L'Autoroute de l'Enfer

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Greetings from...Highway to Hell
Genre
Pays
USA
Date de sortie
10/03/2022
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Brian Helgeland
Scénaristes
Brian Helgeland
Compositeur
Hidden Faces
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
94
Support
Critique de Emmanuel Galais

Décidés à se marier malgré l’opposition de leurs familles, Charlie et Rachel se rendent à Las Vegas. Ils vont croiser la route du sergent Bedlam, une sorte de flic zombie qui enlève Rachel et disparait. Charlie découvre que pour retrouver sa fiancée, il doit aller en Enfer.


Réalisateur d'épisodes de séries telles que « Deux flics à Miami », Ate de Jong, se fit également remarquer en réalisant des films de série B voire même de série Z tel que « L’Autoroute de l'enfer » rebaptisé « Bienvenue en enfer ».  Nous sommes en 1992 et contrairement à ce que laisse supposer ce long métrage, qui pourrait être plus assimilé à un téléfilm des plus banales, les effets spéciaux ont tout de même fait de grandes avancées et peuvent paraître beaucoup plus crédibles que ce qui apparaît dans ce film. Ici le réalisateur nous entraîne à suivre l'aventure d’un jeune homme qui cherche à retrouver sa dulcinée, enlevée par un faux policier, mais dont il apprend très rapidement qu'il s'agit en fait d'une créature venue de l'enfer et qui a besoin d'une jeune fille pour pouvoir se nourrir. N’y allons pas par quatre chemins, le film est à la frontière de tout ce qui se fait de plus mauvais dans les circuits parallèles du cinéma ou de la télévision. Que ce soit par le jeu des acteurs et particulièrement Chad Lowe, qui interprète le héros du film, et que l'on retrouvera plus tard dans la série « Pretty little liars » ne semble absolument pas à sa place et cherche en vain à trouver une forme à donner à son personnage, ou le réalisateur qui ne parvient jamais à donner du relief à son film qui semble lui échapper à mesure que le film avance.


Même si dans un film d'horreur, nous ne demandons pas aux acteurs d'être excellents, nous demandons tout de même au réalisateur d'être inventif et de savoir garder une certaine cohérence dans sa mise en scène et à avoir tout de même un certain prestige, même lorsque le budget alloué est au rabais. Ici Ate de Jong est très loin de ce résultat, et sa mise en scène n'arrive jamais totalement à nous passionner.  Avec des effets spéciaux désarmant, et une mise en scène qui ferait pâlir le moindre réalisateur d’épisodes de « Downtown Abbey », le réalisateur nous épuise avec des scènes d'une banalité ridicule, qui flirte régulièrement avec du George Miller (Mad Max) mais n'arrive jamais à en trouver ni les subtilités, ni la grandiosité de la mise en scène. Et ici nous subissons un film dont aucune des scènes n’arrive à vraiment nous surprendre et encore moins le scénario qui se perd dans une succession de scènes toutes plus absurdes les unes que les autres, qui tentent à chaque fois de maintenir une cohérence dans une intrigue qui n’en n’a aucune, et qui, au final, fini par nous perdre.


Et pourtant, c’est justement sur le scénariste que pouvaient reposer tout nos espoirs puisque Brian Helgeland a su, par la suite, se faire un nom dans l'industrie du cinéma notamment en écrivant et en réalisant des films tels que « Payback » (1999) avec Mel Gibson ou encore « Chevalier » (2001) avec Heath Ledger et un peu plus tard « Legend » (2015) avec Tom Hardy.  Ici il est particulièrement difficile de pouvoir trouver ou du moins imaginer que ce scénariste devienne quelqu'un qui puisse, à la fois, réaliser et écrire des œuvres qui ont réussi à trouver le chemin du succès et la reconnaissance du public. Également dans le rayon des surprises nous pouvons remarquer la présence presque anecdotique de Ben Stiller que l'on connaît notamment pour avoir joué dans « La nuit au musée » ou « Mary à tout prix ».


Mais bon voilà, le film ne décolle jamais et ses rares surprises ne viennent absolument pas porter un crédit à ce long métrage, tant on ne comprend toujours pas ni l’intérêt, ni le fait qu'il ait pu être à un moment donné diffusé ou projeté.  Ce film intègre une collection et se voit par l'éditeur honoré d’une édition collector, mais nous apparaît plutôt comme une punition que comme une véritable volonté de nous faire découvrir des trésors du cinéma parallèle de série B ou de série Z. Ici il n’y a vraiment rien à garder, à part de l'ennui et de la lassitude de se retrouver dans un film qui auraient pu se baser sur de bonnes idées mais qui accouche au final d’un ensemble bien mal fagoté, avec des effets spéciaux dignes de films des années 40 ou 50, bien qu’à cette époque-là les effets spéciaux, même les plus rudimentaires participaient à la beauté ou à la grandeur de l'œuvre réalisée. Je vous conseille, dans le même gère de vous amuser avec « Une nuit en enfer » (1996) de Robert Rodriguez que ce bien mal ficelé : « L’autoroute de l’enfer ».


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1
Le support se révèle assez inégale dans la qualité de son image. L’ensemble ne brille pas par une grande qualité qui permettrait au spectateur de plonger à nouveau dans les aventures sordides de ce jeune couple en enfer. Les contrastes manquent d’équilibre pour pouvoir donner le volume nécessaire et la stabilité d’une image qui semble avoir souffert de l’épreuve du temps.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Côté Son la piste Dolby Digitale 2.0 se révèle efficace pour plonger le spectateur au cœur de l’histoire. La répartition ne se perd pas trop en façade et s’offre même parfois une belle surprise, notamment lorsque l’on se retrouve dans le saloon avec tout les habitants de l'enfer L’ensemble accuse son âge évidemment, mais n’a pas à rougir tout de même du résultat.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 30 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Une présentation intéressante par Gilles Gressard historien du cinéma