle de quelques pages, on aurait préféré un film plus ambitieux dans la réalisation et plus travaillé dans l'histoire. On a l'impression que celui-ci n'est que l'introduction de la saga.

Une image qui laisse trahir quelques trucages numériques. Si les couleurs sont magnifiques, la définition et le piqué de l'image auraient pu être plus accentués. L'image du Blu Ray reste assez douce mais précise.

Chose bizarre, les pistes audio VO et VF sont présentes 2 fois. Une fois en Dolby Atmos que n'importe quel processeur Dolby peut décoder et en DTS master audio que n'importe quel processeur DTS peut décoder. Dans les deux cas, la spatialisation est excellente. Si la version Dolby apporte des effets sonores verticaux, la version DTS sans perte apportera plus de définition aux installations non-Atmos.