Une famille tente de survivre sous la menace de mystérieuses créatures qui attaquent au moindre bruit. S’ils vous entendent, il est déjà trop tard.
Sans un bruit est de ces films efficaces, d’une durée de 80 minutes, qui ne s’embarrasse pas d’une longue introduction des personnages, du contexte. Le scénario nous place directement dans un monde dévasté dans lequel nous allons comprendre ce qui se passe au travers d’exemple et d’expériences présentées dans la première moitié du film. On est alors dans un mode documentaire, comment une famille peut survivre dans un bruit, sous peine d’être instantanément happé par une bestiole qu’on ne verra réellement que dans la seconde moitié du film.
Les parents, Emily Blunt et le réalisateur John Krasinski qui interprète également le père, se mettent donc en situation de protecteurs de leurs enfants, la situation allant dérapée sur un bête incident qui va provoquer un bruit… s’enchaine alors des séquences d’angoisse qui ne permettront pas à tous les personnages de survivre… Une mention pour Millicent Simmonds, jeune actrice sourde qui joue le rôle de la grande sœur.
Le réalisateur n’a pas cherché à révolutionner le genre et c’est tant mieux, on passe un bon moment dans ce film ou le silence est ponctué de bruitages qui ont une importance particulière (voir la partie son), pour agacer le spectateur qui n’est pas plongé dans un combat sanglant mais dans une situation angoissante à souhait.
Le film n’a pas formidablement fonctionné au box-office mais je vous invite à le découvrir au chaud chez vous, surtout si vous avez un équipement home-cinéma.