Crawl

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
04/12/2019
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Sam Raimi, Carig J. Flores et Alexandre Aja
Scénaristes
Michael et Shawn Rasmussen
Compositeur
Max Aruj et Steffen Thum
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
88
Support
Critique de Emmanuel Galais
Quand un violent ouragan s’abat sur sa ville natale de Floride, Hayley ignore les ordres d’évacuation pour partir à la recherche de son père porté disparu. Elle le retrouve grièvement blessé dans le sous-sol de la maison familiale et réalise qu’ils sont tous les deux menacés par une inondation progressant à une vitesse inquiétante. Alors que s’enclenche une course contre la montre pour fuir l’ouragan en marche, Haley et son père comprennent que l’inondation est loin d’être la plus terrifiante des menaces qui les attend…

Alexandre Aja fait partie de ces réalisateurs français expatriés à Hollywood, à l’instar de Louis Leterrier, et qui s’y sont fait une place de choix, au point de se retrouver aux commandes de productions importantes ou ambitieuses, comme un Marvel pour Leterrier ou le remake de « La Colline a des yeux » (2005) pour Alexandre Aja. Et ce dernier s’est fait une spécialité d’effrayer les spectateurs avec toute sortes d’animaux, comme les « Piranha » en 3D (2010) ou encore de signer un film entre mythe et frayeur avec Daniel Radcliff, connu pour être le Harry Potter du cinéma, et dans lequel l’acteur se voit pousser des cornes se transformant petit à petit en faune. Et lorsqu’il n’est pas à la réalisation, Alexandre Aja produit ou écrit des films dans lesquels les animaux ont une importance plus imagée que réelle comme dans « Entre Chiens et Loups ». Cette fois-ci ce sont les alligators qui vont tenir le rôle principal au sens propre, avec « Crawl » où le réalisateur nous plonge dans l’horreur d’une bourgade prisonnière d’une horde d’alligators qui ont envahit les rues et les maisons inondées suite à la brusque montée des eaux.

Et le réalisateur ne nous propose pas une aventure anodine, loin de là, il propose au contraire d’instaurer une ambiance, un état d’esprit et de nous faire accepter le consensus que les alligators ne se doivent pas d’être simplement des animaux menaçants, ils doivent avant tout faire peur. Et le moins que l’on puisse dire c’est que l’entreprise est réussie. Et même si le premier reptile à apparaître fait son petit effet, il n’en demeure pas moins qu’il manque de crédibilité, mais qu’importe le réalisateur assume son choix d’avoir utiliser des crocos en CGI pour pouvoir donner une direction bien plus précise à son histoire, sans parler, évidemment de la sécurité des acteurs, dont beaucoup tâtent de la mâchoire durant le film. Mais la mise en scène d’Alexandre Aja, vient mettre tout le monde d’accord ! Utilisant les effets de mise en scène pour rendre ses Alligators plus effrayants qu’ils ne le sont déjà, le réalisateur utilise les effets de manche pour effrayer le spectateur, comme l’apparition du second croco, ou encore le borgne qui se plante dans le chant de vision de l’héroïne comme pour dire, tu m’as crevé un œil mais je suis là.

Alors évidemment comme toujours dans ce type de film, les facilités scénaristiques et les incohérences sont légions, au point que le spectateur médusé se demande pourquoi tel personnage a prit telle décision, mais cela agit dans l’intérêt du film et même si « Crawl » en compte un certain nombre, la mécanique est suffisamment bien huilée pour fonctionner. Ajoutez à cela une distribution qui, sans en faire des caisses, parvient à rendre cette aventure crédible, à commencer par Kaya Scodelario (Le Labyrinthe) qui porte littéralement le film de bout en bout et ne se laisse pas impressionner par les difficultés du tournage d’un tel film dans des conditions difficiles.

En conclusion « Crawl » est un film d’horreur, ou d’angoisse, c’est au choix réalisé par l’un des maîtres du genre aux Etats-Unis. Un Français qui a su trouver sa place dans un monde très fermé et su donner une identité à son œuvre. Si le film n’est pas parfait, il reste tout de même très efficace.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
« Crawl » évolue dans un milieu assez sombre puisqu’il se passe majoritairement dans les sous-sols de la maison. Et lorsque les scènes se passent en extérieurs nous sommes au cœur d’un ouragan. Le travail de Maxime Alexandre qui a travaillé également sur « Annabelle 2 » de David F. Sandberg ou encore « Shazam ! » également de David F. Sandberg , était d’utiliser les couleurs assez classiques dans ce type de film, tout en donnant à « Crawl » une texture propre, tout en hésitant pas à forcer sur le sang ou sur le sale pour mieux imprégner le spectateur. Le résultat est là et le support retranscrit une image de grande qualité avec des sombres soignés et des couleurs parfaitement dosées
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Primordiale dans « Crawl », comme dans n’importe quel film d’horreur, de ce genre avec des animaux effrayants comme les alligators, l’environnement sonore se devait d’être particulièrement bien réparti. Et la piste DTS-HD Master Audio Dolby Atmos 5.1 se révèle d’une grande efficacité dans la mise en place des ambiances et cela même si votre ampli n’est pas équipé en Atmos, la répartition se fait alors automatiquement pour s’adapter à votre installation. Les effets sonores envahissent les différents canaux, avec beaucoup de précision et de dynamique. Et les dialogues ne manquent pas de volume pour ne pas se laisser envahir par les effets sonores qui fourmillement dans tout le film. La musique vient parfaitement habiller l’ensemble pour donner des transitions de grandes qualités. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Une édition qui fait dans la simplicité et l’efficacité, avec tout d’abord :

Des Scènes alternatives et des Scènes coupées.

« Les coulisses de Crawl » : Un making of qui revient sur les dessous de la préparation et du tournage de ce film. Plus particulièrement sur les choix délibérés du réalisateur comme celui d’utiliser la CGI pour les animaux.

« Les effets spéciaux » : Forcément un focus sur les effets spéciaux, peut-être un peu redondant avec le making of.

« Les attaques d'alligators » : Une compilation des attaques dans le film