Un film produit, écrit et réalisé par Stewart Copeland qui raconte comment The Police est passé de l’obscurité à la renommée mondiale. Il nous fait vivre l’intimité d’une tournée avec ses camarades Sting et Andy Summers, et montre l’accueil enthousiaste réservé par les fans autour du monde. « En 1978, alors que j'étais membre d'un groupe de rock en difficulté appelé The Police, j'ai rassemblé assez d'argent pour acheter une caméra super 8. Dès que j’ai placé mon œil sur le viseur, des choses incroyables ont commencé à se produire. J’assistais au déroulement d’un film, alors que notre groupe venait d’allumer le flambeau qui allait nous ouvrir le monde ». La bande originale contient des extraits de titres rares sur scène, ainsi que des versions alternatives des grands classiques du groupe.
The Police, outre la voie et les chansons, en partie, de Sting, c’est aussi un groupe formé d’Andy Summers, Sting et Stewart Copeland. Ce dernier, en plus d’être un batteur d’exception, est également un amateur de photographie et de vidéo. Pour preuve, alors que le groupe est au début de sa montée fulgurante, le batteur s’achète une caméra et filme le groupe dans les coulisses, sur scène, et dans l’intimité. Derrière sa caméra, Copeland devient alors le témoin privilégié d’un groupe, pas encore lessivé par des tournées incessantes et épuisantes. On y découvre cette joie de voir le public toujours plus nombreux venir aux concerts, et puis les hordes de fans hurlantes à la sortie des hôtels et des salles de concerts. Avec un groupe uni, à l’amitié palpable et à l’énergie évidente.
Stewart Copeland, essaye tout, pose sa caméra dans une pièce, se bat avec Sting, derrière sa batterie et filme un concert en ayant connecté son micro sur lui pendant qu’il joue. Ce document est une rare plongée dans l’intimité d’un groupe. Et si tout n’est pas toujours maîtrisé, le document prend de l’ampleur dés lors que le groupe est en pleine communion, qu’il se laisse aller au naturel. On y voit un Sting virevoltant mais toujours aussi concentré, Andy Summers plus électrique que jamais avec un regard distant et pourtant si proche de toute cette machine qu’est en train de devenir « The Police ».
En conclusion, si vous voulez connaitre le groupe avant de devenir la légende et pourvoir toucher au plus prête cette osmose qui font les grands groupes, cette alchimie remarquable qui font que des personnalités différentes, portées par un public en liesse se lève et communie dans des événements, des concerts, ou simplement si vous voulez toucher au plus près, ce que peuvent ressentir des musiciens à la sortie d’une salle ou d’un hôtel, ce film « The Police : Everyone Stares » filmé par Stewart Copeland aux débuts du groupe, est à découvrir d’urgence.