The crown : Saison 1

Catégorie
Série TV
Genre
Pays
USA
Date de sortie
06/12/2017
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Coffret
Producteurs
Andrew Eaton, Michael Casey, Faye Ward et Martin Harrison
Scénaristes
Peter Morgan et Stephen Daldry
Compositeur
Rppert Gregson-Williams et Lorne Balfe
Editeur
Edition
Coffret
DureeFilm
520
Support
Critique de Emmanuel Galais
La série se concentre sur la Reine Elizabeth II, alors âgée de 25 ans et confrontée à la tâche démesurée de diriger la plus célèbre monarchie du monde tout en nouant des relations avec le légendaire premier ministre Sir Winston Churchill. L’empire britannique est en déclin, le monde politique en désarroi… une jeune femme monte alors sur le trône, à l’aube d’une nouvelle ère.

On pouvait aisément imaginer, que réaliser une série sur la reine Élisabeth II d’Angleterre, pouvait être la source de toutes les inspirations mièvres et sans intérêt qui ont pu foisonner dans les séries américaines ces dernières années. Mais en mettant à la manœuvre Stephen Daldry (Billy Eliot) et Peter Morgan (La Taupe) la plate-forme de VOD Netflix s’est assurée, d’une certaine manière, d’obtenir une série qui soit, non seulement, source de rebondissements, mais également une biographie intelligente et peut-être même sans concession, de la reine la plus célèbre du monde.

Alors disons le tout de suite les auteurs n’ont pas décidé de nous offrir des révélations croustillantes, et hors normes, mais ont plutôt eut l’intelligence de vouloir s’intéresser aux personnages à travers les ambitions, mais également les frustrations et surtout la particularité géopolitique d’une société qui sortait de la seconde guerre mondiale, et qui se devait de trouver une nouvelle stabilité et un nouvel essor. Une société qui bien évidemment conservait la monarchie comme une valeur absolue, mais dans le même temps laissait la majorité des pouvoirs au premier ministre. Et cette première saison a justement l’intelligence de traiter l’accession au trône de la reine Élisabeth II, en traitant en parallèle la bataille permanente de Winston Churchill pour garder son poste de premier ministre et faire accepter ses décisions tout en se battant contre ses opposants qui n’hésitent pas à monter en épingle la moindre de ses erreurs.

Et c’est toute l’intelligence, et la subtilité de la série que de ne jamais attaquer les personnages de manière frontale, ce qui, pour d’autres séries, aurait apporté une source inépuisable de fantasmes pseudo sentimentaux en tout genre, avec « The Crown » les différents protagonistes de Buckingham Palace, ne sont pas tout à fait mauvais, ni tout à fait bons, ils ont affaire avec un protocole qui parfois les emprisonne dans ce qu’ils avaient de plus cher. Une bonne manière d’ailleurs, de comprendre les différentes décisions qu’a pu prendre la reine Élisabeth lors de certaines crises, dans laquelle elle semblait complètement enfermée par ce qui devait être fait au nom de la couronne plutôt que ce qui devait être fait au nom du cœur, à l’instar du décès de la princesse Diana.

Et pour porter ce lourd fardeau qui est celui d’apporter toutes les nuances aux personnages de la reine Élisabeth II, la production a choisi Claire Foy (The Lady In The Van), qui compose un personnage tout en retenue, qui ne cesse d’aller de désillusion en désillusion à mesure que le poids de la couronne se fait de plus en plus fort. Face à elle Matt Smith (Lost River) incarne un Philip Mountbatten tout en froideur et en rancœurs attisées par la frustration de n’être que le mari de la reine. Mais c’est surtout John Lithgow (La Planète des singes : Les origines) qui s’accapare toutes les attentions, par une composition saisissante et redoutablement efficace d’un Winston Churchill plus combatif que jamais.

En conclusion, « The Crown » est une série particulièrement réussit qui met en parallèle à la fois l’accession au trône de la reine Élisabeth II, et tout ce que les bouleversements occasionnés par cette nouvelle fonction, et dans le même temps le retour au 10, Downing Street, de Winston Churchill que beaucoup auraient voulu déjà dans la tombe. La force des auteurs de cette série est de s’intéresser à la psychologie des personnages, sans en appuyer plus les traits que nécessaire.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.78:1
Le support se révèle d’une redoutable efficacité pour donner du relief aux décors soignés de la série. L’ensemble brille par une grande qualité qui permet au spectateur de plonger dans les palais de la monarchie anglaise ainsi que dans les différents quartiers de Londres. Les contrastes donnent finalement suffisamment de profondeur à l’ensemble pour lui offrir un certain volume.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Côté son la piste DTS Master Audio 5.1 fait des merveilles et plonge radicalement le spectateur au cœur de ce Londres d’après-Guerre. La dynamique est efficace et la spatialisation assure le spectacle des voix qui sont merveilleusement mises en valeurs L’ensemble est minutieux et très bien travaillé. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 5 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Juste des scènes coupées et une galerie de photos c’est un peu léger tout de même.