DEMONS : Un mystérieux homme masqué distribue dans le métro des invitations pour la projection d’un film d’horreur. La fiction va bientôt se confondre avec le réel lorsque les spectateurs vont subir le même sort que les personnages à l’écran…
DEMONS 2 : Dans un immeuble, une jeune fille fête son anniversaire. Au même moment, la télévision diffuse un film d’horreur sur une invasion de démons. L’un d’eux va s’extraire du poste pour semer la terreur parmi les invités, puis dans l’immeuble tout entier…
Avis aux amateurs de sensations fortes : les Démons embarquent le spectateur dans un cauchemar délirant et jouissif rythmé par une bande-son rock trépidante, emblématique des années 1980. Films de tous les excès, ces deux classiques du cinéma gore sont à retrouver pour la première fois en 4K Ultra HD™ dans leur nouvelle et flamboyante restauration réalisée à partir des négatifs originaux par Arrow Films !
Considérés par les fans du genre comme deux des plus grands films d’horreur italiens jamais réalisés, les Démons sont nés de l’alliance explosive entre Dario Argento (Suspiria) et Lamberto Bava (La Maison de la terreur). « Démons » et « Démons 2 » sont des films d’horreur Italiens dont la renommée n’est plus à faire. Evidemment avec le temps, avec l’âge et surtout avec les moyens, ces films semblent plus datés et peuvent perturber les plus amateurs de sensations sanguinolentes telles que nous les voyons maintenant, car il faut bien le reconnaitre ces deux films ont plutôt mal vieillis.
Pour autant cette association Lamberto Bava au scénario et à la réalisation et Dario Argento au scénario également et à la production est singulièrement détonante. Car les deux maitres du Gore vont tout simplement exploser les codes et transcender le style Gore. Ici, aucune limite n’est fixée, pas même celle de la crédibilité. Car autant le dire dès lors que la projection du film où sont invités les personnages (Futures Victimes) commence, les démons se déchainent et les meurtres s’enchainent et chaque fois des façons les plus atroces.
Et lorsque l’on parle de tous les excès, la mise en scène de Lamberto Bava prend tout son sens, tant elle cherche à pousser au plus loin, les limites du supportable. Et même si, du fait de leur âge, les deux films apparaissent dépassés, l’impact de la mise en scène ne laisse absolument pas le spectateur indemne. Les atrocités se succèdent et chaque fois les détails les plus gores apparaissent pour mieux effrayer ou dégouter le spectateur. Avec un sens de la mise en scène évident et une volonté toujours grandissante de surprendre et de choquer.
Les deux films devenus cultes dans l’univers des amateurs de films d’horreur par ce sens de la mise en scène que les maitres du Gore ont toujours eu à cœur de porter au plus haut, parfois avec des moyens assez dérisoires comparé aux sommes folles que les Américains sont capables de mettre sur la table. Le film impose une unité de lieu et presque une unité de temps, puisque la terreur a lieu dans un cinéma durant la projection d’un film. Les hurlements des personnages fictifs se mêlent à ceux des victimes des démons. Et comme la contrainte est forte, de par le budget et de par le huis-clos, le réalisateur ne ménage pas ses efforts et assure un montage dynamique qui met encore plus en valeur les scène d’horreur, que ce soit dans la transformation des victimes en démons ou en lors des attaques de ces derniers.
Même chose et donc même constat avec « Démons 2 », à la différence qu’ici il s’agit d’un appartement et que le film est projeté sur un écran de télévision. Le réalisateur confirme sa capacité à tenir un rythme et maintenir une exigence de mise en scène qui viennent garder ce deuxième volume au même niveau que le premier. L’association des deux maitres du « Giallo » comme on l’appelle en Italie accouche de deux films cultes qui vont être mal reçu lors de leurs sortie en salle, mais connaitre, comme cela se faisait beaucoup à cette époque-là, connaitre un véritable engouement du public qui le porta au range de film culte et en reconnaissant toutes les qualités de la mise en scène de Lamberto Bava et l’influence de Dario Argento.