Inseminoid

Catégorie
Cinéma
Pays
USA
Date de sortie
19/07/2022
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Richard Gordon et David Speechley
Scénaristes
Gloria et Nick Maley
Compositeur
John Scott
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
92
Support
Critique de Emmanuel Galais

Aux confins de l’espace, la mission archéologique Xenon n° 7 est chargée d’enquêter sur les vestiges d’une civilisation disparue. L’expédition prend une tournure inattendue lorsque l’un des membres de l’équipage, blessé dans l’explosion d’une grotte, se met à développer des pulsions meurtrières. Bientôt, une scientifique est attaquée par une créature inconnue dans un souterrain. Lorsqu’elle se réveille à l’infirmerie, elle a la sensation d’avoir été inséminée par un extraterrestre…


Co-produit par Sir Run Run Shaw des Shaw Brothers et réalisé par Norman J. Warren (L’Esclave de Satan), « Inseminoïd » est un voyage au bout de l’épouvante dont personne ne sortira indemne. Avec ses scènes d’horreur intenses et cauchemardesques. Du moins c’est ce que nous promet l’éditeur et la mise en avant de la Shaw Brothers à la production n’est pas forcément un gage de qualité, tant nous savons que la société « The Shaw Brothers » a su faire du bon comme du mauvais, voir du très mauvais. Et dans ce cas présent, ; nous sommes plutôt du très, très mauvais, nous pourrions presque racler le fond des mers, tant nous touchons le fond de la créativité et du bon goût dans ce film de science-fiction, qui, effectivement, deux ans après la sortie d’Alien le huitième passager » (1978) de Ridley Scott, semble avoir voulu faire une variante.


Rien n’est bon dans ce film, ni les décors, dont le polystyrène semble prêt de se détacher au moindre choc, du scénario qui trouve quasi dans l’immédiateté ses limites, à commencer par une intrigue où tout est révélé dès les premières minutes. Et puis surtout, il y la mise en scène qui frôle le niveau inférieur du néant. Particulièrement avec un montage à la serpette à faire pleurer, et des scènes no chorégraphiées dont le ridicule est à pleurer de rire. Si en plus vous vouliez des personnages féminins sexy, à outrance, dans l’espace en Jeans hyper moulant en haut léger, vous êtes bien tombés.


Car côté distribution, on commence par le réalisateur dont les faits d’armes sont des films tels que « L’esclave de Satan » (1978) ou encore « La terreur des Morts Vivants » (1978) , qui signe, ici, une œuvre insipide et totalement hors de contrôle, où le mauvais gout côtoie l’inepte. Côté, comédiens, quasiment tous venus de la TV de l’époque, venus cachetonner dans cette œuvre inepte, et des actrices recrutés pour leur physique plus que pour leur talent qui se ridiculisent plus qu’elles ne se sortent indemnes de ce film de science-fiction ennuyeux et mal réalisé.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Le support se révèle assez inégale dans la qualité de son image. L’ensemble brille par une belle qualité qui redonne un peu de jeunesse au film. Mais en le remasterisant il en fait vor aussi toutes les faiblesses. Les contrastes manquent un peu d’équilibre pour pouvoir donner le volume nécessaire et la stabilité d’une image qui semble avoir souffert de l’épreuve du temps.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Côté Son la piste DTS-HD Master Audio 1.0 qui se révèle efficace pour plonger le spectateur au cœur de l’histoire. La répartition ne se perd pas trop en façade et s’offre même parfois une belle surprise lorsque l’équipe est dans le vaisseau. L’ensemble accuse son âge évidemment, mais n’a pas à rougir tout de même du résultat.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 2 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Une bande annonce.