Transformers : The Last Knight

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Transformers : The Last Knight
Genre
Pays
USA
Date de sortie
02/11/2017
Réalisateur
Format
Blu-ray Ultra HD
Boitier
Amaray
Producteurs
Michael Bay, Steven Spielberg
Scénaristes
Art Marcum, Matt Holloway, Ken Nolan
Compositeur
Steve Jablonsky
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
155
Support
Critique de Frédéric Beaufrere
Le Blu-Ray 4K de Transformers : The Last Knight édité par Paramount Home Entertainment est sorti en début de mois. L'occasion de redécouvrir chez soi le nouvel épisode mouvementé de la saga.

Reprenez une franchise bien rodée, ajoutez-y quelques gouttes de mythologie Arthurienne, quelques coudées d'effets percutants bien gras et une once d'uchronie. Saupoudrez d'une narration tout juste suffisante puis mélangez, filmez de façon sporadique, assurez un montage à générer une crise épileptique et servez chaud.

Alors que les humains et les transformers sont en guerre, Optimus Prime, pour sauver Cybertron, s'est engagé à détruire notre planète. La clef du salut de la terre est heureusement enfouie dans le passé, à une époque où les transformers se cachaient. Pour sauver notre espèce, Cade Yeager (Mark Wahlberg) va devoir s'associer à un Lord anglais (Anthony Hopkins) et un professeur d’Oxford (Laura Haddock). Avec Bumblebee et quelques fidèles Autobots, Yeager va se lancer dans la quête de la vérité et mener une bataille ultime pour sauver l'humanité de l’annihilation. 

Avec le développement hasardeux d'un récit mystique peu convainquant et une mise en scène plus que brouillonne, Transformers : The Last Knight ne part pas avec une longueur d'avance sur ses précédents épisodes, loin de là. Une bouillie de personnages qui auraient mérité plus de développement, une intrigue sans sophistication, un humour forcé préjudiciable au film, des dialogues élastiques et lourds... le film repose finalement essentiellement sur ses effets spéciaux, le film de trop ? Mention spéciale à Isabela Moner pour sa prestation honorable dans ce gâchis, et pensées attristées pour Anthony Hopkins dont le personnage, Sir Edmond Burton, est décrédibilisé à grand renfort d'injures Gangsta infantilisantes.

CONCLUSION
Nul doute que The Last Knight sera aussi le dernier épisode de Tranformer si le travail scénaristique et narratif n'est pas poussé plus avant. Avec ce cinquième opus qui donne dans la facilité, Michael Bay s'appuie sur le passif de la licence sans l'enrichir. De ce film on ne retient finalement que l'aspect spectaculaire et on oubliera vite la trame abracadabrantesque et le traitement navrant des personnages et des quelques bonnes idées. Dommage pour les possesseur d'écrans 4K, cette version reste en dessous de ce que l'on est en droit d'attendre en terme de précision d'image. A vouloir être le plus explosif, le film est devenu un pétard mouillé.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
1.85:1
Le long métrage intègre la technologie HDR et est servi en 2160p UHD, soit en 2K seulement. Une image issue pourtant d’une captation sur le tournage en 4K, 6,5K et même parfois 8K. La définition obtenue, si elle révèle de beaux détails dans les seconds plans, propose un piqué honorable dans les plans fixes mais dégradé le plus souvent tant le mouvement est permanent dans les séquences d'action. Les scènes sont portées par des décors immenses que Michael Bay sait les sublimer mais si les personnages numériques brillent par leur précision, les acteurs humains sont souvent plongés dans le flou chaotique de l'action. Heureusement les quelques plans serrés et immobiles du film offrent une netteté remarquable et un grain de peau redoutable sur les visages des acteurs, quand le cas se présente, ce qui est trop rare.

Le montage hoquetant à la limite de la prise de vue parkingsonienne et l'action omniprésente, associés à des séquences filmées dans le mouvement et recouvertes d'effets stratosphériques, servent finalement assez peu souvent la précision de l'image. Si l'on ajoute à ceci un changement de ratio toutes les 3 minutes dans certains plans, on admet que l'on est en présence d'une version qui pourrait faire bien mieux. Le traitement HDR est pour sa part bienvenu et sa valeur ajoutée est indéniable sur la qualité globale de la colorimétrie. La photographie du film y gagne en éclat, sublimant les nombreux effets pyrotechniques et débouchant les zones sombres de fort belle manière.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Espagnol
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Moyenne
Français
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Moyenne
Italien
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Moyenne
Japonais
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Moyenne
Allemand
Oui
Non
Non
 
 
 
Danois
Oui
Non
Non
 
 
 
Finnois
Oui
Non
Non
 
 
 
Néérlandais
Oui
Non
Non
 
 
 
Norvégien
Oui
Non
Non
 
 
 
Suédois
Oui
Non
Non
 
 
 
La cartographie audio en VO est épique : servie en Dolby Atmos pour les anglophones. Hélas l'Europe est encore une fois traitée en Dolby Digital Surround 5.1 seulement. Et si les dialogues volent bas, ils sont heureusement servis par des acteurs de talent ce qui rattrape un peu la platitude des échanges.

La part belle est donnée aux sensations avec une bande son ample et riche qui enveloppe le spectateur pour le placer au coeur des affrontements. L'expérience est à la fois énergique et immersive. La mise en musique de Steve Jablonsky n'est pas en reste avec des partitions finement orchestrées qui savent appuyer l'action et se fondre avec intelligence dans le récit global, sans prise de tête.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
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