Stars 80, la Suite

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
FR
Date de sortie
01/08/2018
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Thomas Langmann
Scénaristes
Thomas Langmann
Compositeur
Marc Chouarain
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
103
Support
Critique de Emmanuel Galais
Quatre ans maintenant que la tournée Stars 80 remplit les salles. Alors que les chanteurs partent pour une semaine de ski bien méritée, leurs producteurs Vincent et Antoine découvrent qu’ils ont été victimes d’une escroquerie et risquent de tout perdre. Seule solution pour couvrir leurs dettes : organiser LE concert du siècle en seulement 15 jours ! 

Déjà responsable du désastre « Asterix aux jeux olympiques », Thomas Langman revient avec la suite d’une comédie inspirée de l’histoire du duo Kaefer/Gentelet qui ressuscita les chanteurs des tubes marquants des années 80. Une idée pas forcément gagnée d’avance, d’autant que personne ne semblait réellement y croire. Alors on peut se poser une question : Etait-il nécessaire de faire une suite à un film qui était déjà un peu bancale au début ? La réponse est évidemment : Non. 

Thomas Langmann, producteur intuitif et remarquable ne semble pas parti pour s’illustrer en tant que réalisateur, puisqu’il décide contre toute attente de réaliser une suite ! Car il faut bien se rendre à l’évidence, on peut être un grand producteur intuitif et visionnaire, cela ne nous rend pas forcément réalisateur de talent. Et malheureusement Thomas Langmann persévère ! Après avoir signé une réalisation fade et sans âme dans le premier opus, il revient avec une mise en scène moins en retenue, mais pour le coup trop ridicule et trop décalée pour être convaincante. Toujours fort peu enclin à diriger ses acteurs il les laisse partir en roue libre et cela donne des moments particulièrement gênant, comme la scène avec Gilbert Montagné faisant du ski qui semble toute droit sortie d’un rush évincé d’un épisode des Gendarmes. Sauf que nous sommes en 2018 et que les techniques ont évoluées et l’humour aussi.

On comprend que les chanteurs ne soient pas des acteurs et on leur accorde cette bienveillance, par rapport à l’autodérision dont ils font preuve, mais les pauvres semblent perdus dans une aventure, qui les dépasse un peu pour le coup. Ils se retrouvent dans une suite qui ne leur rend pas vraiment hommage, (aucune de leurs chansons n’est entendue à l’écran), mais en plus le scénario accumule toutes les situations que n’importe quel réalisateur refuserait : des incohérences à chaque plan, une sorte de copié collé du film précédent, des acteurs irritant (La palme revenant à Jean Marc Généreux) et une succession de scénettes, écrites au minimum et à l’humour souvent insipide. Aucune inventivité, rien ! Cookie Dingler qui était la véritable bulle de fraîcheur du précédent, se ridiculise dans des scènes avec Généreux, Lio parle pour tout le monde mais toujours sans aucune subtilité.  

Tout est là dans cette déception ! On n’est surpris de rien ! Et même si le côté nostalgique des années 80 fonctionnait tout de même dans le premier opus, ici rien n’est à retenir, on nous sert un film « de supermarché » ! On comprend la dérive dès les premières minutes du film, lorsque les déboires des héros commencent. Tout manque de charme, d’originalité et ne suscite quasiment aucun intérêt. On espérait tout de même un peu de hauteur, que le film tente quelque chose de nouveau, et on se retrouve avec un film fainéant, qui veut simplement capitaliser sur un succès relatif. L’intégralité du film suit un chemin qui devient gênant, et nous pousse même à nous faire la réflexion d’un désastre annoncé. 

Le duo Anconina/Timsit d’ailleurs confirme le malaise, puisqu’il est un mix de tout ce que l’on a déjà vu chez eux : Richard Anconina nous refait de « La vérité si je mens » et Patrick Timsit s’enferme dans son personnage de « Un indien dans la ville », un brin loser, un brin arriviste. Et tout pourrait tenir en une phrase : « Même eux ne semblent plus y croire et leur jeu est à la limite du supportable ». 

En conclusion, « Stars 80 – La Suite » aurait dû rester dans la case : « Pertes et Profits », tant il est raté et mal tourné. Le réalisateur ne pousse pas plus loin la carte de l’inventivité. On a l’impression de se retrouver avec un produit de marque distributeur, qui se donne des airs de produit de luxe. C’est dommage, car le charme des artistes des années 80 pouvaient encore fonctionner s’il y avait une histoire plus solide que la précédente, leur rendant réellement hommage. Mais il aurait fallu peut-être un peu plus de subtilité, et voir même de talent pour que la réussite soit au tournant.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Malgré quelques grains présents sur certaines scènes, comme à l’hôtel ou lors du concert, l’ensemble ne manque pas de brillance, avec un travail soigné sur les ambiances.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste DTS HD Master audio 5.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix ne sont pas trop en retrait par rapport aux instants musicaux qui fourmillent dans le film. La dynamique est à la hauteur, en revanche de l’attente, puisqu’elle donne envie aux pieds de se mettre à danser. La nostalgie opère principalement grâce ce beau transfert sur le support.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 20 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Pas de quoi sauter au plafond, un making of séquencé en 6 chapitres qui reprend les principales lignes de la production. 

Des scènes coupées.

Et le Karaoké du générique.