Raised by wolves : Saison 1

Catégorie
Série TV
Pays
USA
Date de sortie
22/06/2022
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Ridley Scott, Jon Kuyper et Cheryl Eatock
Scénaristes
Aaron Guzikowski, Heather Bellson, Karen Campbell, Sinead Daly et Donald Joh
Compositeur
Divers
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
450
Support
Critique de Emmanuel Galais

Alors que les êtres humains se déchirent sur fond de guerres de religion, les robots apprennent qu'il est compliqué et dangereux de vouloir contrôler les croyances des humains. Pendant ce temps, deux androïdes tentent d'élever un enfant humain sur une planète vierge.


Dans l’univers de la Science-Fiction, impossible de ne pas penser à Ridley Scott. Le réalisateur se retrouve cette fois-ci à la direction d’un nouveau projet. Une série, où l’espèce humaine sur fond de guerre de religion a finit par créer la perte de la planète terre et doit donc réapprendre à vivre sur une autre planète et pour le coup un astéroïde répondant au doux nom de Kepler-22B. Une nouvelle terre, pour une nouvelle vie, mais sûr que Kepler soit réellement une terre promise. Du coup les humains envoient des Humanoïdes en reconnaissance et avec pour mission de faire naitre de nouveaux humains en les habituant à la vie sur cette planète et en éradiquant toute forme de religion de leurs esprits. Mais tout ne se passe pas comme prévu, à commencer par « Mother », l’androïde féminin, qui fut avant d’être reprogrammée, un Nécromancien, à savoir une arme de destruction massive. Un passé qui ressurgit et vient compliquer la mission.


Ridley Scott est à la production et a réalisé les deux premiers épisodes de cette série aux visuels surprenant qui ne sont pas sans rappeler les vieilles séries de science-fiction comme « Cosmos 99 » ou « L’Age de Cristal » avec ses combinaisons en latex, mais également l’univers postapocalyptique à la « Mad Max » (Décidemment Georges Miller est irremplaçable !). Pour sa première incursion dans la série TV, Scott navigue en terrain connu, car il sait parfaitement maitriser les codes de la SF pour surprendre et captiver, même si pour cela il doit se « repomper », comme la scène d’ouverture du premier épisode qui n’est pas sans rappeler celle de « Prometheus » (2012). Avec une maestria toujours intacte, le réalisateur nous entraine dans un nouvel univers où tout est à créer, où les humanoïdes ressemblent à Adam et Eve dans un monde qu’ils se doivent de maitriser et d’assainir avant l’arrivée des humains sur la planète.  Et comme nous sommes chez Ridley Scott, évidemment, le paradis va vite se transformer en enfer.


Au scénario de cette aventure futuriste, nous retrouvons Aaron Guzikowski, scénariste de « Prisoners » pour Denis Villeneuve en 2013, ou de la nouvelle Adaptation de « Papillon » par Michael Noer en 2018. Parti sur une réflexion, somme toute, légitime de ce que sera l’avenir de nos enfants dans les 50 ou 100 ans à venir. Guzikowski tisse une toile où les questions existentielles côtoient les évènements violent qui viennent pimenter la narration, car les hommes ont détruit la planète avec des armes qu’ils ont voulu remodifier, mais qui restent des armes incluant la faiblesse humaine. La religion étant souvent au cœur des conflits doit-elle être considérée comme un danger pour l’humanité ? Où est-ce de la nature même de l’humain que de tout pervertir. Autant de questionnements qui sont développés tout au long de ces 10 épisodes dans un univers de flottement et d’horreur comme seul le réalisateur sait les conjuguer. Tout est fait pour nous divertir et nous interroger, nous faire peur et nous faire réfléchir sur l’avenir.


Avec un choix audacieux sur l’esthétique, autant que sur les sujets, « Raised By Wolves » surprend avec une première saison entre deux eaux. Car si le savoir faire du cinéaste est évident, la narration peut se perdre au détour d’un épisode qui tente de nous raconter le passé de « Mother », pour ensuite se reprendre lorsque les humains arrivent sur Kepler avec des intentions bien différentes de celles attendues et ont face à des Humanoïdes dont l’évolution n’est pas tout à fait celle qu’ils auraient voulu. Il y a quelque chose de mystique dans cette nouvelle série qui mérité bien une deuxième saison, pour que l’on se familiarise un peu plus avec cet univers froid, et distant que la réalisation utilise à foison pour ne pas faire naviguer le spectateur en terrain connu.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. La série bénéficie d’une atmosphère particulière avec deux ambiances distinctes : l’univers quasi bichrome des Humanoïdes et celui plus jaune ou orange des humains, il fallait un support qui ne soit pas trop en défaillance ou en saturation. Le travail de transfert est de très bonne qualité et la série bénéficie d’un très beau rendu à la hauteur du travail de l’équipe.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Moyenne
Moyenne
Moyenne
Une piste DTS-HD Master Audio 5.1, surprenante pour une série, mais justifiée par son univers. La répartition est minutieuse, et les voix ne sont pas trop en retrait.  La dynamique de l’ensemble fait trembler les murs et on aime ça, surtout lors de l’intro ou dans les scènes d’attaque de la nécromancienne. Un véritable plaisir pour les oreilles. Dommage que la VF ne bénéficie que d'une moins piquante piste Dolby Digitale 5.1
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 5 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Des focus promotionnels autour de Ridley Scott et de la conception de la série. Un peu léger et expéditif.