Satoshi Kon, l'illusioniste

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
Fr
Date de sortie
18/01/2022
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Kenzô Horikoshi, Tarô Maki, Vincent Paul-Boncour
Scénaristes
Vincent Pascal-Alex
Compositeur
Théo Chapira
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
82
Support
Critique de Chanh Hong

L'histoire
Ce documentaire réalisé par Pascal-Alex Vincent trace le portrait du mangaka Satoshi Kon, et retrace sa courte mais prolifique carrière.

Critique
Satoshi Kon, réalisateur d'anime japonais nous a quitté trop tôt, à l'Age de 46 ans seulement. Mais en si peu de temps, il nous a déjà livré des oeuvres devenues des classiques, tels que Perfect Blue, Millenium actress, Tokyo Godfathers, Paprika. Ses métrages ne se limitent pas au monde des mangakas et du Japon, ils ont influencé des réalisateurs tels que Darren Aronofsky, Marc Caro... D'ailleurs un plan précis dans le film de Darren Aronofsky, Requiem for a dream, reprend à l'identique un plan du film Perfect blue, un hommage que Aronofsky a voulu rendre à Satoshi Kon. 
Le documentaire nous dresse le portrait du réalisateur à travers des interviews de ses collaborateurs et des cinéastes qui l'ont admiré. Il revient aussi sur chacune de ses œuvres majeures, en nous expliquant le contexte de leur fabrication, leurs thèmes et leurs influences. Du point de vue formelle, ce documentaire ne révolutionnera pas le genre, avec une narration et un schéma narratif classique, des interviews, des extraits d'images de films, et quelques plans tournés au Japon pour illustrer le tout. Par ailleurs, les images tournées au Japon manquent cruellement d'intérêt et de recherche esthétique (des plans à l'intérieur des taxis, du volant, de wagons de métro, une rue), c'est pauvre.

La présentation des œuvres de Satoshi Kon, emprunte la facilité en les présentant dans l'ordre chronologique. Le portrait de l'artiste même, reste superficiel et élogieux. 
Pour les non initiés, ce documentaire aurait pu s'avérer intéressant pour découvrir le réalisateur, à une époque où les informations sur internet n'existaient pas ou peu, mais de nos jours, il s'avère moins pertinent et utile. Quant aux afficionados du réalisateur, ils n'apprendront rien de plus, ni sur ses œuvres, ni sur l'artiste en lui-même.


Conclusion
Au final, ce documentaire aurait pu et du faire parti des bonus à inclure dans un Blu ray d'un des films de Satoshi Kon, mais ne mérite absolument pas un traitement à lui seul.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
L'image est encodée en AVC au format 1.85:1, en 1080i. Le documentaire est un ensemble d'images provenant de différentes sources et formats : numérique, images extraits des films, images d'archives...Il serait injuste et difficile de juger de la qualité d'image en elle-même, il serait plus juste de se concentrer sur l'encodage. Et à ce niveau, la compression est bonne (respectant les sources d'origine), sans être parfaite, elle est parfois visible respectant les sources d'origine.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Japonais
Non
Non
Non
Insuffisante
Moyenne
Insuffisante
Japonais
Non
Non
Non
Insuffisante
Moyenne
Insuffisante
Français
Oui
Oui
Non
 
 
 
Le film propose deux pistes audio en DTS HD MASTER AUDIO 5.1 ou 2.0. La narration est en français, alors que la plupart des entretiens sont en japonais sous-titrés. Pour un film documentaire accès principalement sur la narration, la piste 2.0 suffit pour apprécier avec clarté la qualité d'enregistrement et du mixage d'origine. Aucun artéfact sonore n'est à signaler.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

- Satoshi Kon, l'interview inédite : Réalisé par le journaliste Simon Abrams, une interview de Satoshi Kon lors de la rétrospective que lui consacrée le Lincoln Center à New York en Juin 2008.

- Maruyama et Kon, le dernier projet : Après le film Dreaming Machine, Madhouse, avait un autre projet pour Satoshi Kon. Précédé d'une introduction de Pascal-Alex Vincent, le producteur Masao Maruyama nous en parle.

- Megumi Hayashibara, la voix de Paprika : La plus célèbre doubleuse d'anime (de Hello Kitty à Ghibli) et de jeux vidéo évoque son travail avec Satoshi Kon.

- Masashi Ando, de Hayao Miyazaki à Satoshi Kon : Le réalisateur  et character designer Masashi Ando, l'homme qui inventa Chihiro et Paprika, revient sur son travail au Studio Ghibli et à Madhouse.

- Yasutaka Tsutsui, l'écrivain par qui tout est arrivé : A l'aube de ses 90 ans, le célèbre auteur de science-fiction évoque sa relation avec Satoshi Kon.

 - Jeremy Clapin, un cinéma participatif : L'auteur de J'ai perdu mon corps revient sur l'importance de l'œuvre de Satoshi Kon.

- Bande-annonce originale