Spider-man : Far from home

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
13/11/2019
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Amy Pascal
Scénaristes
Chris McKenna et Erik Sommers
Compositeur
Michael Giacchino
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
130
Support
Critique de Emmanuel Galais
L'araignée sympa du quartier décide de rejoindre ses meilleurs amis Ned, MJ, et le reste de la bande pour des vacances en Europe. Cependant, le projet de Peter de laisser son costume de super-héros derrière lui pendant quelques semaines est rapidement compromis quand il accepte à contrecœur d'aider Nick Fury à découvrir le mystère de plusieurs attaques de créatures, qui ravagent le continent !

Un milliard de Dollars de recettes ! Cela a de quoi donner le vertige ! Ce qui n’a pas manqué d’arriver à Disney qui y a vu l’occasion d’un passage en force dans les négociations avec Sony. Mais ce dernier, peu décidé à se laisser voler la poule aux œufs d’or, ne s’est pas laissé faire et les deux studios ont dû faire des concessions, pour trouver un nouvel accord qui puisse satisfaire tout le monde. Du coup, l’homme araignée est certain de continuer à évoluer dans l’univers transversal des « Avengers », mais avec rôle au sein de l’entité dirigée par Nick Fury, tout reste à savoir. Une chose est sure, « Spider-Man » reviendra dans une troisième aventure estampillée Sony/Disney. 

Mais revenons à ce second opus, dans lequel le jeune acteur Tom Holland prête ses traits à Peter Parker. Le film se situe à la suite d’« Avengers : Endgame », Une partie des Avengers se sont sacrifiés pour sauver cette partie de l’humanité, ceux qui avaient disparus sont revenus et le jeune Peter Parker, doit maintenant apprendre à vivre avec le manque laissé par Tony Stark, et s’inspirer de la façon dont il a insuffler un état d’esprit et une philosophie du super héros. Il doit aussi assumer les sentiments qu’il éprouve pour MJ, des préoccupations d’adolescents, un voyage scolaire qui l’entraine en Europe, l’envie de prendre de la distance avec les devoirs du super-héros et un Nick Fury qui se fait un peu pressant. Sachant qu’en plus des super vilains se joignent à la fête et un nouveau super-héros, venu d’un univers parallèle (référence assumée ou non au Spider-Man News Génération et son Multi verse). 

Et comme le scénario de confirmer le virage amorcé par la nouvelle collaboration entre Sony et Disney, depuis « Captain America : Civil War » et ensuite « Spider-Man : Homecoming »), le héros est un adolescent qui doit trouver sa place en faisant face à ses propres sentiments et aux changements opérés par son nouveau statut de super héros, et plus un jeune homme torturé, moqué par tout le monde. Il est avant tout un adolescent comme tout le monde, avec son meilleur ami (le seul à être au courant de sa transformation), et surtout Peter Parker, continue d’aimer en secret une jeune fille de sa classe et doit faire face aux moqueries d’un de ses camarades, qui en très rapidement tourné en ridicule. Mais la force de ce nouvel opus, est de confronter le jeune héros à la perte de son mentor, aux questions de la succession, et de l’hommage. Spider-Man, dans l’esprit des gens, comme dans celui des spectateurs est Le Super-Héros qui doit prendre la place de Tony Starck. Il faut dire que, depuis toujours, « Spider-Man » est un héros à la popularité toujours intacte dans l’esprit des fans de Comics, comme dans celui des amateurs de films de super-héros. Et les résultats de ce nouvel opus au Box-Office sont venus le confirmer.

Le scénario est toujours aussi soigné et traite avec beaucoup d’intelligence toutes ces questions existentielles que peuvent se poser un adolescent lorsque la vie apparaît soudainement aussi fragile. Un adolescent qui va chercher a se reconstruire, à fuir ce nouveau statut que l’on veut lui prêter, et va aussi chercher un nouveau mentor, une nouvelle figure tutélaire. Jamais hors sujet, l’intrigue est intelligemment amenée, puisque, même le spectateur finit par se faire avoir. Et s’il doit y avoir une critique un peu négative, elle pourrait concerner la mise en scène qui, parfois, notamment (Attention Spoiler) lorsque Spider-Man se retrouve piégé entre fiction orchestrée par le vilain en chef, et réalité. Le spectateur, a tendance à perdre pied et à se lasser des effets d’imageries parfois un peu vieillottes (un choix stylistique volontairement choisie par l’équipe évidemment).

Et pour finir, évidemment, impossible de ne pas souligner la fraîcheur de jeu de Tom Holland (The Lost City of Z) qui donne une certaine énergie au personnage et qui, rappelons-le, a assuré la plupart de ses cascades. Zendaya (Euphoria) donne à son personnage beaucoup plus de profondeur et de relief que les précédentes comédiennes qui se sont prêtées au jeu de jouer l’amoureuse de Spider-Man. Beaucoup moins lisse, que les autres elle lui confère une force et une fragilité qui vient totalement en contre-point de Peter Parker.

Ce « Spider-Man : Far From Home », outre le fait d’emmener en dehors des Etats-Unis son super-héros, trop souvent confiné à New-York, est une excellente surprise puisqu’il vient traiter de questions existentielles, éloignées ou non de devoirs liés aux super-pouvoirs. Ici, Peter Parker se confronte au deuil, à la succession et à l’hommage. A la fois fragile et déterminé, ce Peter Parker est enfin un personnage complexe et abordable pour les plus jeunes. 
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Forcément un film de Super-Héros comme « Spider-Man » se doit d’offrir un spectacle tout en couleur et tout en nuances qui oscillent, de façon régulière, entre des scènes aux éclairages plus complexes notamment les scènes de nuit à Prague, ou celle lorsqu’il se bat contre les « vilains » d’eau ou de feu, nécessitant ainsi un contraste suffisamment précis pour ne pas pixeliser ou alors des scènes aux éclairages plus éclatant comme lors des combats dans Venise ou dans Londres qui sont forcément très difficile à mettre en relief. Pour cela le chef opérateur a su mettre en valeur toutes les éclairages nécessaires, pour donner un éclat particulier y compris dans les scènes plus obscures. Les couleurs sont parfaitement bien dosées. Les ambiances sont superbement retranscrites et le support est totalement à la hauteur. Les contrastes donnent un volume et une profondeur à l’image à la hauteur de l’ensemble.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Moyenne
Bonne
La piste Dolby Atmos fait vibrer les basses et parvient à nous plonger au cœur de l’aventure car elle se révèle d’une grande précision et met parfaitement en valeur les dialogues et les séquences de pur action qui sont les piliers de ce film, avec en plus une mise en verticale assez remarquable des scènes aériennes. Jamais dans l’excès, la piste Audio est parfaitement bien harmonisée pour que les dialogues ne soient pas effacés par la musique ou par les effets spéciaux qui parviennent à trouver leur place pour ne pas prendre le dessus des dialogues ni se laisser dépasser. On peut tout de même regretter une piste VF en DTS-HD Master Audio 5.1, qui manque terriblement de régularité dans ses répartitions. Ainsi, il faut jouer en permanence avec la télécommande, pour ne pas perdre 10 % d’audition tant le décalage entre dialogue et effets sonores est présent.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
La section Bonus une série non négligeable de scènes coupées et autres petites séquences amusantes autour du film. Comme des séquences tournées pour venir en complément dans la section bonus. 

Il y a toutefois un making of en plusieurs parties, assez courtes, qui revient sur les dessous du tournage, et particulièrement sur les cascades réalisées en majeur partie par Tom Holland lui-même. On y découvre également une complicité évidente entre le jeune comédie et Jake Gyllenhaal qui joue le méchant. Les deux comédiens semblent s’être beaucoup amusé. Rien n’est laissé au hasard et ce making of, même s’il n’évite pas les superlatifs dégoulinants, a le mérite d’être court sans être frustrant.

Et puis il y a évidemment un inévitable bêtisier.