Snake Eyes : GI Origins

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
20/10/2021
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Lorenzo Di Bonaventura, Brian Goldner et Erik Howsam
Scénaristes
Evan Spiliotopoulos, Anna Waterhous et Joe Shrapnel
Compositeur
Martin Todsharow
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
122
Support
Critique de Emmanuel Galais

Snake Eyes, un homme courageux et solitaire, est accueilli au sein du très ancien clan japonais des Arashikage, après avoir sauvé la vie de leur héritier. Le clan fait de lui un grand guerrier, tout en lui offrant ce dont il rêvait depuis longtemps : un foyer. Mais certains secrets de son passé refont surface et Snake Eyes, s’il veut garder la confiance de ceux qui sont désormais ses proches, va devoir mettre à l’épreuve son honneur et sa fidélité au clan.


Parfois pour mieux cerner un film il est bon de faire un retour sur la carrière de son réalisateur. Ici, Robert Schwentke fut à la barre de films tels que « Red » avec Bruce Willis en 2010, « RIPD Brigade Fantôme » avec Jeff Bridges et Ryan Reynolds en 2013 ou encore « Divergente 2 & 3 » avec Shailene Woodley et Octovia Spencer en 2015 et 2016. Une carrière, comme nous le voyons, rompue au film d’actions et aux univers futuristes, avec plus ou moins de réussite. Et c’est d’ailleurs, sans malice, que l’on peut dire que ce réalisateur Allemand avait toutes les qualités requises pour prendre les rênes d’un tel projet. Mais ne nous y trompons pas : « Snake eyes : GI Joe Origins » n’est pas une suite mais un spin-off, se basant sur l’un des personnages de la licence qui apparut dans les deux films GI Joe « Le Réveil du Cobra » (2009) et « Conspiration » (2013) : Snake Eyes. Mais pourquoi donc persister dans une licence aussi bas de plafond me direz-vous ?


Et bien parce qu’avec 302 Millions de Dollars de recette pour un budget de 175 pour « Le Réveil du Cobra » et 376 Millions pour le second avec un budget de 130 pour « Conspiration », le scénario peut être au ras des pâquerettes, la licence semble prolifique, et les financiers de Paramount n’avaient certainement pas envie de laisser passer une telle occasion de faire rentrer de l’argent pour un faible coût. Mais voilà, la Covid est passée par là et la poule aux œufs d’or s’est retrouvé un bien pesant fardeau pour les décisionnaires. Du coup, pas de sortie cinéma, mais une sortie directe VOD. Les amateurs y trouveront leur compte (C’est toujours mieux que de payer 12€ pour voir un spin-off de Gi Joe !!!) mais les autres se demanderont encore à quel moment la VOD cessera d’être une sorte de poubelle de table du cinéma. 


Mais au fait, qu’en est-il réellement de ce film : « Snake Eyes : GI Joe Origins » ? Et bien ce n’est pas aussi catastrophique qu’il y parait ou qu’attendu. Car le film, à des années-lumière d’un chef d’œuvre quand même, ne s’en sort pas si mal. D’abord parce que le scénario d'Evan Spiliotopoulos (La Belle et la Bête), Anna Waterhouse (Seberg) et Joe Shrapnel (La couleur de la victoire) ne se limite pas à tisser une intrigue simpliste qui se mette au service d’un film. Inspiré de légendes japonaise, le scénario va chercher à mettre un peu de profondeur à ses personnages et particulièrement à celui de Snake Eyes, lui-même, obsédé par la mort de son père. Les différents interlocuteurs de notre héros gagnant ainsi en subtilité et en double sens. 


Côté mise en scène le film se révèle assez classique et ne parvient pas à toujours surprendre, même si certaines scènes se révèlent intéressantes, comme l’entrainement, offrent des idées visuelles plutôt bien trouvées. Le réalisateur ne parvient jamais à totalement le faire décoller et à lui donner une identité propre ou une signature. Pourtant très inspiré par la bande dessinée qui lui a servi de support, le film reste assez en dessous de attentes, notamment parce qu’il ne trouve jamais un moyen de prendre réellement de la hauteur par rapport aux précédents. Pourtant le niveau des deux précédents étant déjà très bas, il serait injuste de ne pas souligner et reconnaitre les qualités narratives du scénario.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Bourrés d’effets visuels et notamment de CGI, le film bénéficie d’un beau transfert qui parvient à mettre en valeur tout le travail de l’équipe et particulièrement celui du Directeur de la photographie Bojan Bazelli (Peter et Elliott le dragon). Avec des environnements soignés qui viennent habiller le film de couleurs chaudes et naturelles, l’équipe a su tirer le meilleur de ces environnements parfois de cartes postales pour donner à « Snake Eyes » moins centrée sur le High-Tech. Les contrastes viennent donner plus de volume et de profondeur à une image qui n’en manque pas.  
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Moyenne
Moyenne
Moyenne
Le mixage Dolby Atmos offre une répartition minutieuse des effets sonores, notamment pour les scènes de combat ou autres moments explosifs, appuyé par une large dynamique. Nous regretterons, une nouvelle fois que les autres pistes, la VF notamment ne bénéficient que d’une piste Dolby Digital 5.1 moins précise et surtout beaucoup moins immersive.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

« Snake Eyes entre en scène » : Un making of vient nous expliquer les différents choix et surtout les petites subtilités de la mise en scène. C’est toujours intéressant même si le résultat n’est pas à la hauteur de l’attente.


« Lumière du Levant : Une arme avec un passé » : un documentaire un peu redondant sur le personnage et son arme fétiche.


Puis des scènes coupées et un focus sur les scènes de combat.