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Le Parc des Merveilles
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Critique de
Emmanuel Galais
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Editeur
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Paramount
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Edition
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Standard
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Label
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Zone / Région
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2
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Durée Film
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85 min
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Support
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Le Parc des Merveilles raconte l’histoire d’un parc d’attractions fabuleux né de l’imagination extraordinaire d’une petite fille appelée June. Un jour, le Parc prend vie...
Coordinateur de production chez Disney pour le long métrage d'animation « Ratatouille », Dylan Brown se retrouve chez Nickelodeon aux commandes d'un dessin animé aussi barré que tendre : « Le Parc des merveilles ». A travers une ribambelle de personnages liés aux souvenirs de l'enfance, le réalisateur et son équipe vont nous emmener dans une farandole de couleurs et de burlesque naïf qui accroche l'œil et l'esprit des enfants.
Sur des thèmes difficiles mais pourtant très liés aux petits, comme l'absence parental ou le passage à l'adolescence et aux responsabilités, le film de Dylan Brown n'hésite pas à utiliser l'imaginaire des enfants en le matérialisant à travers ce « Parc des merveilles », qui souffre de ce désengagement de sa créatrice : la petite June, dont l’œuvre était liée à sa maman. Le réalisateur nous amène à réfléchir en tant qu'adulte, sur l'importance de partager des moments de naïveté et d'imaginaire avec nos enfants et à ces derniers, de ne pas lâcher trop tôt cette innocence dont ils ont besoin pour se construire. Sur un rythme qui n'est pas sans rappeler celui des « Razmokets » produit majeur de Nickelodeon, « Le parc des Merveilles » est une œuvre sympathique où les peluches les plus innocentes peuvent devenir des créatures incontrôlables, prêtes à tout pour détruire le parc qui se construisait au grès des envies, des états d'esprits de la petite fille et de sa mère.
Tendre et poétique, le scénario, sans être renversant (loin de là), sait trouver le bon angle pour ne pas être trop moraliste, ni trop illisible pour les enfants. Et c'est peut-être là que le film manque sa cible ! Car à trop vouloir lisser son discours il devient assez peu empathique, et il est difficile de s'accrocher aux personnages trop caricaturaux, trop déjà vus et pas assez consistant pour nous toucher ou nous rappeler des histoires de notre enfance. Et même pour les plus petits, il est difficile de se retrouver dans cette aventure qui, parfois prend des allures d'hystérie, dans une aventure, pleine de couleurs certes, mais surtout qui se laisse piéger par la folie qui faisait sa différence.
Pour conclure, « Le parc des merveilles » s'était donné comme mission d'aborder des thèmes difficiles comme l'absence parental ou le passage à l'âge adulte, mais une dynamique trop mal contrôlée et des personnages trop peu construit font de ce film une déception.
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Définition
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Couleurs
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Compression
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Format Vidéo
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16/9 anamorphique couleur
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Format Cinéma
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2.35:1
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Avec une telle qualité d’animation, il aurait été dommage que le support ne soit pas à la hauteur. Heureusement il n’en n’est rien ! Les couleurs sont parfaitement tenues et même toutes les nuances qui permettent de donner ce grain si particulier à la fourrure des peluches, par exemple, sont parfaitement soulignées dans un transfert qui a su mettre en valeur tout le travail fournit par l’équipe d’animateurs.
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Langues
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Format
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Bonus
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Commentaires
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Spatialisation
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Dynamique
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Effets surround
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Langues
Type
Format
Sous Titres Film
Sous Titres Bonus
Sous Tit. Comment.
Spatial.
Dynamiq.
Surround
Même constat que pour l’image, avec une telle qualité d’animation et donc d’environnement sonore, que ce soit sur le choix des voix ou des bruitages destinés à servir l’histoire, il fallait que le support soit à la hauteur de l’ensemble. La répartition y est précise pour mettre en brillance le moindre bruit de grain, de tissus ou de mouvement, par exemple. La dynamique de l’ensemble bénéficie d’un beau transfert et plonge le spectateur au cœur de l’aventure.
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Supléments
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Menus
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Sérigraphie
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Packaging
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Durée Bonus
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30 min
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Boitier
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Amaray
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Documentaire |
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Bonus
Pas de making of, ni de bonus techniques, tout est à destination avec des featurettes, un peu redondantes sur les personnages qui font cette aventure : « Comment dessiner les personnages », est celui qui se détache du lot, puisque l’un des animateurs avec ses enfants explique comment dessiner des personnages. C’est amusant et ludique.
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