Monsieur Je Sais Tout

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
FR
Date de sortie
26/09/2018
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Wassim Beji et Sidonie Dumas
Scénaristes
François Prévot Leygonie, Stephan Archinard et Alain Gillot
Compositeur
Mathieu Gonet
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
99
Support
Critique de Emmanuel Galais
Vincent Barteau, 35 ans, entraîneur de foot d'1,92 m, voit débouler dans son quotidien de célibataire invétéré, son neveu, Léo, 13 ans, 1,53 m autiste Asperger et joueur d'échecs émérite. Cette rencontre aussi singulière qu'explosive va bouleverser l'existence de Vincent et offrir à Léonard la chance de sa vie.

Dans « Monsieur Je Sais Tout », le scénario ne va pas chercher à nous en mettre plein la vue, ni même à se démarquer de tout ces films qui ont pu parler de l’autisme ou du syndrome d’Asperger pour être plus précis, à commencer par « Rain Man ». Le personnage principal est un homme dont la vie est déjà bien définie et qui se laisse aller aux grès de ses envoies tout en cachant ses propres traumas derrière une nonchalance de façade et qui va se retrouver à devoir prendre en charge, dans ce cas présent, un jeune garçon autiste, sans connaitre et sans vouloir connaitre son handicap. S’en suivra une intrigue qui va tourner autour de la découverte de ce syndrome et forcément une aventure intérieure bouleversante, ou tout du moins émouvante.

Forcément la recette fonctionne toujours aussi bien et le public se laisse embarquer dans cette histoire où la simplicité est poussée à l’extrême et où chaque ingrédient est là pour ancrer le spectateur dans une quotidien qu’il connait où dans tous les cas auquel il peut s’identifier pleinement. Et le scénario signé des deux réalisateurs François Prévot Leygonie et Stephan Archinard et d’Alain Gillot l’auteur du livre dont est inspiré le film ne va forcément forcer le trait comme pourrais le faire des américains mais au contraire laisser faire les choses assez simplement (peut-être un peu trop) et vont même s’amuser à comparer le foot avec une partie d’échec, ce qui, en soit est assez gonflé et plutôt « Casse-Gueule ».

Côté Mise en scène, les réalisateurs ne cherchent pas à en mettre plein les yeux mais parviennent avec beaucoup de maîtrise et de sens visuel à donner, à leur film, une couleur, et une patine qui lui donne une ambiance légère et sombre qui vient appuyer cette frontière très fine entre comédie sentimentale et satyre sociale qui pourrait presque se prendre pour une œuvre revendicatrice, ce qu’elle est d’une certaine manière, puisqu’elle cherche aussi à sa manière a faire accepter la différence liée au handicap. N’allez pas y voir tout de même un chef d’œuvre, le film manque toutefois de puissance narrative et de dynamisme pour être totalement cohérent et répondre à e que l’on pouvait attendre d’un tel pitch. En fait, François Prévot Leygonie et Stephan Archinard ne semblent jamais totalement décidée à aller aussi loin que le sujet pourrait les emmener. Ils restent dans une zone de confort qui les empêchent d’être totalement convaincants, même si certaines idées comme celle d’illustrer les pensées calculatrices de Léo lorsqu’il est dans les buts. L’ensemble manque très certainement d’ambition pour ne pas être simplement un Téléfilm de luxe.

Côté distribution en revanche, Arnaud Ducret (Les Dents, Pipi et au lit) compose un entraineur cohérent mais surtout tout en nuance et parvient assez aisément à faire oublier les rôles qui l’ont rendu célèbres. Mais la grande surprise est forcément le petit Max Baissette de Malglaive (Nos Patriotes) qui livre une composition particulièrement inspirée, même si elle n’est pas au niveau de l’un de ses illustres prédécesseurs : Léonardo Di Caprio qui livra une telle composition dans le film « Gilbert Grape » de Lasse Halström, que longtemps les spectateurs crurent qu’il était réellement handicapé. Ici, le jeune comédien est cohérent et remarquablement précis dans sa composition. Un jeune acteur à suivre très certainement.

En conclusion, avec « Monsieur Je sais Tout », les réalisateurs François Prévot Leygonie et Stephan Archinard s’intéressent à l’autisme et particulièrement au syndrome d’Asperger. Mais par un manque de prise de risque évident ou d’ambition peut-être ne parviennent jamais à trouver la tonalité juste pour donner à leur film une direction suffisamment originale pour nous toucher plus que les autres films réalisés sur le sujet.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Le film jouant sur les différentes ambiances : Colorées en extérieures, et plus sombres en intérieur ou lorsque les choses ne vont pas forcément bien, il fallait un support qui ne soit pas trop en défaillance ou en saturation. Le travail de transfert et de très bonne qualité et le film se regarde avec beaucoup de plaisir.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Français
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste DTS-HD Master Audio 5.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix ne sont pas trop en retrait.  La dynamique de l’ensemble ne fait pas dans la surenchère et parvient à mettre ses ambiances en place. Un véritable plaisir pour les oreilles. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Pas de Bonus !