Black Sabbath : The end

Catégorie
Musique
Genre
Pays
GB
Date de sortie
17/11/2017
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Jeremy Azis
Compositeur
Black Sabbath
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
108
Support
Critique de Charly Halper
Si les Beatles furent quatre garçons (originaires de Liverpool) dans le vent qui marquèrent le rock et marquent encore la musique près de cinquante ans après leur disparition, nul ne peut nier que les quatre jeunes gens originaires (des quartiers pauvres) de Birmingham qui formeront Black Sabbath ont, eux aussi, marquer la musique, quitte à faire saigner vos oreilles et vous en décoller les cervicales.
Dorénavant, avec la sortie de
« The End », vous allez pouvoir, après cinquante ans d'existence (l'âge que vous n'avez peut-être même pas encore atteint), vous aussi assister aux adieux des Grands Anciens du rock...

Depuis leur tout premier album éponyme (sorti un vendredi 13 de février 1970, et disque d'or l'année suivante), dont sont extraites ces paroles en titre, les quatre membres fondateurs du groupe de rock britannique Polka Tulk Blues Company -le guitariste italo-anglais Anthony Iommi et le batteur William Ward de Mythology et le cultivé bassiste Terence Geezer et le très mauvais voleur John Michael Osbourne au chant de Rare Breed- qui ont fort bien fait, heureusement, d'abandonner ces influences blues rock matinées de jazz (que ce soit les guitares du roi des manouches Django Reinhardt, la basse de Jack Bruce de Cream, ou l'art rythmique d'un batteur émérite comme Buddy Rich et son big band) et autres covers de Jimi Hendrix ou Cream, mais aussi le nom d'Earth (entraînant la confusion avec le groupe expérimental américain), pour devenir les précurseurs du heavy-metal, ce son lourd (heavy) et épais (metal ou presque) proche de l'antique hard-rock synonyme mais se détachant du blues matriciel, qui leur a permis de vendre plus d'une centaine de millions d'albums à travers le monde.

Ainsi, après des centaines de millions d'album vendus à travers le monde (mais celles-ci déclinant avec le temps), de multiples remaniements au sein du groupe ayant détruit plus ou moins leur légende, des tensions les minant, séparations les achevant et une re-formation initiale bienvenue pour les fans purs et durs, Black Sabbath s'est produit pour son ultime concert, dernier concert de cette ultime tournée d'un an, « The End », à travers les États-Unis, l'Amérique du Sud et l'Europe, dans leur ville natale de Birmingham.
Devant une salle inévitablement sold out, Tony, Geezer et Ozzy, comme on les appelle affectueusement désormais, sont rejoints par le batteur Tommy Clufetos (de Rob Zombie, grand fan d'Ozzy et du Sabbath) et le claviériste Adam Wakeman (fils du claviériste Rick Wakeman de Yes) pour enflammer la Genting Arena locale, ce 4 février 2017 !
Et c'est sans chichi, sans fioritures, vous plongeant directement dans le show, qu'encore une fois l'éditeur Eagle Vision vous propose de participer à ce dernier « sabbat » -qui en se produisant un samedi soir (quelque part sur la Terre seraient capables de vous chantonner des moustachus qui disaient que c'était mieux avant) s'éloigne définitivement de toute cette imagerie démoniaque, démonologique et toutes ces autres croyances et rumeurs sombres entourant le groupe : des spécialistes vous expliquant que dans de sombres et profondes traditions ces « raves de vieilles sorcières droguées » avaient plutôt lieu plutôt dans la nuit du jeudi au vendredi -voire même du lundi au mardi (moment le plus saturnien)- quand de sombres idiots de détracteurs continueront à vous raconter que, si ils l'ont vu ou le cousin du frère du petit ami de l'ancienne voisine du concierge d'un ami qui a déjà été à un concert lui aussi a vu cet idiot d'Ozzy décapiter d'un coup de dents une pauvre chauve-souris morte lancée par un fan (avant les lapins sur Slipknot, les chauves-souris, oui) qu'il aura pris pour un jouet (et renouvelé un éthylique événement survenu avec une colombe dans les bureaux de Sony des années plus tôt), et que ce mec était un sataniste -et non un abruti de poli-toxicomane s'étant envoyé des bétonneuses de drogues dans le nez, ayant fait couler dans son sang plus de drogues que d'encres sur sa tumultueuse histoire ou ayant vidé assez de bouteilles (d'alcool) pour réhydrater la planète Mars !

Trêve de plaisanterie cultuelle et légende noire du rock persistante, les années ont passé, les démons se sont assagis (l'alcool et les drogues ont laissé la place à une vie bien plus saine faite de coloriages et des affres de la vieillesse, entre autres, argh), et c'est avec professionnalisme, ces décennies d'expérience(s) et tout en ne pouvant certainement pas oublié leur ami et claviériste originel Geoff Nicholls, emporté une semaine plus tôt d'un cancer du poumon à l'âge de 68 ans, que les Sabbath se sont produit dans cet énorme cube, qui peut accueillir jusqu'à 16 000 spectateurs et planté au cœur de Birmingham, dans une zone commerciale entourée de bars et de cinémas -et non plus une clairière, une lande ou à un carrefour comme d'ancestraux sabbats médiévaux. Mais, toujours près d’une source ou d'une fontaine : le Pendigo Lake, c'était un sabbat et même le dernier Sabbat que l'on connaîtra, non ?
Des conditions, comme vous le dévoilera le réalisateur Dick Carruthers (connu pour avoir filmé les concerts de Led Zeppelin, Aerosmith ou Oasis, groupe aux cotés de qui il a commencé en 1995), idéales pour que tous ces « participants au Sabbat » adonnent à une réunion et communion collective plus proche d'une quasi-chamanique que de violents pogos et slams (et pourtant le public toujours jeune dans la fosse de nos septuagénaires ou presque a fait s'écarter les déambulateurs et autres chaises de souffrance), 16 000 voix émues répondant en chœur aux intonations dramatiques et lugubres de notre « Prince of Darkness » préféré et à ses déclarations passionnées d'amour.
Car, oui, si les Black Sabbath sont connus pour une atmosphère lugubre, portée par des chansons sombres, engagées et flirtant avec les ténèbres, et accentuée par des riffs sombres et lourds, ceux et celles qui ont grandi avec savent que ce groupe inspiré par le film de Mario Bava avec Boris Karloff, « Les Trois Visages de la Peur (Black Sabbath) », et la lecture de
Dennis Yates Wheatley et plus particulièrement ses écrits occultistes (en faisant un auteur à succès de ces sixties expérimentales), en réponse à cette mode cinématographique de la firme britannique Hammer, n'a fait que poser et imposer leur figure de style, en développant cette rébellion sonore contre la musique heureuse et rêveuse de ces hippies au pouvoir avant de guider les rébellions à venir des jeunesses suivantes et influencer à leur tour tout une culture et la musique...

Techniciens de génie et branleurs de manches virtuoses, vous ne pourrez que headbanguer, seul ou non dans votre salon, et/ou imiter dans un impossible duel d'air guitar les jeux de Tony Iommi et Geezer Butler, si vos doigts ne sont pas occupés à simuler ces automatiques et inévitables cornes du diable (chères à Ronnie James Dio, chanteur d'origine sicilienne de... Black Sabbath, entre 1979 et 1982) en reprenant de façon nasillarde l'un des plus grands succès du groupe : «Fairies Wear Boots», «Snowblind», «War Pigs» (précédé de la présentation de tous mais plus particulièrement du seul et de l'unique, le roi de la gratte, Tony Iommi, par Ozzy invectivant ce public chéri à partager toujours et encore plus cet amour et cette passion partagés), «Iron Man», «Children of the Grave» ou «Paranoid», le dernier titre que, dans cette ultime révérence, cet adieu aux (l)armes mais appel surtout à la paix et l'amour en fait, et cet émouvant départ pour un monde meilleur qui n'est pas la mort pourtant, nos chantres de l'angoisse et de fantasmes macabres ont offert en chant du cygne. Un bien beau cygne noir, qui ne tombe ni dans la folie de la légende noire reprise par le russe Vladimir Begichev, ni dans les ténèbres de la sorcière Odile y opposée à la pure Princesse Odette, mais restera ancré en vous comme une longue rêverie digne de celle de ce Prince Siegfried qu'a mis en actes et musique alors Tchaïkovski. Et de rendre à Black Sabbath le statut de culte et de classicisme qui leur est du ainsi.
Le chant instinctif et naturel si caractéristique, alliant plus folie, désolation, désespoir que les simples cris incompréhensibles (et, au contraire, le sien est d'une clareté parfaite) d'un vieillard, d'un Ozzy Osbourne que la surdité guette étant revenu à la puissance seventies de ses débuts (alors que le bonhomme en lui-même devient, hélas, plus statique et bloqué derrière son micro), c'est de simplicité, de beauté et de pureté qu'il va s'agir durant ce concert testament.
Ajoutez à cela, la disto', ce triton qui parle aux musiciens possédés par le metal plus que Satan, la dextérité des huits doigts et deux prothèses en silicone sur ces cordes de banjo et souples (que son arrivée et sa reconnaisance dans le monde de la musique ont su amener sur scène et appeler à se développer) de sa Gibson SG de cet ancien ouvrier métallurgiste adolescent devenu le légendaire Riff-Master gaucher Tony Iommi, qu'aucun guitariste n'égalera sur ces riffs immortels ayant inventé par confort ce son si particulier et depuis si souvent imité qu'il lègue définitivement à l'histoire de la musique, sans oublier la réponse lourde mais complémentaire en écho de la basse du catholique auteur (et vegan) Geezer Butler qui vient redonner un peu de foi dans cette rythmique à ses thèmes sombres mais constructifs et surtout préventifs qu'il aime aborder à travers les titres du groupe qu'il a écrit (ou co-écrit), et vous pouvez vous libérer et entrer en communion non pas avec le grand cornu (dont le groupe a depuis quitté et délaissé les artifices, oripaux et autres signes distinctifs pour ne garder que cette couleur sombre, black, de la classe des grands, des Grands Anciens, de ceux que l'ont copie et plagie ad nauseum) mais avec la vie et l'amour, l'amour de la vie, l'amour des autres, l'amour de soi -partageant avec tous ces fans, non pas la chaleureuse promiscuité et les gouttes de sueur et larmes de tristesse qui auront pu traverser cet instant, mais le (sombre) groove de ces petits gars de Birmingham, ce son qui bien que lourd et lugubre dit-on vous botte le cul et vous fait prendre conscience de qui vous êtes et que vous êtes vivant. Un survivant (qu'Ozzy n'a de cesse de bénir et à qui il déclare titre après titre encore son amour).

Oui, qu'on est loin de cette imagerie démoniaque qui a poursuivi le groupe sur les simples pochettes esthétiques et graphiques des 33 tours du groupe, les excès toxicomanes des membres ou les mortels et idiots dérapages de fans qui prétendaient entendre d'horribles et morbides messages subliminaux sur ces titres qu'a donc écrit, en majorité Geezer Butler (délaissant de provocatrices relations ambigues d'une fougueuse et insousciante jeunesse avec cet occultisme -que lui fit découvrir Ozzy Obsourne en lui offrant un livre traitant du sujet- dont il a cherché depuis à prévenir les dégats à travers des chansons abordant sous un angle en fait positif une éternelle lutte (ou des échecs face) contre ce sombre danger satanique quand il ne se tourne pas vers le militantisme politique pour s'orienter vers des thématiques plus fantaisistes et d'inspirations héroïc-fantasy, en témoigne leur « Wizard », disponible en bonus) et que le premier venu raccordera à de sombres messes noires, une triste audience plongée dans l'obscurité devant plasmodier d'incompréhensibles paroles ancestrales sous l'influence de psychotropes ou non mais surtout d'un charismatique gourou vous lavant le cerveau pour le remplir de concepts ineptes et dangereuses relectures fondamentalistes!
Non, ce Blu-ray témoignera combien c'est la vie et l'amour (combien d'enfants sont nés d'écoutes répétées du Sabbath ?) qui ont accompagné le groupe tout au long de cette brillante carrière, tout en étant un merveilleux cadeau à tous ces
« enfants de la nuit » qu'ils ont engendré (comme votre serviteur, qui se souvient encore de sa première écoute sur un tourne-disque dans la chambre du grand frère d'un ami d'enfance à huit ans, oui, de cet album « Black Sabbath » et la fascination qu'entrainait sur lui la pochette du photographe et artiste Keith MacMillan alias Marcus Keef) et qui n'ont pu venir leur dire adieu à cette date à la fois bénie et maudie des Dieux...

Traditionnelle fête non plus paysanne mais toujours areligieuse plus que païenne, comme qualifient l'historique sabbat certains érudits, ce dernier concert, semblable à d'autres concerts et encore plus de rock et de (heavy) metal vous sera, comme aux 16 000 ultimes chanceux, un exutoire et manifestation libérant vos sens, séance de rattrapage, ne drainant plus forcément, du fond des campagnes, des déshérités de tout poil et de toutes origines (comme nos trois pauvres fils d'ouvriers de Birmingham devenus de respectables et respectés fortunes britanniques), loin de quelques mécontents et malheureux, « déçus de la religion officielle » et rebelles contre l'ordre établi, venus oublier de difficiles conditions de vie le temps de ces festifs adieux où les millions (de disques ou de dollars engendrés aussi?) du groupe ont fini de provoquer l'angoisse et l'hostilité des garants de la moralité à leur encontre, mais de sympathiques regrets que cette aventure se termine. En beauté, en tout cas.

Alors, avant de bruler vos Lévitique, Livres des Rois, des Chroniques, de Jérémie voire Évangiles (qu'ils soient de Matthieu, Marc, Luc ou Jean), et toutes autres fables abordant l'Apocalypse, et surtout, aux vues du tragique événement, vous enduire avec de petites verges de bois d'un onguent fait de chair d'enfants sacrifiés rituellement (que vous pouvez aussi éviter de dévorer, comme de décapiter d'un coup de dents de pauvres chauves-souris) et offert par le diable, les Black Sabbath, Grands Anciens du rock, du hard-rock, du heavy-metal n'étant plus, visionnez et revisionnez donc encore cet ultime concert filmé durant lequel le groupe (vous) fait ses adieux, et qui pourra et devra toujours et encore trôner dans vos étagères (discothèque ou dévédéthèque).
Et même si, comme l'a confié Geezer Butler, « Ce ne sera jamais « The End » [faisant] toujours partie du Sabbat, et le Sabbat [faisant] toujours partie de [lui] », on peut croire le trio quand ils disent que c'était tout de même la fin -et non juste un « No More Tour » : Ozzy, Tony et Geezer ne s’appelant pas Johnny, Eddy, Jacques et autres vieilles canailles et idoles des jeunes qui renouvellent leurs concerts d'adieu plus régulièrement que leurs vœux de mariages désormais.
Oui, c'est la fin, mes amis et frères et sœurs tous vêtus et dévêtues de noir, la fin du monde a sonné, et vous pouvez courir... chez votre disquaire le plus proche !

Set-list :
- Black Sabbath (1970), titre éponyme de leur tout premier album, qui 47 ans après, avec ses références au Diable et autres démons, est toujours aussi puissant, que Dieu vous bénisse (comme le souhaite désormais Ozzy) ou non
-
Fairies Wear Boots (1970), seconde partie de leur diptyque musical, « Jack the Stripper/Fairies Wear Boots », sur les mésaventures d’un strip-teaser.
- Under The Sun/Every Day Comes And Goes (1972) qui concluait leur quatrième album, « Vol. 4 »
- After Forever (1971) qui s'adresse directement à Dieu
- Into The Void (1971) et sa SF
- Snowblind (1972) contre la cocaïne, la drogue de prédilection alors du groupe
- War Pigs (1970) où ces « cochons de guerre » qui dénonçaient alors la guerre du Vietnam sonnent encore d'actualité
- Behind The Wall Of Sleep (1970) continuant à honorer le père des « Grands Anciens », H.P. Lovecraft
- Bassically/N.I.B. (1970) et son point de vue luciférien
- Hand Of Doom (1970), long morceau du groupe vous mettant face au désespoir que provoque la toxicomanie (et montre qu'Ozzy a vieilli, snif)
- Supernaut/Sabbath Bloody Sabbath/Megalomania, medley ou pot (loin d'être) pourri enchaînant des titres de 1972, 73 et 75
- Rat Salad (1970) instrumental du second album « Paranoid » ici suivi d'un solo de batterie
- Iron Man (1970) dont les solos toujours aussi complexes et d’une grande rapidité évoquent le stress post-traumatique d'un soldat et non le super-héros Marvel (même si depuis le titre a été repris sur la béo du film de 2008, dans lequel le héros aime les tee-shirts du groupe)
- Dirty Women (1976) qui conclue leur septième album, « Technical Ecstasy », et le sauve
- Children Of The Grave (1971) devant toujours amener n'importe quelle jeunesse à la révolte
- et
Paranoid (1970), titre extrait de leur second album éponyme, reconnu depuis comme l'une des plus grandes chansons de heavy-metal de tous les temps, et inévitablement joué à la fin de chaque concert que ce soit de Black Sabbath ou lors de la carrière solo d'Ozzy.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1

Après une diffusion à travers le monde via plus de 1700 écrans de cinéma (comme d'autres concerts monumentaux: par exemple, le « Day of the Gusano » de Slipknot récemment critiqué ici aussi), fin septembre, vous allez donc pouvoir vous aussi retrouver en plein milieu de votre salon ce concert historique qui marque à la fois la fin d'une Histoire dans le rock et qu'a eu pour lourde tâche de mettre en images le réalisateur Dick Carruthers, après avoir déjà mis en image le célèbre « Célébration Day » (2012) de Led Zep' de 2007.
Mission réussie: l
a sublime image 1080p plein écran restitue l'étrange et froide émotion, qui pourtant respire et transpire aussi dans une moindre expression l'amour et la vie, de l'événement : le public (sur qui Carruthers ne tarit pas de plans, comme pour montrer encore et encore combien en une vie ce groupe a marqué, accompagné et forgé celles de ces enfants devenus parents et de leurs progénitures mais toujours resté fans) plongé dans les sombres lumières rouges de la salle, comme de possédés petits diablotins hurleurs et trépignants, les iconiques membres du groupe, prêtres adulés de toute cette mythologie sombre et macabre musicale, illuminés, eux, par les projecteurs incandescents et autres jeux de lumières bleues finissant d'en faire les incarnations flamboyantes et encore vivantes d'un rock qui n'est pas mort et ne mourra jamais. Ainsi soit-il !

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne

Disponible sous plusieurs formats (coffrets digipack DVD+CD, Blu-ray+CD ou double CD, si vous n'aimez pas les images qui bougent, mais surtout et aussi une édition triple vinyles ou un luxueux coffret collector), seul le BR a été testé.
Et, encore une fois, peux vous garantir que l'éditeur, Eagle Vision, a assuré un superbe travail: propre, chirurgical, puissant qui va vous en mettre plein les oreilles (après vous en voir mis plein les yeux et brulez la rétine): si l'on peut regretter de ne pas vivre assez l'émotion et les cris et chants de ce public conquis pour partager ce dernier moment de vie et même de survie de ces monstres sacrés du heavy-metal (c'en sont les créateurs vous répéteront encore les historiens de la musique), on ne peut pas nier que ce show de 108 minutes est magnifiquement restitué en
LPCM 2.0 Stéréro et ce DTS-HD Master Audio 5.1 vous replongeant au coeur de ce concert historique de la Genting Arena.

A noter que les anglophones du fond de la classe ou celles qui espéraient faire de ce concert un karaoké pourront regretter l'absence de sous-titres (que ce soit dans la langue de Molière mais surtout celle de Shakespeare), même si l'anglais de notre bon vieux Ozzy reste des plus compréhensibles entre les titres -et ne se limite pas à demander à Sharon où est cette p***in de télécommande, sic.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 26 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Goodies

Passé le concert, la page de menus qui vous est (enfin) proposée vous entraîné dès lors vers «The Angelic Studio Sessions», bonus vidéo (mais aussi disponible en CD bonus) de vingt-six minutes qui vous propose de retrouver des titres que le groupe (toujours accompagné du « bourrin » Tommy Clufetos) n'a pas joué durant cette tournée d'adieu mais dont ils tenaient pourtant à faire profiter leur public chéri encore une fois.
Retrouvez donc pour la dernière fois, le tout dernier
enregistrement studio (filmé) de Black Sabbath aux studios Angelic à Banbury (Angleterre), Ozzy, Tony et Geezer, quelques jours après ce dernier concert à Birmingham, pour cette session intimiste, loin d'être angélique... tant l'éternel maestria encore de Tony, la puissance bienvenue de Tommy et cette voix qu'on ne pourra jamais oublier, celle d'Ozzy, sonnent encore plus fort et avec une pu***n de puissance sur ces cinq titres : « The Wizard » (1970) sur lequel, depuis des années, Ozzy est venu poser son harmonica pour ce titre inspiré par Gandalf (le héros de J.R.R. Tolkien), « Wicked World » (1970), « Sweet Leaf » (1971), « Tomorrow’s Dream » (1972) et « Changes » (1972) où Tony Iommi aime toujours autant échanger ses cordes de guitares contre les touches d'un clavier avec autant de beauté
Les interludes entre quelques enregistrements ne faisant que confirmer que, m**de !, les années plus que toutes les drogues qu'il sait envoyé ne font pas de bien à Ozzy, en dehors de la scène et loin d'un véritable micro...

L'inévitable sélection des titres du show pouvant être aussi considérée comme un bonus, si vous n'avez pas craqué pour l'édition limitée de luxe contenant en plus un pin's de petit démon caractéristique ailé en métal (même si plus personne ne met de pin's, non?), une réplique d'un pass access de ce tour « End » stratifié et trois médiators, en sus du
livret de 32 pages proposé dans chaque édition.