Le nouveau sociétaire du Rock & Roll Hall of Fame, le groupe « Journey » retourne au Japon pour un concert spécial au Budokan, la légendaire salle de concert de Tokyo. Ce film capte l’énergie de ce groupe recréant leurs légendaires albums : « Escape » et « Frontier » dans une performance rarement aussi explosive.
Le show débute avec leur titre multi récompensé « Don’t Stop Believin » avant d’enchaîner pendant deux heures les titres phare du groupe comme « Open Arms », « Who’s crying now », « seperate ways (Worlds Apart) », « Stone in Love », et « Faithfully ». A la fin de leur performance, le groupe remonte sur scène pour interpréter deux morceaux supplémentaires : « La Raz adel Sol » et « Lovin’, Touchin’, Squeezin’ ».
De la formation originelle, il ne reste plus que Neal Schon (Fondateur du groupe en 1973, chanteur et guitariste) et Ross Valory (Bassiste). Mais le groupe compte toujours sur la présence des musiciens qui le formèrent dès la fin des années 70 et début des années 80, au moment de leur apogée : Steve Smith (qui remplace Aynsley Dunbar à la batterie en 1978) et
Jonathan Cain (qui arriva à la rescousse après le départ de second membre fondateur et clavier : Gregg Rolie en 1978). Et après bien des départs et des retour le groupe a trouvé en 2007, une nouvelle énergie avec le chanteur philippin
Arnel Pineda.
Jamais avares de prestations scéniques où le groupe se retrouve en osmose avec son public, Journey n'a jamais cessé de remplir les salles. Jouant sur la nostalgie et sur des titres qui ont fait leur succès, le groupe parcourt le monde, s’installe sur les scènes les plus prestigieuses et offre à son public des shows toujours à la hauteur des attentes. Et même si un décalage peut se sentir entre les musiciens et leur chanteur, on peut toutefois reconnaître au groupe une évidente complicité entre tous. Et l’énergie de chacun se complétant pour donner à l’audience ce qu’elle est venue chercher.
Ce concert enregistré à Tokyo durant leur tournée anniversaire démontre toute cette énergie et cette qualité, tant scénique que musicale, dont Journey sait faire preuve sur scène. Chaque morceau est ciselé, parfaitement orchestré et les solos endiablés de Neal Schon associés aux riffs entêtant des synthés de Jonathan Cain font toujours autant d'effets que les envolées vocales d’Arnel Pineda. Le groupe, très en forme, passe en revue, ces deux albums majeurs : « Escape » (1981) et « Frontier » (1983). Deux albums qui les fit rentrer dans le cercle très fermé des légendes du rock, au point que « Don’t Stop Believin’ » fut intégré dans le tracklisting d’une comédie musicale : « Rock of Ages ».
Pour les fans du groupe, comme pour les néophytes, un live de Journey est toujours un événement. Parce que le groupe a su, en deux albums, devenir incontournable avec des sonorités qui mêlaient les guitares saturées de Neal Schon, intronisé au Oklahoma Music Hall Of Fame et considéré comme faisant partie des meilleurs guitaristes au monde.