Scream For Me Sarajevo

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
GB
Date de sortie
29/06/2018
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Adnan Cuhaba
Scénaristes
Divers
Compositeur
Bruce Dickinson et Iron Maiden
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
95
Support
Critique de Emmanuel Galais
« Scream For me Sarajevo » est l’histoire du plus improbable des concerts rocks, joué par Bruce Dickinson et son groupe « Skunkworks » en 1994, au milieu du siège de Sarajevo. C’est un film à propos de gens extraordinaire qui ont défié l’horreur de la guerre et des musiciens qui ont risqué leurs vies pour leur donner un spectacle. 

De mémoire de musiciens les concerts mythiques qui donnèrent de l’espoir aux populations, il y en eut peu. On peut compter les deux concerts de Wembley, celui pour l’Ethiopie et celui pour la libération de Mandela, et puis celui, improvisé, par le violoncelliste Rostropovitch devant le Mur de Berlin en 1989. Il y en eut un, moins médiatique, certainement connu des amateurs de Métal, qui fit renaître l’espoir dans l’esprit d’une population pilonnée par la guerre, ce fut celui de Bruce Dickinson, Leader du groupe Iron Maiden, en 1994 au cœur de la ville assiégée de Sarajevo.
 
« Scream for me Sarajevo », c’est bien plus que l’histoire d’un concert mythique, c’est avant tout celle d’une population meurtrie devant l’impuissance désarmante de l’Onu venue sur place pour maintenir la paix, mais qui se retrouva face à un déluge de bombes et de balles. Une population qui se disait que la guerre ne durerait pas plus de quelques jours, mais qui plongeât dans l'horreur durant près de trois ans et fut une honte pour la France, pour l’Onu et qui vit sa survit grâce à l’intervention américaine. Durant ces années de guerre, dont le sièges de sarajevo fut certainement la plus emblématiques des plaies, l’ex-Yougoslavie, vit des hommes, des femmes et des enfants vivre dans l’horreur des Sniper qui visaient au hasard des cibles humaines ou mécaniques. Mais comme toujours dans les pires horreurs, une lumière apparaît doucement puis est devenue de plus en plus forte pour ensuite montrer à l’assaillant que la population refuse de ne plus vivre.
 
Cette lueur grandissante ce fut Bruce Dickinson qui en fut le porteur. En acceptant de se produire dans la ville assiégée, le chanteur a non seulement commis un acte de bravoure, puisque leur voyage ne fut pas un parcours touristique, puisqu’ils pouvaient, à tout instant, au même tire que la population, être atteint par des balles de sniper, mais aussi un acte d’une grande humanité en venant offrir quelques heures de paix et d’insouciance à des jeunes qui en avait tellement besoin. Et le documentaire, de cueillir le spectateur en plein vol, par un ton sombrement nostalgique mais d’une telle puissance, avec les interviews de Dickinson, bien sûr, mais aussi de ses musiciens qui se souviennent des rencontres, des anecdotes et surtout de cette peur qu’ils lisaient sur tous les visages et ces phrases qui font froid dans le dos : « Mon espérance de vie se résume à pas grand-chose, alors je me fous de prendre de l’héroïne » dit un jeune homme à l’un des musiciens. Ou encore cette histoire à vous déchirer le cœur, d’un gamin qui réclame un bonbon à un militaire, devant le refus de ce dernier, le garçon recule de quelques mètres, et est alors fauché ainsi que sa mère par une balle de sniper. Le militaire peine à raconter cette histoire tant elle reste une blessure ouverte.

Et le documentaire, à grand renfort d’images d’archives, parcourt cette histoire incroyable, sur une tonalité qui montre à quel point même vingt ans après les blessures ne sont pas refermées et comment ce concert à fait naître une lueur de bonheur et d’espoir dans le cœur de ceux qui le vécurent. « Scream for me Sarajevo » c’est avant tout l’épopée presque Homérique d’un artiste et de ses fans qui sont prêts à se rencontrer dans un lieu meurtri de bombes et de cuivre. Des gens de deux mondes différents qui vont communier et s’unir viscéralement pour la vie. A mesure que le reportage avance la guerre, la fureur et la poussière laissent la place à la folie, à l’excitation de voir la star sur scène et pour cette dernière l’appréhension de donner le concert le plus singulier de sa carrière.

En conclusion, « Sream for me Sarajevo » est un documentaire qui laisse parler les cœur et montre à quel point le concert de Bruce Dickinson en plein cœur de la ville assiégée de Sarajevo fut une bulle de musique, d’insouciance et en même temps d’espoir pour ceux qui y participèrent. Impossible de sortir indemne d’une telle expérience et d’un tel reportage.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Une image soignée alterne photos et vidéos de l’époque qu’elles soient amateurs ou non. On plonge dans l’horreur de ce siège dans la fureur et le sang. Les images de l’enfant tué sont certainement dans les plus insoutenables, et puis les interviews et les prises de vues du réalisateur qui réunit les protagonistes vingt ans après. Les contrastes sont de très bonnes tenues et donnent une réelle profondeur à l’ensemble. Les couleurs peuvent paraître un peu délavées lorsqu’elles sont d’archives, mais donnent également toute la nostalgie sombre et froide de cette époque.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Non
Non
 
 
 
L’utilisation d’une piste LPCM Stéréo peut surprendre, mais le documentaire montre très peu d’extraits du concert, et ces derniers ne sont pas forcément de bonne qualité, elle permet donc de donner une certaine cohérence à l’ensemble et une stabilité dans la répartition.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Pas de Bonus.