Démons et Démons 2

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Démoni et Dèmoni 2... l'incubo ritorna
Genre
Pays
IT
Date de sortie
07/04/2022
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Dario Argento
Scénaristes
Lamberto Bava, Dario Argento, Dardano Sacchetti et Franco Ferrini
Compositeur
Claudio Simonetti et Simon Boswell
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
192
Support
Critique de Emmanuel Galais

 DEMONS : Un mystérieux homme masqué distribue dans le métro des invitations pour la projection d’un film d’horreur. La fiction va bientôt se confondre avec le réel lorsque les spectateurs vont subir le même sort que les personnages à l’écran…


DEMONS 2 : Dans un immeuble, une jeune fille fête son anniversaire. Au même moment, la télévision diffuse un film d’horreur sur une invasion de démons. L’un d’eux va s’extraire du poste pour semer la terreur parmi les invités, puis dans l’immeuble tout entier…


Avis aux amateurs de sensations fortes : les Démons embarquent le spectateur dans un cauchemar délirant et jouissif rythmé par une bande-son rock trépidante, emblématique des années 1980. Films de tous les excès, ces deux classiques du cinéma gore sont à retrouver pour la première fois en 4K Ultra HD™ dans leur nouvelle et flamboyante restauration réalisée à partir des négatifs originaux par Arrow Films !


Considérés par les fans du genre comme deux des plus grands films d’horreur italiens jamais réalisés, les Démons sont nés de l’alliance explosive entre Dario Argento (Suspiria) et Lamberto Bava (La Maison de la terreur). « Démons » et « Démons 2 » sont des films d’horreur Italiens dont la renommée n’est plus à faire. Evidemment avec le temps, avec l’âge et surtout avec les moyens, ces films semblent plus datés et peuvent perturber les plus amateurs de sensations sanguinolentes telles que nous les voyons maintenant, car il faut bien le reconnaitre ces deux films ont plutôt mal vieillis.

Pour autant cette association Lamberto Bava au scénario et à la réalisation et Dario Argento au scénario également et à la production est singulièrement détonante. Car les deux maitres du Gore vont tout simplement exploser les codes et transcender le style Gore. Ici, aucune limite n’est fixée, pas même celle de la crédibilité.  Car autant le dire dès lors que la projection du film où sont invités les personnages (Futures Victimes) commence, les démons se déchainent et les meurtres s’enchainent et chaque fois des façons les plus atroces.


Et lorsque l’on parle de tous les excès, la mise en scène de Lamberto Bava prend tout son sens, tant elle cherche à pousser au plus loin, les limites du supportable. Et même si, du fait de leur âge, les deux films apparaissent dépassés, l’impact de la mise en scène ne laisse absolument pas le spectateur indemne. Les atrocités se succèdent et chaque fois les détails les plus gores apparaissent pour mieux effrayer ou dégouter le spectateur. Avec un sens de la mise en scène évident et une volonté toujours grandissante de surprendre et de choquer.


Les deux films devenus cultes dans l’univers des amateurs de films d’horreur par ce sens de la mise en scène que les maitres du Gore ont toujours eu à cœur de porter au plus haut, parfois avec des moyens assez dérisoires comparé aux sommes folles que les Américains sont capables de mettre sur la table. Le film impose une unité de lieu et presque une unité de temps, puisque la terreur a lieu dans un cinéma durant la projection d’un film. Les hurlements des personnages fictifs se mêlent à ceux des victimes des démons. Et comme la contrainte est forte, de par le budget et de par le huis-clos, le réalisateur ne ménage pas ses efforts et assure un montage dynamique qui met encore plus en valeur les scène d’horreur, que ce soit dans la transformation des victimes en démons ou en lors des attaques de ces derniers. 


Même chose et donc même constat avec « Démons 2 », à la différence qu’ici il s’agit d’un appartement et que le film est projeté sur un écran de télévision. Le réalisateur confirme sa capacité à tenir un rythme et maintenir une exigence de mise en scène qui viennent garder ce deuxième volume au même niveau que le premier. L’association des deux maitres du « Giallo » comme on l’appelle en Italie accouche de deux films cultes qui vont être mal reçu lors de leurs sortie en salle, mais connaitre, comme cela se faisait beaucoup à cette époque-là, connaitre un véritable engouement du public qui le porta au range de film culte et en reconnaissant toutes les qualités de la mise en scène de Lamberto Bava et l’influence de Dario Argento.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
1.66:1
Le Problème d’une restauration en 4K, c’est que le film va remettre au goût du jour toutes les imperfections du film lors de son tournage. Ici les effets spéciaux apparaissent assez pauvres et cela se voit, même si cette édition met aussi en lumière le travail soigné, effectué pour rendre un peu crédible, juste ce qu’il faut, les transformations par exemple.  Les contrastes gagnent en équilibre pour pouvoir donner le volume nécessaire et la stabilité d’une image qui semble avoir souffert de l’épreuve du temps. Seuls les cinéphiles amateurs de ce type de film seront aux anges, pour les autres un petit effort est demandé.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Moyenne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Moyenne
Italien
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Moyenne
Côté Son la piste DTS-HD Master Audio 5.1 ne fait pas dans le détail et offre une bande sonore qui laisse les effets et surtout la musique agresser les oreilles, particulièrement la musique Rock annoncée et signée dans le premier opus, de la main et de l’oreille de Claudio Simonetti déjà à l’œuvre sur le Zombie de Romero en 1978, et dans le deuxième de Simon Boswell, qui signera en 1999, la musique de la version de «Songe d'une nuit d'Eté » de Michael Hoffman . La répartition est beaucoup trop en façade et ne parvient pas à atténuer certains effets agressifs, notamment lorsque le héros commence à s’en prendre à ses victimes. L’ensemble accuse son âge et ce n’est pas la restauration qui vient changer quelque chose.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 120 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

En ce qui concerne « Démons » :


« Carnage au Cinéma : Lamberto Bava et son Chef d’œuvre Gore » : un entretien de 36 minutes avec le réalisateur, qui revient avec délectation sur son film, boudé lors de sa sortie.


« Dario et les Démons : Production de Monstres en pagaille » : Un entretien, plus court avec Dario Argento qui revient également sur cette œuvre marquante de sa carrière.


« La Dernières séance », l’auteur du livre « Mario Bava, le magicien des couleurs » : Romain Vandestichele nous parle de « Démons ». 


En ce qui concerne « Démons 2 » :


« Une Suite Réclamée : L’Héritage Délirant de « Démons 2 » » : Encore un entretien avec Lamberto Bava, mais cette fois ci un peu plus court.


« La génération « Démons » : Roy Bava, l’héritage en Lacérations » : le fils du réalisateur revient sur la carrière de son père et notamment sur ces deux films, lui qui fut assistant sur les deux films.


« Une bande Originale pour du Gore : Entretien avec le compositeur Simon Boswell » : Le Compositeur revient sur son travail sur « Démons 2 ».


« La Tour Infernale » : Romain Vandestichele revient sur les messages cachés de « Démons 2 ».


« Ensemble et à Part : Espaces et Technologie dans « Démons et « Démons 2 » : Un essai vidéo par l’auteure et critique Alexandra Heller-Nicholas.