The Nevers Saison 1

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
06/10/2021
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Joss Whedon et Douglas Petrie
Scénaristes
Joss Whedon
Compositeur
Mark Isham
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
360
Support
Critique de Emmanuel Galais

Dans les dernières années de l’époque victorienne, la ville de Londres est assaillie par les "Touchées" : des personnes (principalement des femmes) qui se retrouvent soudainement dotées d’aptitudes extraordinaires. Certaines sont charmantes, d’autres très dérangeantes... Amalia True, une mystérieuse veuve au coup de poing un peu trop facile, et Penance Adair, une jeune et brillante inventrice, sont toutes deux à la tête de cette élite. Elles créent alors un foyer pour les "Touchées", tout en combattant les forces de Mal, pour faire de la place à celles et ceux que l'Histoire, telle que nous la connaissons, aimerait oublier…

Joss Whedon n’est pas un inconnu pour les fans de séries et de cinéma. Notamment parce qu’il fut à la tête d’« Avengers » (2012) puis d’ « Avengers : L’ère d’Ultron » en 2015, mais également de séries telles que « Buffy contre les vampires » et « Angel ». Et comme pour revenir à ce qui le rendit célèbre ou pour sortir un peu de cette grande mécanique que fut la période Marvel, mais surtout de la période compliquée que fut également le tournage et l’écriture de « Justice League » en 2017, le réalisateur reprend sa casquette de showrunner et revient donc avec une série qui flirte allègrement sur les terres des X-Men, avec des personnages touchés par une présence venue d’ailleurs et qui leur a donné, pour certains des pouvoirs extraordinaires. 

Et le réalisateur ne lâche pas ce qui a fait sa signature, Un amour pour les héroïnes et pour un discours féministe assumé. Un discours qui, maintenant, aux vues des scandales entourant le réalisateur, notamment envers ses actrices, laisse un peu dubitatif, tant l’attitude du bonhomme ne semble pas en accord avec ce qu’il a pu écrire (Il quitta d’ailleurs la séries alors en plein tournage). Néanmoins, une série étant d’abord un travail d’équipe, il est bon de se concentrer sur le cœur de ce qui nous occupe. Son scénario n’est d’ailleurs pas inintéressant. En mêlant la reconstitution d’une époque Victorienne, source de bien des fantasmes (Jack L’éventreur ou Sherlock Holmes par exemple) et récit fantastique, la trame de la série est assez captivante. Et même si elle s’avère vite un peu brouillonne, notamment parce qu’elle s’attarde parfois un peu trop sur des faits et en oublie d’approfondir ses personnages, elle demeure assez bien construite pour nous embarquer dans un univers dont on a un peu de mal à cibler es contours. Le dernier épisode est, à ce propos, assez désarmant, comme s’il fallait conclure plus vite que prévue. Il amène assez maladroitement les ficelles de l’histoire, ce qui nous laisse un peu dubitatif.

La mise en scène par contre joue clairement la carte des films de super-héros avec des combats chorégraphiés avec beaucoup d’inspiration et de méticulosité, des effets spéciaux qui viennent pimenter l’ensemble et nous conforte dans l’idée que Whedon est allé fureter sur les terres des « X-Men », avec des personnages touchés par cette étrange poussière et qui ont développer des pouvoirs extraordinaires : Une jeune fille de 8 mètres de haut, un autre qui lance du feu, quand une autre à la capacité de aire parler toutes les personnes qui se trouvent face à elle. Dynamique à souhait, la série, peut parfois se perdre dans des dialogues un peu longs mais cela sert toujours à entretenir le mystère autour des personnages.

Côté distribution, Laura Donnelly (Tolkien) porte sur ses épaules une grande partie de la série. Et même si nous pouvons parfois regretter une sorte de distance qui manque de cohérence avec l’ensemble, l’actrice parvient à s’en sortir avec les honneurs. Face à elle, Ann Skelly que l’on avait pu découvrir dans la série « Viking », vient apporter la touche de fraîcheur, avec un personnage, certes un peu trop légèrement dessiné, mais dont on espère bien des choses dans une éventuelle deuxième saison que l’on espère moins brouillonne.

Une note de 4 cependant car si cette série est imparfaite, elle mérite tout de même votre intérêt.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1
L’environnement très soigné de la série, entre film en costume et fantastique tirant sur la science-fiction, bénéficie d’un beau transfert. La lumière est parfaitement mise en valeur, et la texture des ambiances bénéficie d’un rendu de qualité, avec des couleurs précises et des contrastes bien tenus qui offre une palette de nuances à la hauteur de l’attente, particulièrement lorsque les éléments anachroniques s’invitent à la fête.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste sonore bénéficie, en VO, d’une piste DTS-HD Master Audio 5.1 bien structurée, avec une répartition soignée qui laisse la place belle aux dialogues et ne se laisse pas déborder par les effets sonores. La dynamique est remarquable et la spatialisation plus en retenue se mêle bien à l’ensemble. Même si la piste VF en Dolby 5.1 est plus légère, elle reste tout de même à la hauteur de la série.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 120 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

2 heures de bonus pour une série c’est assez rare, pour être souligné. Ici l’éditeur propose deux documentaires :


Le premier : « Une Touche de Pouvoir » revient sur les choix opérés dans l’écriture du scénario et dans la volonté de donner à l’histoire une touche à la fois féministe, à savoir que les femmes soient au cœur de l’intrigue dans ce qu’il y a de meilleur.


Le second : « S’habituer à L’impossible : Le Tournage de The Nevers », s’intéresse quant à lui au travail des acteurs et permet de mieux comprendre les difficultés d’un tel tournage. Ce making of est plutôt bien pensé et permet de bien percer le mystère d’une telle entreprise.