Dans ce nouvel opus de la franchise de blockbusters, « Underworld: Blood Wars » suit la chasseuse de lycans Selene face aux agressions brutales des clans lycans et vampires qui l’ont trahie. Avec ses seuls alliés, David et son père Thomas, elle doit mettre fin à la guerre sempiternelle entre les deux clans, même si cela implique pour elle de faire le sacrifice ultime.
Bon, voilà typiquement le genre de licence dont on aimerait bien se passer, mais qui semblent au contraire s’éterniser à l’infini ! Et même lorsque l’on annonce l’ultime aventure comme cela fut le cas pour ce cinquième épisode des aventures de Selene, et bien les producteurs en annoncent un autre. Remarquez, le film ne coute cher qu’en effets spéciaux, car en ce qui concerne la mise en scène c’est le minimum syndical et encore ! A mesure que les épisode s’enchainent on s’enfonce dans une mauvaise série B tout juste bon à venir combler un samedi soir sans saveur au fin fond du Montana. Mais comme nous sommes en Europe et que notre cinéma aime réfléchir et aime les divertissements bien ficelés, il est difficile de trouver la moindre qualité à ce film, si ce n’est celle de susciter l’ennui dès les cinq première minutes et d’enfoncer le spectateur dans une ébauche de mise en scène surfaite et d’effets spéciaux censés donner un semblant d’intérêt.
En fait le problème vient déjà d’un scénario qui ne sait plus trop par où prendre le problème pour rendre son aventure palpitante et renouveler la licence en même temps (bonne chance pour le prochain !). Du coup, il enfonce des portes ouvertes, cherche l’effet de surprise sans jamais le trouver et tisse une histoire bancale et sans aucun intérêt fondamental. La guerre des Lycans et des vampires n’en finit plus et nous on en finit plus de les voir se faire les mêmes prises, de voir les mêmes plans de coupes ou encore les mêmes effets spéciaux donner les sempiternels mêmes résultats. Même la couleur si particulière à la licence ne nous fait même plus vibrer. Ajoutez à cela un 3D de foire et vous aurez obtenu un résultat aussi médiocre qu’insipide.
Et la réalisatrice Allemande Anna Foester, formée sur les films de Roland Emmerich (ceci explique cela !!!) ne parvient même pas à y mettre sa patte. On y trouve tout ce, qui se fait de plus commun actuellement : Des plans aux ralentis, d’autres en accélérés et encore des prises impossibles à réaliser et des effets qui donnent l’impression d’une certaine inventivité, sans toutefois l’être le moins du monde. On aimerait bien en dire du bien mais, il n’’y a rien à garder même pas la distribution qui s’est pourtant illustrée dans d’autre licences dont « Game Of Thrones ».
Côté distribution, donc,
Kate Beckinsale (Love & Friendship) continue de faire le job, sans grande conviction il faut bien le dire, tant tout y est mal fagoté. L’actrice continue de composer un personnage sans relief, et pour ainsi dire sans aucun interet face à des seconds rôles que l’on a déjà vue ailleurs qui n’ont d’intérêt que celui de se remémorer où :
Théo James (Divergente), Tobias Menzis (Game of Thrones), Charles Dance (Game of Thrones) et Bradley James (Merlin).
En conclusion, « Underworld : Blood Wars » fait typiquement parti de ces films que l’on voyait à l’époque des vidéos clubs dans le bas des étagères et où on se demandait c’est quoi ce truc ? le résultat est d’un surfait affligeant, le scénario est d’une « débilité » profonde et la mise en scène qui se veut inventive, ne fait que recycler ce qui s’est déjà fait des milliers de fois.