Bumblebee

Catégorie
Cinéma
Pays
USA
Date de sortie
30/04/2019
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Lorenzo di Bonaventura, Michael Bay et Don Murphy
Scénaristes
Christina Hodson
Compositeur
Dario Marianelli
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
114
Support
Critique de Emmanuel Galais
1987. Alors qu'il est en fuite, l'Autobot Bumblebee trouve refuge dans la décharge d'une petite ville balnéaire de Californie. Il est découvert, brisé et couvert de blessures de guerre, par Charlie, une ado qui approche de ses 18 ans et cherche sa place dans le monde. Et quand elle le met en marche, elle se rend vite compte qu'il ne s'agit pas d'une voiture jaune ordinaire.

Avec les « Transformers » la question qui se pose toujours est : Fallait-il en faire encore un autre ? D’autant que les derniers et particulièrement « The Last Knight », trop long, trop convenu, trop lourd et indigeste. Le public ne s’y est, d’ailleurs, pas laissé tenter et le « bide » du film au box-office a signé l’arrêt de la saga. Ouf ! Mais Michael Bay n’est pas un producteur à s’en laisser conter comme cela. Il a donc décidé de relancer la licence, mais cette fois ci en développant l’un des personnages les plus appréciés de toute la planète Transformers : Bumblebee. Ce gentil Transformers muet Jaune, qui se transforme en Camaro jaune, volontairement gentil et héroïque se retrouve au cœur d’une intrigue toujours dans le giron de l’histoire des Transformers : Les Decepticons et les Autobots se font la guerre, les cruels Decepticons ayant détruit la planète des autres, ils doivent trouver un refuge pour pouvoir réorganiser leurs bases et ainsi vaincre les cruels ennemis. C’est là qu’intervient Bumblebee ! Il est chargé de se cacher sur Terre et d’attendre le retour des Autobots.

Bien sûr rien ne va se passer comme il le faudrait, et Bumblebee, qui est une version parlante au départ, va perdre sa voix durant le film (pour ne pas spoiler, je ne dévoilerais pas ici la manière dont cela se passe, en toute finesse forcément, comme chez Michael Bay). Et devoir affronter les horribles Decepticons, qui ont, bien sûr réussite à le localiser. Avec l’aide d’une jeune fille, orpheline de son père, qui ne parvient pas à surmonter ce deuil. Avec Steven Spielberg à la co-production, la cellule familiale est forcément une dominante de l’intrigue ou tout du moins une parallèle dont la principale permettra de débloquer une situation. Il est forcément important de ne pas réfléchir de trop sur les incohérences du film pour s’y laisser embarquer.

Alors forcément je ne vais pas faire l’éloge absolue de ce film, mais s’il n’est pas totalement une réussite notamment par un trop plein d’incohérence, des effets spéciaux pas forcément raccord avec l’action et une intrigue un peu bas-de-gamme, comme malheureusement cela est souvent le cas dans ce type de film, dont le seul intérêt est de voir les Transformers se taper dessus et faire des dégâts. Pourtant, cette aventure de « Bumblebee », pour un peu que l’on garde une certaine naïveté, reste une expérience assez agréable. D’abord parce que son positionnement en 1987, pose les bases d’une œuvre un peu nostalgique, du moins pour les parents. Un film qui n’est pas sans rappeler forcément le cinéma du maître Spielberg qui a donné, forcément, un esthétisme et des codes de narrations bien spécifiques, dans laquelle les enfants se libèrent d’une cellule familiale compliquée et se lance à corps perdu dans des aventures hors du commun. Si cela vous rappelle « E.T. », nous aussi ! Car tout y est ! Une adolescente qui n’arrive pas à surmonter l’absence de son père, un Extra-Terrestre un peu apeurée, une rencontre entre les deux et évidemment les autorités qui veulent mettre la main dessus.

Alors évidemment, cela ne joue pas en la faveur de « Bumblebee » que d’être une énième copie de cette œuvre majeure de Spielberg. Mais l’aspect nostalgique fonctionne, et même si le robot fait moins rêver que l’Extraterrestre accidentellement abandonné par les siens, l’ensemble parvient à nous embarquer tout de même, sans toutefois nous émouvoir aux larmes. Du coup, les transformations mal dosées du film, le manque d’originalité du scénario, ou encore le côté « balourd » des scènes d’action ne sont plus des obstacles à se laisser transporter dans l’univers des Transformers. Une bonne surprise donc, qui n’empêche pas de se dire tout de même qu’il faudrait bien que cela s’arrête là, mais un deuxième est déjà prévu pour 2022.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Forcément un film d’action comme « Bumblebee » se doit d’offrir un spectacle tout en couleur et tout en nuances qui oscillent de façon régulière entre des scènes aux éclairages plus sombres notamment les scènes de nuit lorsque le héros se cache ou que les personnages se préparent à affronter les autorités, nécessitant ainsi un contraste suffisamment précis pour ne pas pixeliser ou alors des scènes aux éclairages plus éclatant comme lors des combats avec les Decepticons qui sont forcément très difficile à mettre en relief. Pour cela le chef opérateur a su mettre en valeur toutes les éclairages nécessaires, pour donner un éclat particulier y compris dans les scènes plus obscures. Les couleurs sont parfaitement bien dosées. Les ambiances sont superbement retranscrites et le support est totalement à la hauteur. Les contrastes donnent un volume et une profondeur à l’image à la hauteur de l’ensemble.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste Dolby Atmos fais vibrer les basses et parvient à nous plonger au cœur de l’aventure car elle se révèle d’une grande précision et met parfaitement en valeur les dialogues et les séquences de pur action qui sont les piliers de ce film, avec en plus une mise en verticale assez remarquable des scènes aériennes. Jamais dans l’excès, la piste Audio est parfaitement bien harmonisée pour que les dialogues ne soient pas effacés par la musique ou par les effets spéciaux qui parviennent à trouver leur place pour ne pas prendre le dessus des dialogues ni se laisser dépasser. On peut tout de même regretter une piste VF en Dolby 5.1.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 45 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
La section Bonus n’est pas forcément la plus remarquable que ce type de film ait eu l’occasion de nous proposer. Ici l’éditeur nous propose des scènes coupées ou en version longue.

Ensuite ce sont « Les archives du secteur 7 », qui sont le morceau de choix de ces bonus, puisque le making of se cachent derrière ce type énigmatique. Un retour donc sur les coulisses de ce film et particulièrement des origines du projet et le choix de reconstituer les années 80.

Ensuite « La vision de Bee : Les Robots Transformers de Cybertron » se présente comme un module de recrutement, passant en revue tous les modèles rencontrés dans le film.

Et enfin un bêtisier.