Space Jam

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
07/07/2021
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Daniel Goldberg, Joe Medjuck, Ivan Reitman et Ron Tippe
Scénaristes
Leonardo Benvenuti, Steve Rudnick, Timothy Harris et Hershel Weingrod
Compositeur
James Newton Howard
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
88
Support
Critique de Emmanuel Galais

Panique au pays des Looney Tunes ! Les affreux Monstars, venus de l’espace, sont venus kidnapper Bugs Bunny et ses amis pour les emmener dans un parc d’attractions extra-terrestre ! Seule chance pour nos héros d’échapper à leur sort : battre les Monstars au Basket Ball. Mais face aux super-pouvoirs des extraterrestres, Bugs, Daffy, Titi et les autres n’ont plus qu’un espoir : faire jouer dans leur équipe le plus grand basketteur de tous les temps : Michael Jordan en personne ! Space Jam mélange personnages réels et héros de dessins animés avec une telle perfection qu’on en devient certain de l’existence réelle de Bugs Bunny ! Préparez- vous pour le match le plus fou de l’année !


Sorti en 1997, « Space Jam » de Joe Pytka (Bad 25) avait créé la surprise en associant l’une, sinon la plus grande star de basket du moment : Michael Jordan (He Got Game), qui faisait ici ses premiers pas au cinéma, et les personnages iconiques des studios Warner qui prenaient officiellement le nom de « Toons ». Produit par Ivan Reitman, le réalisateur de « SOS Fantômes », Daniel Goldberg producteur de « Very Bad Trip », Joe Medjuck qui fut également à la production des deux « SOS Fantômes » et puis Ron Tippe, un producteur qui était également passé par l’écurie Disney, « Space Jam » est, avant tout, une comédie destinée à toute la famille et dont le but est forcément de rappeler les valeurs du sport, et surtout de glorifier la Star du Moment : Michael Jordan.


Côté scénario, il n’y a pas grand-chose à dire, le film tourne autour d’une bande d’extra-terrestres qui veulent s’en prendre aux « Toons » pour donner du Pep’s à leur parc d’attraction. De là à y voir un pied de nez à Disney dont la guerre avec Warne ne s’est jamais démenti sur le terrain de l’animation en format court, il n’y a qu’un pas que je ne franchirais pas, même si l’envie ne m’en manque pas. Pour ce qui nous intéresse, le scénario reste assez basique et va surtout permettre aux acteurs de s’amuser un peu en interprétant leurs propres rôles, à l’instar de Bill Murray (Los in Translation) qui semble prendre beaucoup de plaisir à se caricaturer et à explorer encore un peu plus son personnage déjà bien amorcé dans « SOS Fantômes ». On regrettera seulement que les personnages de « Toons » ne soient pas suffisamment développés pour être intéressant, notamment sur l’aspect politiquement incorrect qui régnait souvent dans les programmes courts. Du coup « Gros Minet » passe plus souvent son temps à postillonner qu’à nous réjouir et « Porky Pig » reste un peu trop englué dans un « running gag », qui ne le fait jamais décoller.


Sur le fond de la mise en scène, « Space Jam » ressemble à un grand n’importe quoi, qui peut vite dérouter. Les scènes s’enchainent à grande vitesse et manquent parfois de cohérence lorsqu’elles passent du live à l’animation. Pour autant, l’ensemble finit par trouver une cohérence et, pour peu que l’on fasse un peu d’effort, finit par trouver une vitesse de croisière et se laisse suivre avec suffisamment de plaisir pour que la famille y trouve son compte. Alors bien sûr le film datant de 1997, il est nécessaire de faire une mise à jour aux petits jeunes qui ne connaitront ni Michael Jordan, ni Bill Murray et encore moins Wayne Knight (Jurassic Park).


En conclusion « Space Jam » est un film qui mêle l’animation et le live et qui plonge la famille dans un délire entre les personnages des studios Warner et les stars de Basket du moment. Si les personnages ne sont pas suffisamment explorés pour qu’ils prennent de l’ampleur sur grand écran, une chose est sûr l’aspecte décousu du film, s’il peut dérouter au départ se révèle finalement assez sympathique à regarder. Le film a surtout gagné sa notoriété en seconde carrière.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.35:1
Film techniquement complexe oblige l’image est particulièrement soignée et les contrastes se doivent d’offrir le plus de profondeur de champ possible. Du coup, le support se révèle forcément d’une très grande qualité et particulièrement lors des scènes où le réalisateur se lance dans un match de basket entre les Humains et les Toons. L’ambiance lumineuse et le souci du détail ayant été les maitres mots de la réalisation le support se devait d’être à la hauteur, malgré quelques flous dû aux jeux de focale. Et il l’est ! Les contrastes donnent un volume et une profondeur à l’image qui viennent parfaitement souligner chaque détail y compris dans les associations Live et Animation.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
La piste Dolby Atmos, fait des merveilles. La répartition ne se laisse pas déborder par des effets de basses. Jamais trop en façade, la dynamique du film se fait puissante et brillante lors des scènes musicales ou celles de match, et sait rester cohérente lors des scènes de dialogues. Rarement prise en défaut, la répartition est subtile et parfaitement maitrisée pour nous plonger au cœur de l’action de ce film délirant.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 100 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Proposé en édition « Titans Of Cult », un programme Warner, dans lequel on retrouve déjà « Batman » de Tim Burton ou encore « 2001, Odyssée de l’espace » de Stanley Kubrick, « Space Jam » est proposé avec plusieurs petits goodies : Un Pin’s, des stickers, le film en Blu-ray et le film en 4K.


Sur le 4K on retrouvera les commentaires audios du réalisateur et de Bugs Bunny et Daffy. C’est amusant évidemment


Sur le BR, un making of d’époque ainsi que les clips de Seal et The Monsters.