Teen Wolf : Saison 4

Catégorie
Série TV
Genre
Pays
USA
Date de sortie
26/05/2017
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Jeff Davis
Scénaristes
Divers
Compositeur
Divers
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
512
Support
Critique de Emmanuel Galais
Se remettant à peine de leurs pertes tragiques, Scott, Stiles, Lydia et Kira retournent à l'école pour un nouveau semestre avec des soucis plus humains que surnaturels, tout en essayant d'aider leur nouvelle amie, Malia, à s'intégrer dans la société. Mais la surprenante résurrection de Kate Argent apporte une nouvelle menace à Beacon Hills avec l'émergence d'un autre ennemi mystérieux connu sous le nom "Orphelin".

« Teen Wolf » est clairement une série calibrée pour les adolescents et surtout les adolescentes, avec de jeunes éphèbes qui se promènent, de manière régulière, tout ensemble pectoral en avant pour mieux émoustiller les spectatrices. Avec une esthétique assez soignée, toute propre pour ne pas heurter les familles bien pensantes de l’Amérique d’aujourd’hui. Tout cela suffit-t-il à faire de cette série une réussite ? Il faut bien avouer que oui !

Car évidemment, les parents un peu « ronchons » et « réac » que nous sommes, y verront certainement le moyen pour les studios de se faire de l’argent sur des adolescents en pleine « Twilight mania » (A l’époque de la sortie de la saison de « Teen Wolf » nous en sommes au chapitre 4 de la saga de Stéphanie Meyer). Et tout comme « Vampire Diaries » sortie deux ans plus tôt, la série « Teen Wolf » va s’intéresser aux adolescents et à leurs problèmes, via des aventures peu probables de Loup-Garou, bien-pensante et surtout très en phase avec les problèmes que les jeunes peuvent rencontrer, s’intégrer dans une société qui ne leur laisse pas beaucoup de chance s’ils ne s’imposent pas. Et puis il y a l’amour forcément qui vient toujours au moment où il ne faut pas et les événements ne cessent donc de s’enchaîner, encore plus lorsque les intrigues liées aux Loup-Garou viennent mettre le Bazard dans une vie finalement assez bien rangée.

Et pour cette quatrième saison, on commence à tomber dans la redondance avec des intrigues qui commencent à ressembler à ce que l’on a déjà vu dans les saisons précédentes. Même si, cette quatrième saison est là certainement pur clore des pistes ouvertes dans les précédentes saisons notamment autour des personnages principaux et de leurs rôles à jouer dans l’univers de la série. Les scénaristes peinent à trouver un nouveau souffle et cette saison pourrait être celle de transition qui va permettre certainement (Du moins nous l’espérons !) de trouver une nouvelle direction à suivre pour continuer à captiver le spectateur.

En ce qui concerne le rythme, on peut peut-être reprocher à la réalisation un montage un peu hystérique qui peut faire perdre le fil parfois, notamment parce que l’ensemble veut ressembler plutôt à un clip de MTV avec ces amis inséparables et ses intrigues irréalisables dans la vie réelle. Mais le scénario est suffisamment bien huilé pour ne pas se perdre dans des futilités trop « Disneyiennes » et entraine donc le spectateur dans une succession d’intrigues secondaires qui viennent donner du corps à l’histoire principale. De ce côté-là, l’ensemble est plutôt réussit, mais, encore une fois n’allons pas crier au chef d’œuvre, nous n’en sommes pas là, la série est ultra calibrée ado, et se sort de la mièvrerie par un ton peut-être un peu plus mature.

Côté distribution, Tyler Posey (Coup de Foudre à Manhattan) incarne son personnage avec beaucoup de précision, mêlant à la fois sensualité et détermination, ce qui ne manque pas d’intérêt pour donner à son personnage toute la nuance nécessaire. L’acteur s’amuse à enchainer les contradictions, en étant à la fois en retenu puis en violence lorsqu’il se transforme en Loup Garou. Il doit surtout faire avec des effets spéciaux qui ne sont pas toujours à la hauteur de l’attente, mais on est à la télévision. A ses côtés on retrouve le jeune Dylan O’Brien (La Labyrinthe) qui confirme déjà une partie de son talent en composant un ami un peu sur vitaminé, mais suffisamment attachant pour être crédible.

En conclusion une saison quatre qui marque un peu le pas et ne parvient pas toujours à nous passionner, notamment parce que les intrigues commencent à sentir le réchauffé. Les personnages secondaires prennent un peu plus de hauteur et les principaux prennent un peu plus de corps dans cette nouvelle saison.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
La réalisation ayant soigné le détail, il aurait été dommageable que l’édition ne soit pas à la hauteur. La lumière est parfaitement mise en valeur, et l’ensemble bénéficie d’un rendu remarquable, avec des couleurs précises et des contrastes bien tenus qui offre une qualité de nuances à la hauteur de l’attente.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste sonore bénéficie en VO comme en VF d'une piste DTS-HD Master Audio 5.1 efficace et assez précise qui permet une belle immersion dans l’univers de la série. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 30 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Bon, on commence d’ores et déjà par l’inutile ou l’insipide, il y a donc le devenu obligatoire : « Montage Torse Nu » pour les jeunes filles amoureuses de leurs personnages principaux, les deux bêtisiers (Un seul ne semblait pas suffire !!!).

« Les VFX de la Lune Noire » revient sur les effets spéciaux de l’élément clé du premier épisode de cette quatrième saison. Il s’agit surtout d’une accumulation de plans avec et sans trucage pour mieux comprendre comment se fait un tel mécanisme visuel.

« Les bêtes de Beacon Hills » un focus sur les créatures qui fourmillent dans la saison, voir même dans la série.