Dragons 3 : le Monde caché

Catégorie
Cinéma
Titre Original
How to Train Your Dragon : The Hidden World
Genre
Pays
USA
Date de sortie
12/06/2019
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Bonnie Arnold et Bard Lewis
Scénaristes
Dean DeBlois
Compositeur
John Powell
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
104
Support
Critique de Emmanuel Galais
Harold est maintenant le chef de Berk au côté d’Astrid et Krokmou, en tant que dragon, est devenu le leader de son espèce. Ils réalisent enfin leurs rêves de vivre en paix entre vikings et dragons. Mais lorsque l’apparition soudaine d’une Furie Eclair coïncide avec la plus grande menace que le village n’ait jamais connue, Harold et Krokmou sont forcés de quitter leur village pour un voyage dans un monde caché dont ils n’auraient jamais soupçonné l’existence. Alors que leurs véritables destins se révèlent, dragons et vikings vont se battre ensemble jusqu’au bout du monde pour protéger tout ce qu’ils chérissent.

Depuis sa création, au milieu des années 90, le Studio Dreamworks n’a jamais cessé d’aller dans des directions diverses, mais avec une obsession pourtant, surprendre et prendre à contre-pied des spectateurs médusés. Comme son cousin et principal opposant, Disney, Dreamworks s’est longtemps imposé comme la seule alternative dans l’univers de l’animation. Avec des œuvres qui ont tout d’abord sonnées comme des preuves de guerre ouverte avec l’ancien employeur de Katzenberg l’un des membres fondateurs, le studio a finalement trouvé sa propre marque de fabrique avec « Shrek » puis avec « Dragons ». Et c’est cette dernière licence qui nous intéresse aujourd’hui ! Pas seulement parce qu’il s’agit de la dernière sortie de Dreamworks, mais surtout parce qu’elle vient de clore en beauté une trilogie qui a fait sa marque de fabrique : La qualité de l’image, mais également de l’intrigue. Car si la saga « Shrek » avait perdu en qualité dés le deuxième volume, malgré quelques bonnes idées, « Dragons » a su, toujours, garder le même cap et su faire évoluer ses personnages autant que son intrigue, sans jamais faire dans le bégaiement systématique.
Et c’est d’abord parce que le consensus de départ a su donner une base intelligente et solide de progression (Le jeune héros et son dragon sont liés par une infirmité). Dans « Dragons », Harold et Krokmou sont liés et évoluent ensemble. A la fois dans l’intégration de leur handicap, mais également dans l’évolution de la vie. Dans le premier volume, Harold devait apprendre aux siens à ne plus faire la guerre aux Dragons, mais à les apprécier et en faire des alliés de choix, dans le second volume, le jeune garçon et son dragon doivent trouver leur place et maintenir, avec l’aide de tous les autres, humains comme dragons, un équilibre qui se veut toujours précaires face à l’avidité. C’est aussi l’occasion pour le studio de revenir à des thèmes plus matures qui firent sa réputation, comme l’émancipation, le deuil et l’acceptation de la différence. Dans ce troisième volet, Harold doit s’assumer comme un chef, un leader incontestable tout comme Krokmou qui doit également évoluer en tant qu’Alpha et s’émanciper également de son mai humain pour porter pleinement sa charge au sein des dragons.

Une conclusion, intelligemment écrite, qui n’oublie pas le grand spectacle de l’animation, mais ne se limite pas à des considérations un peu naïves, qui furent le point faible de son concurrent, pendant de nombreuses années. Ici, si certains personnages secondaires, sont caricaturaux et définitivement créé pour plaire aux plus petits, le discours n’est jamais unilatéral, il apporte toujours son lot de réflexion sur la parentalité, la séparation, le deuil, la maturité et bien sût sur les liens qui nous unissent. Il y a du Spielberg (L’autre membre fondateur du studio) dans la narration, particulièrement sur la fin, mais également dans la peinture des personnages. 

Comme à son habitude, les animateurs de « Dragons » ont su soigner le graphisme et apportent des scènes d’une grande beauté, comme le vol des deux dragons au clair de lune, ou encore, la découverte de ce fameux monde perdu. On ne s’ennuie jamais avec ce film qui a toujours le bon goût de nous entraîner dans une aventure drôle, épique et d’une poésie qui n’est pas sans rappeler également le cinéma d’animation asiatique. « Dragons : Le monde Caché » vient clore en beauté une trilogie qui a su garder le même niveau de qualité à chaque épisode. Le réalisateur Dean Dubois, seule à la réalisation, depuis le deuxième opus, a su imposer un style et une rigueur dans l’écriture autant que dans le spectacle visuel. La trilogie « Dragons » est certainement un événement qui fera date dans l’univers des longs métrages d’animation, puisqu’il n’a jamais cédé à la facilité.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Avec une telle qualité d’animation, il aurait été dommage que le support ne soit pas à la hauteur. Heureusement il n’en n’est rien ! Les couleurs sont parfaitement tenues et même toutes les nuances qui permettent de donner ce grain si particulier à la restitution des écailles de dragons, par exemple, sont parfaitement soulignées dans un transfert qui a su mettre en valeur tout le travail fournit par l’équipe d’animateurs.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Même constat que pour l’image, avec une telle qualité d’animation et donc d’environnement sonore, que ce soit sur le choix des voix ou des bruitages destinés à servir l’histoire, il fallait que le support soit à la hauteur de l’ensemble. La répartition y est précise pour mettre en brillance le moindre bruit de grain, de tissus ou de mouvement, par exemple. La dynamique de l’ensemble bénéficie d’un beau transfert et plonge le spectateur au cœur de l’aventure.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Outre les commentaires audios de l’équipe du film, et des scènes coupées, la section bonus fourmille de bonnes idées :

D’abord, comme chez Pixar, le studio nous propose de découvrir des Courts métrages :

« Bilby » de Pierre Perifel, JP Sans et Liron Topaz, l’histoire d’un lièvre du désert qui se retrouve à lutter contre bien des dangers pour sauver un oisillon.

« Bird Karma » de William Salazar, les mésaventures d’un oiseau qui cherche à manger un poisson doré. Une animation surprenante et soignée.

« Début alternatif avec introduction optionnelle de Dean Deblois, le réalisateur ».

« Donner voix à ton viking », un court focus sur les doublages américains : Jay Baruchel (L’Apprenti Sorcier), F. Murray Abraham (Le Nom de la Rose), Cate Blanchett (Le Signeur des anneaux) et Kit Harrington (Game of Thrones), entre autres. On peut faire pire comme casting. Dommage que le casting français ne soit pas aussi prestigieux !!!

« Créer une histoire de dragons épique », un focus qui revient sur les évolutions du scénario.

« Comment j'ai appris des dragons », cette fois on s’intéresse aux dragons et notamment leurs évolutions.

« Brave Wilderness présente : Nature + Dragons = Génial », ce court documentaire amusant nous montre les différentes inspirations animalières qui ont servit à créer l’esthétique des dragons.

« Les chroniques du Dragon Mouton », un bonus amusant sur la place des moutons dans la société d’Harold et Krokmou et comment ils se cachent pour ne pas devenir le repas des dragons.

« Un pont de dragons », forcément avec une nouvelle aventure comprenant un monde caché avec des multitude de dragons, il faut être inventif.

« Grandir avec les dragons », nous invite à explorer les évolutions des personnages qui ont évolué au fil des trois épisodes. A commencer par Harold, dont seuls les yeux n’ont jamais été modifiés.

« La conception en évolution des dragons », même chose que pour les humains mais avec les dragons et particulièrement sur les graphismes et les évolutions parfois subtiles.

« Dessiner des dragons », un petit bonus amusant sur l’art de l’animation des dragons.

« Un méchant épique », bien sûr dans un film d’animation avec des héros et des dragons, il fallait un méchant à la hauteur de l’aventure. 

« La trilogie du dragon d'Astrid en 60 secondes », un focus amusant sur les trois films vus par le regard de la jeune héroïne. 

« Bienvenue à New Berk », et enfin, un ultime focus sur les modifications apportées à Berk, avec ses couleurs qui en font presque un monde de Légo.