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Les Têtes Brulées
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Critique de
Emmanuel Galais
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Editeur
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Elephant Films
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Edition
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Standard
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Label
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Zone / Région
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2
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Durée Film
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1554 min
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Support
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Commandant des Marines pendant la Seconde Guerre Mondiale, 'Pappy' Boyington est à la tête d'une escadrille de pilotes de chasse. L'équipe, surnommée 'les têtes brûlées', est composée essentiellement de marginaux et d'aventuriers qui s'appliquent à devenir les terreurs du Pacifique !
Dans la collection des séries de notre enfance, et dans celles particulièrement mythique dans la conscience populaire, il y a évidemment cette série : « Les Têtes Brulées », dans laquelle une équipe de pilotes de chasses de l’Air Force, très en marge de leur hiérarchie vont battre des records contre l’ennemi de la nation : Les japonais, surnommés les « Zéros » en raison du rond rouge du drapeau japonais apparaissant sur les avions. Si le fond de la série peut être soumis à caution à notre époque où tout et pas grand-chose est susceptible d’être brûlé à la vindicte des réseaux sociaux, bien souvent incapable de prendre du recul sur les sujets et notamment sur l’époque dans laquelle fut créée la victime de ces vipères de l’ombre, bêtes et méchants. Ici, la série dépeint un climat et un état d’esprit d’une bande de soldat gonflés à la haine des japonais post Pearl Harbor, du coup il aurait été surprenant d’avoir des héros très respectueux et non violents envers leurs ennemis. Ennemis symbolisés majoritairement par l’apparition des avions.
Dans cette série, Robert Conrad inoubliable James T. West des « Mystères de L’Ouest » incarne : Le Major Greg « Papy » Boyington, soldat émérite mais en conflit ouvert avec sa hiérarchie, qui va créer, avec l’aide de Thomas Moore (Simon Oackland) une escadrille dont l’objectif principal sera majoritairement d’abattre un maximum d’avions ennemis, afin de redonner de l’espoir à la population américaine et aux troupes qui ont bien du mal à se remettre de la déroute de Pearl Harbor. Alors évidemment, le sujet est traité avec beaucoup de légèreté, mais parvient à chaque épisode à imposer un style et une signature propre à la série dans laquelle chaque personnage évolue de manière positive et répond à un certain niveau de moralité envers ses camarades, envers l’armée, envers le peuple américain et donc envers la nation. Evidemment dit comme cela, on peut très rapidement se dire que le gâteau deviendra très rapidement indigeste. Mais il n’en n’est rien, la série profite comme cela se faisait beaucoup à l’époque et même encore maintenant à distiller ses valeurs de solidarité, de cohésion et bien sur de rigueur. Chacun a ses faiblesses et le chef se doit d’être le plus juste ! et on le respecte pour cela.
Pour cette époque, si le scénario se réserve quelques transgressions, il n’en demeure pas moins assez classique et garde le cap des valeurs américaines, même si, encore une fois, la base peut être soumise à réflexion, il n’en demeure pas mois efficace à tous les niveaux. Et la mise en scène se révèle quant à elle surprenante d’inventivité avec un budget serré comme celui des séries Tv de l’époque, elle parvient à nous offrir des moments de virtuosité, notamment dans les combats aériens. Tout cela à participé à créer la légende et la réputation de cette série qui fut suivit durant trois saisons par des millions de spectateurs à travers le monde, de 1976 à 1979, et plus encore si l’on compte les multiples rediffusions.
Ce coffret nous propose, non seulement l’intégral des trois saisons que dura « Les Têtes Brûlées », mais il a surtout le mérite de nous rappeler que cette série est inspirée d’une histoire vraie, celle de Greg Boyington, un pilote de chasse qui fut remarqué et décoré par ses supérieurs, malgré une évidente propension à s’opposer à ses supérieurs. Et Robert Conrad incarne avec beaucoup de détachement ce personnage qui lui donne ainsi une sorte de flegme bienvenu pour le rendre encore plus captivant et charismatique.
En conclusion : Se plonger à nouveau dans les trois saisons des « Têtes Brûlées » est un bonheur nostalgique évident mais peut se révéler très rapidement une bonne base de réflexion sur les dérives de la guerre et les valeurs de groupe à suivre. Une série inspirée d’une histoire vraie qui révèle de grands moments de virtuosité et de bonnes surprises, tout au long de ses épisodes.
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Définition
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Couleurs
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Compression
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Format Vidéo
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16/9 anamorphique couleur
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Format Cinéma
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1.85:1
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Le support se révèle d’une redoutable efficacité pour donner de la profondeur à la série. Malgré une évidente altération du temps, l’ensemble brille par une grande qualité qui permet au spectateur de plonger à nouveau dans la télévision des années 70-80. Les contrastes donnent finalement suffisamment de profondeur à l’ensemble pour lui offrir une nouvelle jeunesse.
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Langues
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Format
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Bonus
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Commentaires
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Spatialisation
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Dynamique
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Effets surround
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Langues
Type
Format
Sous Titres Film
Sous Titres Bonus
Sous Tit. Comment.
Spatial.
Dynamiq.
Surround
Côté Son la piste DTS-HD Master Audio 2.0 se révèle efficace pour plonger le spectateur au cœur de l’action. La dynamique est efficace et la spatialisation assure le job des effets sonores, et particulièrement des pistes musicales qui viennent accentuer l’ambiance des épisodes. L’ensemble est minutieux et très bien travaillé.
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Supléments
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Menus
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Sérigraphie
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Packaging
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Durée Bonus
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45 min
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Boitier
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Amaray
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Documentaire |
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Interviews
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Bonus
Quoi de mieux pour découvrir les dessous de la série que de plonger dans des bonus qui remettent en perspective la base d’inspiration des auteurs ?
On commence donc avec une explication et une analyse de « La série par Marjolaine Boutet » qui explore chaque recoin et nous livre un éclairage passionnant des dessous et surtout des aléas de la série.
Et donc du coup : « La véritable histoire des Têtes brûlées par Pierre Grumberg ». Quoi de mieux que le rédacteur en chef du magazine « Guerre et Histoire » pour mieux nous faire apprécier le contexte exploré par la série en le mettant en parallèle avec la véritable histoire.
Et puis l’interview du véritable Greg Boyington. L’homme décédé en 1988, revient sur son histoire avec une certaine retenue qui force le respect.
Forcément l’interview de Robert Conrad, qui revient sur ces trois années où il interpréta un personnage héroïque de l’armée américaine.
Puis une galerie de photos.
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