Le concert incendiaire donné par le groupe lors de sa tournée à guichets fermés en 2019 au légendaire Hammersmith Apollo de Londres. Pour cette tournée « Living The Dream », Slash offre pendant plus de 2 heures une sélection de morceaux issus de ses 4 albums solo : « Call of the Wild », « Driving Rain », « By The Sword », « Back From Cali », « Starlight », « World On Fire » ou encore « Anastasia ». A noter une version enflammée de « Shadow Life », ainsi que 2 titres où Slash et le bassiste Todd Kerns se partagent le chant, « We Are All Gonna Die » et « Doctor Alibi ». En bonus vidéo, on découvre un mini-documentaire “ Live In London ” fait d’interviews de Slash et de Myles Kennedy, ainsi que d’images des coulisses.
Guitariste mythique adulé par des millions de fans dans le monde, guitaristes amateurs ou simple mélomanes, Slash membre incontournable des Guns'n Roses, ce musicien de génie est aussi l'auteur de plusieurs albums solos qui one construit sa légende. Depuis « Chinese Democracy » qui date d'il y a plus de dix ans déjà, les Guns'n Roses étant réduit au silence, en espérant tout de même les voir revenir, Slash continue sa route et parcourt le monde avec ses riffs endiablés.
Et ce guitariste, qui fait partie des meilleurs au monde, vient d'achever à Londres une tournée triomphale qui afficha complet. De passage à Londres au, devenu légendaire, Hammersmith Apollo, Slash accompagné de Myles Kennedy and the Conspirators, embarque le public venu nombreux dans un déluge de guitares saturées, de riff endiablés et chansons devenus déjà incontournables pour les fans du guitariste.
Myles Kennedy, ancien membre du groupe « The mayfield Four », qui a également collaboré avec des noms aussi impressionnants sur un CV que Led Zeppelin, par exemple. Devenu coéquipier de Slash dans ses projets solos depuis 2010, le chanteur impose un style qui n'est pas sans rappeler celui d'Axel Rose, même si ce dernier pouvait être plus virevoltant. Le groupe qui accompagne le guitariste, composé de Todd Kerns à la basse, Brent Fitz à la batterie et aux percussions et Franck Sidoris à la guitare rythmique, s'impose dès les premières notes et l'osmose qui existe entre ces musiciens, qui confessent n'avoir aucun problème d'ego, est évidente. Si Slash se retient un peu au départ son charisme, son jeu et enfin son style emporte le gâteau. Le public est venu entendre les standards du guitariste dans ses projets solos et uniquement ces derniers et il sera donc servi. La setlist est composée exclusivement de titres de quatre de ses albums solos, comme « Anastasia » ou « Call of the Wild », « World On Fire » ou encore « Back From Cali », et « Shadow Life » dans une version remarquable. Pour une fois la réalisation ne se fait pas trop hystérique et parvient à transmettre toute l'énergie de ce concert événement.
En conclusion : « Slash featuring Myles Kennedy and the Conspirators : Leaving the Dream Tour » est une occasion de voir le guitariste légendaire dans ce qu’il fait de mieux. L’artiste et son groupe transcende le public et le vidéaste également.