The Rolling Stones : Bridges to Buenos Aires

Catégorie
Musique
Genre
Pays
GB
Date de sortie
08/11/2019
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Michael Cohl
Scénaristes
The Rolling Stones
Compositeur
The Rolling Stones
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
141
Support
Critique de Emmanuel Galais
« Bridges To Buenos Aires » est la nouvelle sortie inédite issue des archives des Rolling Stones. L‘image a été totalement restaurée et le son remixé à partir des bandes multipistes. Ce concert filmé le 5 avril 1998 est le dernier de leur résidence de 5 soirs au River Plate Stadium dans la capitale argentine. Il est notamment connu pour la participation exceptionnelle de Bob Dylan. Le groupe avait alors déjà joué devant 2 millions de fans sur les deux premières parties de la tournée en Amérique du Nord et au Japon. Au milieu du show, Bob Dylan rejoint le groupe sur scène pour interpréter son grand classique « Like A Rolling Stone » avec Mick Jagger. Les Stones allaient ensuite jouer encore 2 fois en Amérique du Sud, avant de repartir en Amérique du Nord et en Europe pour continuer la tournée mondiale ‘Bridges To Babylon’ qui a duré 1 an, totalisant 97 concerts sur 4 continents

Tournée gigantesque, avec des Stades archi combles, qui faisait suite à l’album (peut-être le dernier vraiment réjouissant des Stones !) : « Bridges to Babylon », s’offrait une série de concerts en Amérique du Sud, qui montrait la capacité du groupe à électriser des stades. Suite logique de l’édition de la tournée plus intime « No Security », cette édition permet de voir le groupe dans le gigantisme de leurs concerts, notamment avec cette immense scène circulaire. Comme d’habitude, le groupe enflamme le stade et Mick Jagger, infatigable du début à la fin, se lance dans une arène surchauffée. Le show est millimétré à la virgule prête et ne laisse pas beaucoup de place à l’impro. C’est peut-être ce qui est le plus dommage dans tout cela.

Et la particularité de ce concert de 1998, c’est l’arrivée surprise de Bob Dylan, venu interpréter « Like a Rolling Stone » avec le groupe et qui rend Mick Jagger un peu plus prudent que durant tout le reste du show. Le groupe enchaîne donc les nouveaux morceaux de l’album « Bridges to Babylon », mais également tous les standards. Et, ce, dès le début du concert avec un « Satisfaction » survolté. Ce qui est toujours impressionnant avec The Rolling Stones, c’est que le gigantisme de la scène ne vient jamais écraser le groupe. Leur musique enflamme, et même si Keith Richards, Ronnie Wood et Charlie Watts ne sont pas forcément sur le devant de la scène à faire le show, leur charisme s’impose naturellement. Il y a toujours les cigarettes de Wood et Richards, la batterie percutante de Watts.

Et le groupe est au top de sa forme (si l’on peut dire), même vieillissants, les membres du groupe à l’instar de Mick Jagger ou de Keith Richards peuvent encore donner de grandes leçons aux jeunes groupes. Ce qui surprend d’ailleurs dès le départ c’est l’énergie qui se dégage instinctivement du groupe qui, sans perdre une minute se lance dans un délire de rock comme seuls les Rolling Stones savent le faire. A un rythme effréné, le groupe égrène ses morceaux mythiques et nouveaux et achèvent le concert avec des versions longues de « Brown Sugar » ou « You always get what you want ».

La magie des Stones fonctionne à merveille. On se laisse porter, on en prend plein les oreilles, et le gigantisme de la scène et de son décor sidère toujours autant, que l’on soit devant son écran ou dans la salle. Il a surtout l’avantage de permettre de retrouver ce qui fait la légende du groupe de Mick Jagger et Keith Richards : Une présence hors norme, une magie communicative et surtout une musique qui se laisse porter par la magie des doigts de Richards, par la force des percussions de Charlie Watts et la voix perforante de Mick Jagger. 

En conclusion, « The Rolling Stones Bridges to Buenos Aires » est une occasion saisissante pour les fans comme pour les néophytes de (re)découvrir le groupe dans l’un de ses plus grands moments de gloire. Un instant de pure énergie et de magie telle que seul les Stones savent encore le faire. Un concert gigantesque qui est l’exact opposé de celui de « No Security ».
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
L’image est soignée, la restauration impeccable et le décor immense de la scène apparaît avec beaucoup de précision, la réalisation a su soigner ses angles pour tenter de faire ressentir l’aspect le plus énergique du concert. Les contrastes prennent toute leur valeur pour profiter pleinement du concert. Pour le reste quel bonheur de suivre ce concert des Stones.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La remasterisation en piste DTS-HD Master Audio est à la hauteur de l’attente. Car elle garde un certain relief dans la spatialisation, et la dynamique y est particulièrement réjouissante. La basse et la batterie ne sont pas du tout étouffées par les guitares. Ces dernières sortent avec un éclat certain et les quelques notes des riffs endiablés des Stones sortent avec une précision remarquable. Une excellente surprise qui se marie parfaitement avec la qualité du concert.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Pas de Bonus !