Un voyage dans l’infiniment petit à l’intérieur du corps humain. Découvrons son fonctionnement avec les commentaires souvent espiègles de Maestro dont le bureau est à l’intérieur du cerveau. Les bons (Les globules blancs) combattent les méchants (Virus et bactéries), pour garder le corps humain en bonne santé et l’aider à se développer.
Après le succès en 1978, de la série « Il était une fois… L’homme », puis « Il était une fois… L’espace » en 1982, Albert Barillé, se lança dans une nouvelle aventure, celle de raconter l’histoire de la vie de la même manière qu’il l’avait fait précédemment. C’est ainsi qu’en 1987 arriva sur la chaîne de télé française « Il était une fois… La vie ». Et de la même manière que dans les précédentes séries, on retrouve les personnages de Maestro, de Pierrot, et toute la ribambelle de petits personnages les méchants comme les gentils, mais cette fois-ci plongés au cœur du corps humain.
Alors pour ceux qui se souviennent, le premier épisode de « Il était une fois… L’homme » ainsi que « Il était une fois… L’espace » était toujours un petit peu laborieux, parce qu’il racontait les origines de chacun des thèmes abordés. Eh bien, avec « Il était une fois… La vie » nous nous retrouvons exactement dans le même schéma, avec un premier épisode un peu confus qui nous raconte les origines de la vie pour ensuite commencer à nous raconter la cellule qui se trouve être le commencement de tout. Et, il faut bien le reconnaître, heureusement qu’il y a les petits personnages que l’on connaît bien, pour pouvoir attirer notre attention, parce qu’il est très facile de se perdre dans toutes les explications de Maestro. Il faut alors attendre le deuxième épisode pour commencer à rentrer dans le concret, et commencer à avoir une histoire qui puisse être plus facile à comprendre, notamment pour les plus jeunes et qui puisse les intéressés, à savoir : La naissance.
Et la série ne manque absolument pas d’intérêt, bien au contraire, sur une musique un peu répétitive de Michel Legrand, elle nous entraîne dans les méandres et dans les secrets du corps humain, pour mieux nous expliquer son fonctionnement. On passe ainsi en revues différentes parties, telles que la moelle osseuse, le sang, les petites plaquettes, le cœur, le cerveau et ainsi de suite. Tout y passe dans une tonalité légère et encore moins pesante qui, assez rapidement, captive les enfants, et les entraîne dans un monde qui est parfois difficile à percevoir. Et même si le premier épisode se perdait un petit peu dans des explications un peu confuses, les différents épisodes qui suivent nous permettent réellement de mieux comprendre avec une facilité désarmante, et notamment grâce à des petites scènes qui viennent entrecouper les explications, tout le fonctionnement de ce corps humain si complexe.
Alors bien sûr, le sujet est beaucoup moins vendeur que les deux premières séries, mais il a toutefois l’intérêt de savoir maîtriser un discours qui puisse rendre l’ensemble parfaitement pédagogique et rend cette série certainement l’un des meilleurs supports, pour les maîtresses d’école primaire, qui souhaiteraient commencer à apprendre aux enfants les joies des sciences naturelles. « Il était une fois… La vie » prouve, si cela en était besoin, que son réalisateur Albert Barillé, a su parfaitement utiliser son savoir-faire et ses connaissances, avec l’aide bien évidemment de différents spécialistes pour pouvoir apporter des réponses aux questions sur le mystère du corps humain que les enfants peuvent se poser.
En conclusion, même si la science a évolué depuis 1987, et que certaines maladies ont fait leur apparition comme le Sida par exemple ou que l’on peut reprocher à la série de ne pas aborder le thème du cancer, il n’en demeure pas moins que « Il était une fois… La vie » est une série d’animation de grande qualité qui permet, aux plus petits, mais également aux adultes, de répondre à certaines questions que l’on peut se poser sur notre corps.