Transformers 3 - La Face cachée de la Lune (Ultra HD / 4K)
Titre Original
Transformers: Dark of the Moon
Date de sortie
05/12/2017
Boitier
Pochette cartonnée
Producteurs
Steven Spielberg, Michael Bay
Compositeur
Steve Jablonsky
Critique de
Frédéric Beaufrere
Le portage en 4K UHD de ce troisième opus de Transformers est disponible depuis début décembre chez Paramount Home Entertainment. Une version qui vient sans surprise supplanter la version 1080p qui était déjà magnifique.
Les Autobots apprennent qu'un vaisseau spatial « Cybertronien » est caché sur la Lune et font la course avec les Decepticons pour l'atteindre et en apprendre les secrets, ce qui pourrait renverser la tendance dans la bataille finale des Transformers. Pendant ce temps, Sam Witwicky (Shia LaBeouf) a une nouvelle petite amie, Carly (Rosie Huntington-Whiteley). Malgré sa proximité avec les Autobots et son statut de héros, il n'arrive pas à trouver de travail et pour ne rien arranger ses parents (Julie White et Kevin Dunn) débarquent en ville pour l’aider dans sa recherche d’emploi.
Transformers : dans l’ombre de la Lune est un conte en deux parties : une première partie rythmée et une seconde plus sombre, violente et chargée d'adrénaline. La première moitié du film propose un récit critique et introduit quelques personnages mais souffre de quelques longueurs et manque d'équilibre au risque d’ennuyer un peu le spectateur. Le rythme est entravé par l’humour un peu forcé.
La seconde partie du métrage est plus vertigineuse avec un bain de sang appuyé pendant que Autobots et Decepticons se déchirent. Une épreuve de force qui se déroule à grande échelle. Les bâtiments s'effondrent et explosent, les victimes se comptent par centaines et le chaos général règne. Plus sinistre que la première partie, cette seconde moitié du film place le public au milieu de l'une des séquences d'action les plus chaotiques jamais créées.
CONCLUSION
L'intrigue est étonnamment bien menée dans cet épisode qui propose plusieurs rebondissements qui prennent le public au dépourvu. Michael Bay est à son meilleur dans cet opus énergique et chaotique dont l’action est suivie par une caméra toujours bien placée captant l'excitation du moment de façon à accentuer les émotions. On ne peut nier le talent du réalisateur de film d'action. Cette mouture 4K UHD, basée sur un master 2K mis à l’échelle, s’en tire avec les honneurs et délivre une image captivante.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.40:1
Grandiose, l’action donne la part belle au chaos dans cet épisode que l’Ultra HD 4K, extrapolée à partir d’un master 2K (2160p), nous sert dans un foisonnement de détails : du plus petit morceau de débris de jusqu’à la carcasse imposante et réaliste des robots. Une précision qui ne laisse rien à l’imagination sauf en ce qui concerne le carnage humanitaire de souffrance et de tuerie que l’on devine.
Les effets numériques impressionnant se mêlent avec emphase aux décors naturels et les gros plans ne laissent rien échapper des visages burinés. Le film ballote cependant les pupilles avec énergie et l’on peut regretter les mouvements de caméra trop rapides qui empêchent parfois d’apprécier le niveau de détail des effets spéciaux. Les dommages subits par les uns et les autres et la complexité des enchainements ne cessent jamais d'étonner.
On remarque cependant dans la structure de l’image un grain marqué et homogène. Les scènes numériques sont limpides et chaque scène est parfaitement détaillée, qu’il s’agisse de plans numériques ou réels, de visages humains, de vêtements, de décombres, de pièces robotiques complexes, d’objets métalliques cassés ou de petits éléments d'arrière-plan comme un simple mur de briques ou une peinture s'écaillant sur la surface d'une vieille porte.
Les couleurs bénéficient d'une vivacité naturelle réservée aux images Blu-ray les plus fines. Les voitures qui apparaissent tout au long du film sont un plaisir à voir, quant aux niveaux de noirs, ils sont parfaits.
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Le Dolby Atmos est une fois de plus réservé aux anglophones tout comme le Dolby True HD 7.1 (48KHz, 24 bits), les autres pistes dont le français étant proposées en Dolby Digital 5.1. La bande musicale impeccablement riche est encore une fois signée Steve Jablonsky et l’on est donc en terrain connu avec ce que cela impose de rythme et de générosité dans les orchestrations. L’action est soutenue par un bon niveau d'activité les enceintes surround et les atmosphères audio naturellement immersives telles que la pluie légère ou un coup de tonnerre se tutoient en en arrière-plan.
La bande sonore donne à la fois dans la précision, la stabilité, le naturel et l'immersion plutôt que dans la puissance absolue. Bien sûr, les graves et les basses grondent, mais avec parcimonie. Tout est harmonie. Du côté du jeu des acteurs, rien de spécial à signaler avec des prestations à la hauteur des talents respectifs des personnages principaux et secondaires comme Patrick Dempsey, Alan Tudyk, John Malkovich et Frances McDormand et la prestation des acteurs de doublage français très professionnels et talentueux qui leurs sont assignés.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus :
0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Aucun bonus présent sur la version de test.