Aux confins de l’espace, la mission archéologique Xenon n° 7 est chargée d’enquêter sur les vestiges d’une civilisation disparue. L’expédition prend une tournure inattendue lorsque l’un des membres de l’équipage, blessé dans l’explosion d’une grotte, se met à développer des pulsions meurtrières. Bientôt, une scientifique est attaquée par une créature inconnue dans un souterrain. Lorsqu’elle se réveille à l’infirmerie, elle a la sensation d’avoir été inséminée par un extraterrestre…
Co-produit par Sir Run Run Shaw des Shaw Brothers et réalisé par Norman J. Warren (L’Esclave de Satan), « Inseminoïd » est un voyage au bout de l’épouvante dont personne ne sortira indemne. Avec ses scènes d’horreur intenses et cauchemardesques. Du moins c’est ce que nous promet l’éditeur et la mise en avant de la Shaw Brothers à la production n’est pas forcément un gage de qualité, tant nous savons que la société « The Shaw Brothers » a su faire du bon comme du mauvais, voir du très mauvais. Et dans ce cas présent, ; nous sommes plutôt du très, très mauvais, nous pourrions presque racler le fond des mers, tant nous touchons le fond de la créativité et du bon goût dans ce film de science-fiction, qui, effectivement, deux ans après la sortie d’Alien le huitième passager » (1978) de Ridley Scott, semble avoir voulu faire une variante.
Rien n’est bon dans ce film, ni les décors, dont le polystyrène semble prêt de se détacher au moindre choc, du scénario qui trouve quasi dans l’immédiateté ses limites, à commencer par une intrigue où tout est révélé dès les premières minutes. Et puis surtout, il y la mise en scène qui frôle le niveau inférieur du néant. Particulièrement avec un montage à la serpette à faire pleurer, et des scènes no chorégraphiées dont le ridicule est à pleurer de rire. Si en plus vous vouliez des personnages féminins sexy, à outrance, dans l’espace en Jeans hyper moulant en haut léger, vous êtes bien tombés.
Car côté distribution, on commence par le réalisateur dont les faits d’armes sont des films tels que « L’esclave de Satan » (1978) ou encore « La terreur des Morts Vivants » (1978) , qui signe, ici, une œuvre insipide et totalement hors de contrôle, où le mauvais gout côtoie l’inepte. Côté, comédiens, quasiment tous venus de la TV de l’époque, venus cachetonner dans cette œuvre inepte, et des actrices recrutés pour leur physique plus que pour leur talent qui se ridiculisent plus qu’elles ne se sortent indemnes de ce film de science-fiction ennuyeux et mal réalisé.