2001 : L'Odyssée de L'Espace

Catégorie
Cinéma
Titre Original
2001 : Space Odyssey
Pays
USA
Date de sortie
07/11/2018
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Coffret
Producteurs
Stanley Kubrick
Scénaristes
Arthur C. Clarke et Stanley Kubrick
Compositeur
Johann Strauss
Editeur
Edition
Coffret
DureeFilm
141
Support
Critique de Emmanuel Galais
A l'aube de l'Humanité, dans le désert africain, une tribu de primates subit les assauts répétés d'une bande rivale, qui lui dispute un point d'eau. La découverte d'un monolithe noir inspire au chef des singes assiégés un geste inédit et décisif. Brandissant un os, il passe à l'attaque et massacre ses adversaires. Le premier instrument est né. En 2001, quatre millions d'années plus tard, un vaisseau spatial évolue en orbite lunaire au rythme langoureux du "Beau Danube Bleu". A son bord, le Dr. Heywood Floyd enquête secrètement sur la découverte d'un monolithe noir qui émet d'étranges signaux vers Jupiter. Dix-huit mois plus tard, les astronautes David Bowman et Frank Poole font route vers Jupiter à bord du Discovery. Les deux hommes vaquent sereinement à leurs tâches quotidiennes sous le contrôle de HAL 9000, un ordinateur exceptionnel doué d'intelligence et de parole. Cependant, HAL, sans doute plus humain que ses maîtres, commence à donner des signes d'inquiétude : à quoi rime cette mission et que risque-t-on de découvrir sur Jupiter ?

Difficile de s’attaquer à un chef d’œuvre absolu de la science-fiction comme « 2001 : L’odyssée de l’espace » sans sombrer dans les superlatifs d’usage et sans risquer de s’entendre dire que l’on n’a rien compris au film, tant son histoire peut être lue de multiple manière à l’instar de son monolithe mystérieux qui peut être la source de tous les fantasmes de fans ou de néophytes. En fait, « 2001 : L’Odyssées de l’espace » est avant tout un film inventif à son époque (et encore maintenant) qui repoussa les limites étriquées de la science-fiction de l’époque limitée à des robots qui faisaient « Bip », des vaisseaux spatiaux à la linéarité parfaite et des astronautes portant des tenues en lycra. Le film de Stanley Kubrick est une merveille parce que tout y est possible et pour ainsi tout y est quasiment arrivé. 

Curieux et visionnaire, Stanley Kubrick décide d’adapter le livre d’Arthur C. Clarke qui en signa également le scénario. Une œuvre subtile qui s’interroge (déjà !) sur l’impacte de l’intelligence artificielle sur l’homme et sa capacité à raisonner et faire preuve d’empathie ou de colère. HAL 9000, l’ordinateur qui tient dans ses processeurs la vie des astronautes, passe par différents stades de sentiments propres à l’être humain et va provoquer l’inévitable provoquant une réflexion sur la vie, et son recommencement perpétuel. Ce film n’est pas simplement une réussite scénaristique, c’est avant tout une œuvre majeure dont la complexité suscite encore bien des débats maintenant, car elle peut être lue sous des angles multiples et ainsi provoquer des débats passionnés et passionnants entre cinéphiles qui auront à charge d’apporter à l’édifice tentaculaire une part nouvelle d’une vision qui ne cesse de se modifier suivant l’âge.

Et puis il y a donc la mise en scène de Kubrick qui fut le point déterminant de la réussite de ce film hors du commun dont Spielberg et Lucas de leur propre aveux disent que sans lui ils n’auraient jamais osé leurs œuvres à commencer par « Star Wars » ou « Rencontre du 3ème type », des films dans lesquels nous sentons l’influence du maître à chaque plan. Car Stanley Kubrick, pour donner corps à son œuvre s’est alloué les services d’ingénieurs de la NASA qui, rappelons-le, n’avaient pas encore mis un pied sur la lune. Pourtant Kubrick va tellement assimiler les précieuses informations, des acteurs de l’espace qu’il va rendre particulièrement précis son œuvre, que ce soit dans se scène d’ouverture avec le crayon qui flotte en apesanteur, l’hôtesse qui vient au ralenti, la roue du vaisseau qui tourne pour donner une gravité aux astronautes, l’explosion dans l’espace sans aucun son et j’en passe et des meilleurs. Et puis il y a cette esthétique visuelle, la musique de Strauss et la voix de Hal. Tout y est pour que l’on puisse identifier une œuvre majeure de la science-fiction. Il est d’ailleurs courant de dire qu’il y eut un avant 2001 et un après.3

Pour finir, il est bon de rappeler évidemment que « 2001 L’Odyssée de l’espace » de Stanley Kubrick est une œuvre majeure dans l’histoire de la science-fiction d’abord par une mise en scène qui privilégie le mouvement et l’esthétique aux dialogues. D’ailleurs, les premiers dialogues (assez incohérents) n’interviennent qu’au bout de trente minutes de films. Les plus grands réalisateurs de science fiction reconnaissent devoir énormément à l’œuvre de Kubrick, par la complexité de son scénario et la mise en scène rigoureuse et inventive qui repoussa les limites de ce style pour redéfinir de manière permanente l’esthétique même de la science-fiction.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
La restauration en 4K est absolument prodigieuse. Le film bénéficie d’un excellent rendu. L’image a été entièrement nettoyée de ses défauts et offre une véritable vision plus fine de ce que voulait apporter le réalisateur au spectateur. Après un lifting déjà opéré en 2001 avec des couleurs rehaussées pour correspondre aux volontés de son auteur, le film, est ici d’une beauté renversante et vient encore plus apporter du grain à moudre sur l’aspect visonnière de l’œuvre. Le 4K vient apporter un éclat saisissant aux couleurs et offre un contraste plus prononcé qui donne plus de profondeur à l’image.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
La piste DTS-HD Master 5.1 en VO, se révèle d’une grande précision et met parfaitement ce qui est la pièce centrale de l’esprit du film : Le Son. Avec une précision redoutable, la répartition minutieuse met chaque pièce de l’échiquier en valeur, à commencer par la musique de Strauss qui est devenue partie intégrante de l’œuvre, mais également les voix à commencer par celle de HAL, douce et terrifiante en même temps. Même chose que pour l’image le son fut retravaillé à partir d’une piste numérique et prend du coup de la hauteur pour mieux coller aux volontés du réalisateur.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 120 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
La section bonus joue clairement la carte du contenu en adéquation avec le film :

On commence par les commentaires de Kear Dullea et Gary Lockwood, les deux acteurs du film, qui reviennent sur les secrets du film.

« 2001 : dans les coulisses d’un mythe ». Ce documentaire de Channel Four, introduit par James Cameron (Aliens) revient sur le mythe « 2001 L’Odyssée de l’espace », sa conception, ses inspirations, mais également tout ce qu’il apporta aux réalisateurs de la nouvelle génération qui couvait : Georges Lucas (Star Wars) et Steven Spielberg (Rencontre du 3ème Type) en tête qui reviennent sur ce que ce film fut pour eux et les manière dont ils s’en sont inspiré.

4 Documentaires reviennent d’ailleurs sur les différents angles à aborder pour mieux comprendre le film : La vision futuriste et tellement visionnaire du film, le regard que le film prote sur le futur, la réflexion sur la vie extraterrestre et bien sûr l’héritage de Kubrick.

Et enfin un reportage sur les effets spéciaux qui ont permis au film de voir le jour, et pas seulement.