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Colossal
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Catégorie
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Cinéma |
Genre
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Fantastique |
Pays
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USA |
Date de sortie
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03/10/2017 |
Réalisateur
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Nacho Vigalondo |
Avec
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Anne Hathaway, Jason Sudeikis, Dan Stevens |
Format
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Blu-Ray |
Boitier
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Amaray |
Producteurs
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Nahikari Ipina, Zev Foreman, Russell Levine, Dominic Rustam et Shawn Wiliamson |
Scénaristes
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Nacho Vagalondo |
Compositeur
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Bear McCreary |
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Critique de
Emmanuel Galais
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Editeur
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Tf1 video
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Edition
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Standard
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Label
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Zone / Région
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2
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Durée Film
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114 min
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Support
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Gloria est une jeune new-yorkaise sans histoire. Mais lorsqu’elle perd son travail et que son fiancé la quitte, elle est forcée de retourner dans sa ville natale où elle retrouve Oscar, un ami d’enfance. Au même moment, à Séoul, une créature gigantesque détruit la ville, Gloria découvre que ses actes sont étrangement connectés à cette créature. Tout devient hors de contrôle, et Gloria va devoir comprendre comment sa petite existence peut avoir un effet si colossal à l’autre bout du monde…
Le E-cinéma réserve parfois quelques surprises, quelques pépites, qui viennent confirmer que les plates-formes de téléchargement, ne sont pas forcément destinées qu’aux séries. Si le festival de Cannes avait ouvert la brèche cette année en présentant des films produits par les plates-formes « Amazon » et « Netflix », la plate-forme « e-cinéma » propose cette fois-ci un film du réalisateur Nacho Vigalondo qui dans un style bien particulier mélange à la fois le film-catastrophe et la romance.
Plus habitué aux films d’horreur et aux réalisations de seconde zone, le réalisateur nous propose cette fois-ci un film plus abouti, qui mélange un peu les deux genres le film de monstre et la romance. Avec un certain plaisir, il parvient à mélanger de style radicalement différent et semer le trouble dans l’esprit du spectateur. Sans vraiment apporter de solution radicale à ce qu’il présente, ni à la raison qui l’ont poussé à imaginer un tel scénario, le réalisateur prend le parti pris de créer une sorte de monstre à l’eau bout du monde, qui serait en fait le reflet de notre propre errance. De là à dire que « colossal » est un chef-d’œuvre, il y a un pas que je ne vais certainement pas franchir. En effet si le film se regarde avec une certaine jouissance une curiosité évidente, il n’en demeure pas -1 excellente série B, mais n’arrive jamais totalement à sortir de l’ornière qui lui permettrait d’acquérir le statut de films de cinéma à part entière.
Si la mise en scène est évidemment pertinente particulièrement lorsqu’il s’agit du monstre, on n’y note notamment des clins d’œil au cinéma japonais des années 30-40 dans lequel évoluaient King Kong et Godzilla, lorsque le réalisateur revient à New York, sa mise en scène beaucoup plus classique, et beaucoup moins inventive que dans la partie précédente. C’est d’ailleurs, tout le problème de ce film ! On remarque très vite, que le réalisateur ont eu beaucoup de mal à pouvoir cloisonner de style aux antipodes, pour les rendre au final cohérent l’année l’autre.
Et le résultat s’en fait sentir immédiatement, puisque si l’on est surpris au départ de l’interaction des deux types de films, « colossal » souffre toutefois de longueur qui ont tendance à épuiser le spectateur. Il ne faut toutefois pas non plus tirer à boulets rouges sur le réalisateur, qui nous offre une œuvre originale, une idée qui ne l’est pas moins, et une narration qui mélange le classicisme d’une romance avec l’originalité d’un film de monstre. Pour donner corps à son histoire, le réalisateur s’appuie sur un duo inédit : Anne Hathaway (Le diable s’habille en Prada) et Jason Sudeikis (La famille Miller).
Le duo d’acteurs, forment un couple particulièrement glamour, qui aussi de manière permanente durant tout le film entre romance sucrée, et drame amoureux sous-jacent. Avec un charme inné, l’actrice parvient toujours à séduire son audience, et trouve de manière inévitable le temps qu’il a positionne juste à la frontière entre la femme enfant, et la femme adulte. De son côté Jason Sudeikis, nous offre une prestation surprenante, d’une rare intensité émotionnelle pour un acteur plutôt habitué à faire des films humoristiques. S’il y a une bonne surprise, elle est en tout cas-là, car l’acteur du « Saturday Night live » parvient à trouver le ton juste pour incarner cet homme à la fois amoureux et blessé par cet amour.
En conclusion « Colossal » est un film surprenant, mais pas forcément renversants, mais qui est au moins l’intérêt d’être original, d’apporter une vision différente du film de romance en le mélangeant avec le film de monstre. Ici l’amour n’a pas simplement une conséquence sur la relation entre l’héroïne et son partenaire, il a aussi des interactions à l’autre bout du monde. Un film original disais-je, à découvrir sur des plates-formes de VOD.
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Définition
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Couleurs
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Compression
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Format Vidéo
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HD 1080p
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Format Cinéma
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2.35:1
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Le réalisateur a choisi une image volontairement en contraste qui puisse jouer sur les différentes textures entre l’attaque des monstres à Séoul et la vie de l’héroïne à New-York. Les couleurs sont un peu délavés mais donnent toute sa qualité à la photographie du film. Les ambiances sont parfaitement retranscrites et le support lui rend un hommage appuyé. Les contrastes dont un volume et une profondeur à l’image à la hauteur de l’ensemble.
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Langues
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Format
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Bonus
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Commentaires
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Spatialisation
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Dynamique
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Effets surround
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Langues
Type
Format
Sous Titres Film
Sous Titres Bonus
Sous Tit. Comment.
Spatial.
Dynamiq.
Surround
La piste DTS-HD Master Audio 5.1 se révèle d’une grande précision et permet au film d’appuyer encore un peu plus son ambiance un peu retro. La musique vient parfaitement habiller l’ensemble pour donner des transitions de grandes qualités. Jamais dans l’excès, la piste sonore est parfaitement bien harmonisée pour que les dialogues ne soient pas effacés par la musique ou les effets sonores.
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Supléments
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Menus
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Sérigraphie
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Packaging
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Durée Bonus
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20 min
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Boitier
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Amaray
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Making of
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Bonus
La Making of : « Dans les coulisses du film avec Anna Hathaway et Jason Sudeikis, et le réalisateur Nacho Vigalondo » revient sur la genèse du film et sur les impressions des acteurs.
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