L'histoire
Tasya Vos est agente au sein d'une organisation secrète utilisant une technologie neurologique afin d'habiter le corps de n'importe quelle personne, et la pousser à commettre des assassinats aux profits de clients très riches. Mais tout va se compliquer pour Tasya lorsqu'elle va se retrouver coincée dans le corps d'un suspect involontaire dont l'appétit pour le meurtre et la violence dépasse le sien de très loin.
Critique
Comme son nom l'indique, il s'agit bien du fils du grand réalisateur canadien David Cronenberg qui est derrière la caméra de Possessor. Après plusieurs vidéos clips et des courts métrage et un premier film Antiviral (2012), Possessor est son deuxième long métrage.
Brandon Cronenberg marche sur les traces de son père avec ce scénario qui traite de la réalité virtuelle et le rapport entre l'homme et la technologie et de ses conséquences (cf : Existenz et Videodrome de David Cronenberg). Malgré les mêmes thématiques, Brandon Cronenberg se distingue de son père à travers la mise en scène, le montage, plus modernes, sans excès, comme l'utilisation des effets spéciaux qui restent pratiques, au lieu de numériques.
On y retrouve le gore, la violence graphique, la nudité, sans concession qui faisaient parti aussi de la signature des films de son père. Le film offre à la fois un plaisir visuel captivant et une réflexion sur des thématiques de notre temps, sans détour.
Les deux acteurs principaux, peu connus du grand public, Andrea Riseborough et Christopher Abbott sont brillants et intenses dans leur jeu. Dans les secondes rôles, on retrouve Sean Bean et Jennifer Jason Leigh, qui offrent une performance remarquable, malgré leur temps de présence à l'écran.
Conclusion
Pour son deuxième long métrage, Brandon Cronenberg montre qu'il est le fils de son père et en même temps, sait imposer sa propre identité, avec brio.