Aline

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
FR
Date de sortie
16/03/2022
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Edouard Weil, Alice Girard et Sidonie Dumas
Scénaristes
Valerie Lemercier et Brigitte Buc
Compositeur
Pascal Meyer, Victoria Sio et Emma Cerchi
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
126
Support
Critique de Emmanuel Galais

Portée par sa famille et son grand amour, la 14ème enfant d’une famille modeste Québécoise va devenir la plus grande chanteuse planétaire.

Valérie Lemercier n’est pas une réalisatrice qui aime rester dans le conformisme. En revanche, elle aime beaucoup puiser dans les sujets qui la touche qui l’ont porté durant toute sa vie, comme « Palais Royal » qui venait directement de son enfance et de ses rêves de princesses. Fan assumée de Céline Dion, la réalisatrice, d’abord sur un coup de tête puis devant l’approbation de toute son équipe, s’est alors lancée dans l’écriture d’un film qui parlerait de la vie de la chanteuse Canadienne. Dés le départ, le projet se vouait bienveillant et jamais caricatural, ni offensant pour la star. Valérie Lemercier s’est alors attelée à lire tout ce qu’elle pouvait lire sur Céline Dion puis a commencé la rédaction de son script, en se rendant compte qu’à mesure où elle avançait, l’entreprise devenait délicate au point de se retrouver bloquer. C’est alors que l’arrivé de sa co-scénariste Brigitte Buc (Palais Royal) fut déterminant, car c’est d’elle que vint l’idée de changer les noms et les prénoms. Car cela leur ouvrit de plus grands espaces de narrations et une plus grande liberté pour laisser la place à la fantasmagorie et ainsi pouvoir créer des personnages qui puissent venir renforcer le point de vue de l’artiste.

Et le résultat est un subtil mélange biographique de faits confirmés et de faits fantasmés. Jamais dans l’outrance mais toujours dans la bienveillance, la réalisatrice signe une œuvre en forme de cri d’amour pour une star atypique qui se centre surtout sur une histoire d’amour tout aussi atypique, mais tellement passionnante en une jeune artiste et son mentor. Ce n’est un secret pour personne, Céline Dion a su tenir sa carrière grâce à l’osmose qui a sur régner entre elle et René Angélil, mais également grâce au soutient indéfectible de sa famille. Et c’est exactement ce que Valerie Lemercier a voulu mettre dans son récit. Cette famille resserrée autour de la cadette de la fratrie de 14 enfants et un amour qui fut la force de la star, malgré les réticences des proches, au départ.

Seule ombre au tableau de cette mise en scène impeccable qui a su s’inspirer des prestations et des apparitions de la star qui, rappelons-le, n’a pas participé à l’élaboration de ce film, l’envie de Valérie Lemercier de se mettre en scène à toutes étapes de la vie de l’artiste. De son plus jeune âge à l’âge adulte. Un choix que l’on a bien du mal à trouver judicieux, tant il n’amène rien à la narration et encore moins à la mise en scène ou ù la compréhension de l’artiste. En revanche pour le reste c’est un parcours sans faute, le film alterne les moments intimes, les doutes et l’on parvient à comprendre comment s’est construit la chanteuse. Et même si l’on a conscience que tout ne se passa pas totalement de cette manière-là, une chose est sûre, Valérie Lemercier a su tirer le meilleur de ce qu’elle connaît de l’artiste pour en signer un hommage remarquablement écrit et remarquablement mise en scène.

Et pour ce qui est de la distribution, le choix des comédiens fut déterminant et en même temps judicieux, tant il parvient la subtile alchimie entre l’émotion et la comédie. Pour la grande majorité Québécois, le casting sait se lover dans des personnages à la fois fantasmer et en même temps réels. A commencer par Sylvain Marcel (Les Invincibles) qui parvient à trouver le ton juste, et fait même, heureusement à son modèle : René Angelil. L’acteur sait se faire à la fois tendre et dur lorsque cela est nécessaire particulièrement dans ses joutes verbales avec Danielle Fichaud (La Passion d’Augustine) qui joue la mère d’Aline et s’impose comme le troisième personnage majeur de l’histoire qui restera toujours le point d’ancrage de la chanteuse et en même temps celui qui va la freiner dans sa fulgurante progression. Un personnage contre-point nécessaire pour rendre l’ensemble encore plus touchant sans jamais être caricatural.

En conclusion « Aline » de Valérie Lemercier est un film cri d’amour pour une star que la réalisatrice aime beaucoup, que ce soit pour ses chansons que pour sa singularité. Une chanteuse hors du commun que la réalisatrice parvient à dessiner dans un scénario solide qui n’est jamais insultant pour la star et qui permet, au contraire de mieux comprendre cette historie d’amour qu’elle vécut avec son mentor et manager René Angélil.

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Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
La réalisatrice a particulièrement travaillé l’esthétisme de son film et cela se voit, l’image est particulièrement soignée et les contrastes se doivent d’offrir le plus de profondeur de champ possible. Du coup, le support se révèle forcément d’une très grande qualité et particulièrement lors des scènes où la réalisatrice reproduit les prestations scéniques de la chanteuse qui ont nécessité l’utilisation de fonds verts, mais également d’autres scènes plus subtilement préparées et qui ressortent avec beaucoup de précision. L’ambiance visuelle et l’esthétique ayant été les maitres mots de la réalisation le support se devait d’être à la hauteur. Et il l’est ! Les contrastes donnent un volume et une profondeur à l’image qui viennent parfaitement souligner chaque détail y compris dans les effets de premiers plans ou d’arrière-plan.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste DTS-HD Master Audio 5.1, s’offre une belle dynamique et une belle répartition particulièrement dans les scènes musicales. La répartition ne se laisse jamais déborder par des effets de basse. Rarement en façade, la dynamique du film se fait puissante et brillante lors des scènes musicales ou comportant des effets sonores, comme lors des échanges entre les personnages. L’équilibre est rigoureux et du coup tout tient parfaitement dans l’ensemble des canaux sans venir se cannibaliser.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 15 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
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Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Un making of chapitré un peu frustrant par sa durée et on manque de contenue passionnant.