Space Jam - Nouvelle ère (Ultra HD / 4K)

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Space Jam : A New Legacy
Genre
Pays
USA
Date de sortie
24/11/2021
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Ryan Coogler, Lebron James, Maverick Carter et Duncan Henderson
Scénaristes
Juel Taylor, Tony Rettenmaier, Keenan Coogler, Terence Nance, Celeste Ballard et Jesse Gordon
Compositeur
Kristopher Bowers
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
116
Support
Critique de Emmanuel Galais

Bienvenue au Jam ! Champion de la NBA et icône planétaire, LeBron James s'engage dans une aventure rocambolesque aux côtés de Bugs Bunny dans SPACE JAM - NOUVELLE ÈRE. LeBron et son jeune fils Dom sont retenus prisonniers dans un espace numérique par une intelligence artificielle malveillante. Le joueur de basket doit ramener son petit garçon sain et sauf chez lui, en faisant triompher Bugs, Lola Bunny et leurs camarades Looney Tunes face aux champions numérisés de l'intelligence artificielle : une équipe de stars de la NBA et de la WNBA gonflés à bloc comme on ne les a jamais vus !


Sorti en 1997, « Space Jam » de Joe Pytka (Bad 25) avait créé la surprise en associant l’une, sinon la plus grande star de basket du moment : Michael Jordan (He Got Game), qui faisait ici ses premiers pas au cinéma, et les personnages iconiques des studios Warner qui prenaient officiellement le nom de « Toons ». Produit par Ivan Reitman, le réalisateur de « SOS Fantômes », Daniel Goldberg producteur de « Very Bad Trip », Joe Medjuck qui fut également à la production des deux « SOS Fantômes » et puis Ron Tippe, un producteur qui était également passé par l’écurie Disney, « Space Jam » est, avant tout, une comédie destinée à toute la famille et dont le but est forcément de rappeler les valeurs du sport, et surtout de glorifier la Star du Moment : Michael Jordan.


Et comme la crise de créativité que subit il y a quelques années Hollywood, ne cesse de montrer ses stigmates, rien de mieux que de taper dans les anciens succès pour en faire une licence qui puisse rapporter du cash au studio. Du coup c’est sur « Space Jam » que les pontes ont jeté leur dévolu. Sachant que l’idée d’en faire une suite date quand même de 1997, à savoir au moment de la sortie du premier opus, sans que le projet n’aboutisse à quelque chose, jusqu’à présent. Mais que reste-t-il de l’esprit du premier volume, dont on ne pouvait pas dire, non plus, qu’il volait très haut ? Et bien pas grand-chose si ce n’est une sorte de guimauve mal ficelée qui vient, ici, plus répondre à une sorte d’envie du studio de montrer tout ce que son catalogue comprend de succès, qu’autre chose.


De l’héritage mis en avant dans le titre en VO, il ne reste finalement pas grand-chose ! Et la stupeur est encore plus grande lorsque l’on se rend que 6 scénaristes ont œuvré pour accoucher d’un film aussi vide que cela. Car, le film ne décolle jamais et enfile les perles comme d’autres enfilent le vide. Pendant 30 minutes, le film explore la catalogue Warner, avec plus ou moins de subtilité et de finesse et ne se lance sur aucune histoire réelle. Ensuite, on passe à une sorte de match, comme dans le premier opus. Seulement la présence en arrière-plan de personnages du catalogue Warner, vient parasiter la scène et nous désintéresser totalement de l’ensemble. Des figurants et des CGI, qui, en plus, ne sont même pas bien calibrés, puisque l’on voit les coupures de boucles, qui font se répéter les mouvements des personnages en arrière-plan. Et tout cela se répète comme un copié-collé du premier opus, mais en moins bien et avec moins d'inspiration.


Ajoutons à cela une mise en scène inexistante et particulièrement dans la direction d’acteur qui font de Lebron James et du jeune comédien Cedric Joe, qui joue son fils dans le film, deux acteurs en » roue libre », avec des placements aléatoires, et un jeu très en dessous de la performance d’acteur. Du coup nous avons bien du mal à nous identifier ou a éprouver la moindre empathie pour les personnages, y compris pour les « Toons » qui restent, peut-être à certains moments les seules véritables sources d’intérêt du film. 


En conclusion, « Space Jam : Une nouvelle ère » est un deuxième opus qui a mis plus de vingt ans pour sortir sur les écrans et a nécessité 6 scénaristes pour accoucher d’une histoire assez basique et sans grand intérêt, avec des effets de CGI mal tenues, des acteurs mal dirigés et une mise en scène décousue. Un ratage complet inexplicable d’autant que le film profitait d’un budget supérieur de 20 Millions par rapport au précédent.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.35:1
Film techniquement complexe oblige l’image est particulièrement soignée et les contrastes se doivent d’offrir le plus de profondeur de champ possible. Du coup, le support se révèle forcément d’une très grande qualité et particulièrement lors des scènes d'interaction entre Lebron James et les Toons. Le changement de style d'animation est également mis en valeur par le support qui vient subtilement apporter toute la profondeur à l'animation 3D. L’ambiance lumineuse et le souci du détail ayant été les maitres mots de la réalisation le support se devait d’être à la hauteur, malgré quelques flous dû aux jeux de focale. Et il l’est ! Les contrastes donnent un volume et une profondeur à l’image qui viennent parfaitement souligner chaque détail y compris dans les associations Live et Animation.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Moyenne
Moyenne
Moyenne
La piste Dolby Atmos, fait des merveilles. La répartition ne se laisse pas déborder par des effets de basses. Jamais trop en façade, la dynamique du film se fait puissante et brillante lors des scènes musicales ou celles de match, et sait rester cohérente lors des scènes de dialogues. Rarement prise en défaut, la répartition est subtile et parfaitement maitrisée pour nous plonger au cœur de l’action de ce film délirant. Par contre, une fois de plus nous regretterons une piste VF Dolby Digitale 5.1, bien moins immersives et un peu poussive en matière de basse.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Dans la section Bonus, l’éditeur nous propose d’abord un making of assez complet réparti en 4 chapitres, qui reprennent les termes de basket : Premier Quart temps, deuxième quart temps, etc… C’est intéressant même si, encore une fois, le making of a été tourné pendant le tournage du film et que tout le monde est persuadé être en train de réaliser le chef d’œuvre de l’année.


Puis 4 courts-métrages, beaucoup plus réussis que le film en lui-même, ce qui montre que le studio excelle dans les courts métrages avec ses « Toons » mais pas dans les longs métrages.


Puis des scènes coupées.