Portrait intime de Ronnie Wood, légendaire musicien des Rolling Stones, aujourd'hui artiste complet et toujours innovant à soixante-dix ans révolus. Un film de Mike Figgis, réalisateur nominé aux Oscars (Leaving Las Vegas, Timecode, Stormy Monday). Débutée humblement dans le nord de Londres, sa carrière unique qui s’étend sur plus de 50 ans le fit collaborer avec les musiciens les plus influents : The Birds, Jeff Beck, The New Barbarians, Rod Stewart, The Faces et bien sûr les Rolling Stones. Ronnie nous guide dans un voyage à travers ses passions - en peignant et en jouant - accompagné par les amis, les musiciens et les artistes qui ont fait partie de sa vie, notamment Damian Hirst, Mick Jagger, Keith Richards, Imelda May et Rod Stewart.
Pour beaucoup d’artistes de premiers plans qu’ils soient internationaux ou Européens, les « Rolling Stones » sont une pierre angulaire du Rock, notamment en alliant avec subtilité et harmonie, les principes du Blues et du Rock. Au même titre que les « Beatles » avec qui ils ont été souvent mis en compétition, les Stones, sont devenus une institution qui perdure toujours, et a su trouver l’oreille de plusieurs générations de Fans. Pourtant le parcours du groupe, ne fut pas forcément de tout repos. Après la mort de Brian Jones, retrouvé inanimé au fond de sa piscine, le groupe se cherche un nouveau guitariste. Mick Taylor viendra à la rescousse mais quittera la formation sans explication en 1974. Après de multiples allées et venus, c’est finalement un ancien guitariste des « Birds » et de « Faces » avec Rod Stewart en chanteur, qui intègrera le groupe, et lui insufflera une certaine légèreté de ton. Son Nom ? Ronnie Wood.
Originaire de Hillingdon dans le Middlesex en Angleterre, Ronnie Wood est devenue en quelques années, une figure emblématique et pourtant discrète des Stones. Grand consommateur de drogues en tout genre, d’alcool et de tabac, le guitariste se surprend d’être encore vivant, et à 73 ans se retrouve le sujet d’un documentaire dont le titre est justement tiré de cette interrogation que se fait le musicien : « Somebody up there Likes me (Quelqu’un là-haut doit bien m’aimer ». Le réalisateur de « Leaving Las Vegas » (1995), a d’ailleurs décidé de faire parler l’homme derrière le musicien autant connu pour ses riffs endiablés que pour son goût pour les substances illicites en tout genre, au point d’être suspecté de vouloir entrer en compétition avec Keith Richards. Et le réalisateur va d’ailleurs commencer par laisser parler l’artiste à travers son autre art : La peinture. Car Ronnie Wood c’est aussi un peintre talentueux, qui croque les courbes des danseuses avec autant de pudeur que la campagne anglaise.
Et puis, bien sûr, le musicien et le peintre commencent à se confier en toute pudeur sur une existence qui n’a pas toujours été facile. Il parle des ses amis d’hier, ceux avant les Stones, et puis les Stones, il parle aussi de ce Manager Peter Grant qui lui a laissé, à lui et à Rod Stewart d’ailleurs un goût amer, même si son intervention permit aux musiciens de gagner enfin leur vie à la hauteur de leur talent. Les intervenants se succèdent : Keith Richards et Mick Jagger, évidemment, mais aussi Rod Stewart, Imelda May et Damian Hirst. Des témoins qui viennent compléter le portrait que Ronnie Wood n’hésite pas à brosser lui-même.
En conclusion, « Ronnie Wood : Somebody up thre likes me », est une invitation, signée Mike Figgis à découvrir l’un des membres des Stones sous deux aspects différents : Le musicien et le Peintre. Le guitariste des Stones se découvre avec pudeur, mais sans concession pour mieux apprendre de son parcours chaotique mais déterminé à réussir en tant qu’artiste.